5- Combattre les inégalités via la fiscalité individuelle

(Je vous propose, en feuilleton, des extraits du livre Imaginer l’après-crise, légèrement retouchés.)

L’univers mental dans lequel nous sommes au début du nouveau siècle est presque complètement occupé par l’idée économique néolibérale voulant que la réduction de la fiscalité sur les individus, notamment les plus fortunés, les incite fortement à produire davantage, car ils peuvent garder une part plus grande du fruit de leur travail. Cette théorie s’impose d’autant mieux qu’elle s’accorde avec le bon sens et l’expérience personnelle.

4- Dessiner un nouvel environnement fiscal international

(Je vous propose, en feuilleton, des extraits du livre Imaginer l’après-crise, légèrement retouchés.)

Les paradis fiscaux, lieu de toutes les évasions fiscales, sièges sociaux de complaisance et terre d’accueil des deux tiers des fonds spéculatifs au monde, auront désormais, a décidé le G20 de Londres en avril 2009, une obligation de transparence envers les enquêtes administratives et judiciaires provenant de pays qui veulent trouver, là, des sommes qui leur ont illégalement échappé. Une action beaucoup trop timide.

3- Rendre la corporation (partiellement) redevable aux salariés

(Je vous propose, en feuilleton, des extraits du livre Imaginer l’après-crise, légèrement retouchés.)

Le Conference Board du Canada a publié en novembre 2008 un rapport sur la confiance. Vendu aux entreprises pour 160$, le rapport de 28 pages indique que « la confiance est maintenant la valeur clé ». Une entreprise qui n’a pas la confiance de ses salariés, de ses clients, de ses fournisseurs et de la communauté dans laquelle elle agit sera moins efficace et moins profitable. Le lecteur cherchera en vain, cependant, les mécanismes proposés par l’organisation pro-patronale pour enchâsser concrètement dans la corporation des mécanismes suscitant la confiance. Rien pour la représentation de tous ces acteurs dont la confiance est essentielle. La confiance, dans ce contexte, n’est qu’une bonne pratique d’affaires, un fait du prince.

2- Encadrer la corporation, nationale et internationale

(Je vous propose, en feuilleton, des extraits du livre Imaginer l’après-crise, légèrement retouchés, pendant quelques jours.)

La chose semblera paradoxale, cependant il est plus aisé d’imposer des obligations éthiques et environnementales aux entreprises multinationales, et aux corporations capitalistes nationales, qu’au reste des producteurs de richesse.

En effet, les petits fournisseurs sont innombrables, insaisissables, mouvants. La grande entreprise, malgré ses armadas de comptables et d’avocats et sa volonté de camoufler ses opérations dans des paradis fiscaux, est comme un éléphant dans le magasin de porcelaine. Elle est tout sauf invisible.

1- Mettre l’économie sociale et solidaire au centre du jeu

(Maintenant que vous êtes de retour de vacances, je vous propose, en feuilleton, des extraits du livre Imaginer l’après-crise, , légèrement retouchés, pendant quelques jours.)

Les deux mains « dans le cambouis » du capitalisme

La nouvelle Grande Crise a généré toute une littérature de la réforme du capitalisme. Ces auteurs ne prétendent pas sortir ou rompre avec le système, mais le transformer, parfois de façon assez agressive, en utilisant les instruments de politique publique à la portée des institutions actuelles, pour peu que la volonté politique soit présente.