30 ans après : le Canada, « qu’ossa donne » ?

13 %

C’est la remarquablement faible proportion de Québécois francophones qui estiment que « le développement du Québec a été facilité par son appartenance à la fédération canadienne ». Le double, 26 %, croient au contraire que ce développement a été ralenti par cette appartenance ; 41 % croient que cela n’a fait aucune différence et 20 % ne savent tout simplement pas quoi en penser.

Ces parias qui ne paient pas d’impôt

45 %

C’est la proportion d’Américains qui ne paient pas d’impôts, selon un récent rapport du Tax Policy Center de Washington. Pourquoi cette statistique est-elle intéressante ? Parce qu’un des arguments les plus souvent entendus pour souligner le dysfonctionnement du Québec est le fait que 42% des Québécois ne paient pas d’impôt québécois. Cette statistique est utilisée comme si elle singularisait le Québec en Amérique du nord, en faisant un lieu où pullulent les assistés et ceux qui ne contribuent pas à la société.

Ce qui ne sera pas dans le budget québécois

50 %

C’est le nouveau niveau d’imposition supérieur, introduit mercredi dernier par le gouvernement britannique, au moment du dépôt de son budget. Le maximum précédent était de 40 %. Le changement est important car la Grande Bretagne est, hors Amérique du Nord et même sous le gouvernement travailliste, fiscalement très conservateur. (Les pays scandinaves ont des niveaux de 52 à 59 %.)

Dans son discours, le Chancelier de l’Échiquier (ministre des Finances), Alistair Darling, a ainsi présenté les choses :

Santé aux États-Unis : entre colère et soulagement

50 % / 40 % – ou l’inverse

Voici ce que donne la moyenne des quatre sondages tenus depuis l’adoption, il y a une semaine, de la réforme de la santé américaine : 50 % contre, 42 % pour. Mais lorsque Gallup demande aux Américains si l’adoption de la réforme par le Congrès est « une bonne chose », la réponse s’inverse : 49 % oui, 40 % non.

Nouveau club politique : les « très satisfaits » de Jean Charest

3 %

Proportion de Québécois, qui, selon le dernier sondage Le Devoir, Léger mise-en-marché (ma traduction) se disent « très satisfaits » du gouvernement de Jean Charest (sur un total de 24 % de satisfaits, -9 points  en un mois, et 70 % d’insatisfaits, +8 points en un mois, dont 32 « pas du tout » satisfaits.)