Attention, français glissant

La langue française aurait fait une nouvelle victime à Montréal, ces jours derniers. Le drame se serait joué sur un trottoir de Parc-Extension. Une dame aurait glissé sur un ou plusieurs mots français. Un craquement, qui sait ? aurait été entendu. Un os non francophone, peut-être, aurait souffert. Parmi les mots suspects du méfait, on compte : bonbon, rayon et melon. Également potentiellement litigieux : friandise, marchandise, gourmandise.

Vinegar Sammy

Je suis bon public et grand consommateur d’humour politique. Ma caricature favorite me concernant était celle d’Ygreck dans Le Journal de Montréal. Alors que j’étais ministre du gouvernement Marois, il nous montrait dans une voiture, Pauline au volant, en train de reculer pendant que nous recevions une pluie de tomates. Ygreck me faisait dire : « On commence à faire Tu vois, Pauline, on fait l’unanimité ! »

Quebec’s plan to eradicate English

It’s much worse than everything you’ve heard. The assault on the Anglo minority in Quebec has been best summed-up by Marlene Jennings: it is, she said, a “perfect formula” for “eradication.” She should know. The former Liberal MP headed until recently the Quebec Community Groups Network, spearheading the fight against François Legault’s many-pronged and still evolving eradication plan.

Le plan québécois d’éradication de l’anglais

Cette chronique est la traduction d’un texte (sarcastique) que j’ai commis en anglais, rejeté par le Globe and Mail, le National PostMaclean’s et les pages Opinion de la CBC avant d’être retenu avec enthousiasme par le Toronto StarEnjoy !

C’est pire que tout ce que vous avez entendu. L’assaut du gouvernement québécois contre la minorité anglo-québécoise a été brillamment résumé par Marlene Jennings : une « formule parfaite » pour « l’éradication » . Elle est en bonne position pour en juger. L’ancienne députée libérale dirigeait jusqu’à récemment le Quebec Community Groups Network, fer de lance de la lutte contre le plan de François Legault.

Riposter (intégral)

On en apprend des choses lorsqu’on lit le Globe and Mail. Tenez, pas plus tard que ce samedi, cette information choquante. Avec le projet de loi 96, « il ne sera pas permis à un médecin, même en privé dans son bureau, de parler à ses patients en anglais – ou en mandarin ou toute autre langue – même si c’est la langue préféré des deux parties ». Cette restriction ne sera levée, y explique l’auteur, que pour les Anglos qui ont eu droit à l’école anglaise et pour les immigrants pendant les premiers six mois de leur séjour.