Information: 4 propositions pour dompter l’hyper-concentration des médias

En démocratie, l’information est un service essentiel. C’est à la fois le projecteur braqué sur ce qui se dit, se fait, se décide, le carburant de la discussion publique, le garde-fou de l’intégrité. Moins une population est informée, localement ou nationalement, moins elle est équipée pour s’engager dans la chose publique, peser sur les décisions, faire émerger de nouvelles voix, des réformes, des leaders.

Comment va l’information au Québec ? Son état de santé est préoccupant. Son tonus décline. Les conditions de son atrophie s’accumulent.

Rions un peu avec Jean Lapierre

J’étais heureux de constater ce jeudi que l’opinion que Jean Lapierre a de moi s’améliore. En effet, sur les ondes radiophoniques et télévisuelles, il m’a qualifié de « cheap, petit, mesquin, pas de classe ».

J’insiste: c’est une amélioration! Au printemps, il préférait le terme « chien sale » pour me décrire en ondes.

Éloge de la langue de bois

Avouez que le métier de politicien est périlleux. D’une part il y a la population qui réclame de l’authenticité. Les chroniqueurs relaient le message avec force en dénonçant la langue de bois et en reprochant aux élus de « sortir la cassette ». Ah si seulement ils livraient le fond de leur pensée ! Ah, si seulement ils n’étaient pas prisonniers de la ligne de parti ! Ah, si seulement ils faisaient de la politique autrement !

Le comité du Non, jour 1

10971064-300x279On peut lire dans La Presse de ce samedi deux éminents porte-paroles du nouveau Comité du Non: l’éditorialiste en chef, André Pratte (M. Harper doit dire « Non »), et l’ex chef du PLC, Stéphane Dion (L’indésirable dévolution).

Le débat n’est pas commencé, le gouvernement québécois n’a encore rien demandé, les propositions n’ont été ni étayées ni justifiées ni débattues, mais la réponse est déjà là: Non.

La greffe est complète: un bon conservateur préside le CA de Rad-Can

president-150x150L’ancien secrétaire-général du Parti conservateur, Rémi Racine, vient d’être nommé Président du Conseil d’administration de Radio-Canada.

L’idée que la grande maison doive être à « arm’s lenght » (à distance raisonnable) du pouvoir politique en prend pour son rhume et est, pour ainsi dire, arrachée à la racine.

J’avais déjà évoqué l’importance de M. Racine à Radio-Canada dans un billet publié le 26 février dernier. Je vous le repropose aujourd’hui:

Radio-Canada:
Une Racine conservatrice ?