Le Louisianisateur

L’heure est grave. François Legault pointe un doigt accusateur vers un gouvernement qui, par son insondable incurie, met en cause la « survie de la nation ».

Les chiffres sont incontestables. En trois ans, le coupable a déroulé le tapis rouge à 90 000 unilingues anglophones, massivement regroupés à Montréal, et à 30 000 autres qui ne connaissent rien à la langue de Vigneault. Il est grand temps de nommer le responsable : le gouvernement de François Legault.

Le français, langue gruyère (intégral)

Un groupe de salariés de Lachine se lance à l’assaut de la multinationale Amazon. Ils souhaitent faire de l’entrepôt local le second établissement syndiqué de la pieuvre amazonienne sur le continent. On applaudit des deux mains à leur détermination et à leur courage, sachant l’acharnement avec lequel Jeff Bezos et ses sbires se battent contre les tentatives d’organisation ouvrières.

Zemmour: le cavalier de l’insoluble (intégral)

Il faudrait l’intercession combinée des fantômes de Napoléon et de Jeanne d’Arc, ses héros, pour que la nouvelle vedette de la politique française, Eric Zemmour, soit élu président de la République française en mai prochain. La stabilité avec laquelle les enquêtes d’opinions donnent plusieurs dizaines de points d’avance au pourtant mal-aimé président Emmanuel Macron dans un match l’opposant à Zemmour sont convaincants.

Éloge de la pénurie de main-d’œuvre

On l’entend déjà, la musique de la pénurie de main-d’œuvre, avant même que la pandémie nous tourne le dos. On l’entend dans les questions posées par la cheffe libérale. Dans les déclarations patronales, chez quelques économistes et chroniqueurs. Il manque tellement de main-d’œuvre dans tellement de secteurs, va le refrain, qu’il faut de suite doubler, tripler, quadrupler l’immigration.

(Ce texte a d’abord été publié dans Le Devoir.)