Conflit JdeM: Mme CSN répond à M. PKP

carbonneauPostes Canada doit être en rogne. D’abord, j’utilise le blogue, plutôt que d’acheter un timbre, pour ma Lettre à PKP: Étonnez-nous ! En retour, M. Péladeau me répond en levant un coin du voile sur le début du conflit au Journal de Montréal.

Voilà maintenant que la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, boycotte les postes et livre sa propre lettre ouverte par mes bons soins. Je ne m’en plains pas. Vous non plus, chers internautes, du moins je le présume.

Lettre à PKP : étonnez-nous !

PKP-CouvertureCher PKP,

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, j’estime que le juge Claude Larouche, qui préside votre procès en diffamation contre Sylvain Lafrance, se comporte en voyou.

Lui qui doit être impartial se permet de se moquer de vous et du nombre de vos amis. Il insiste pour affirmer qu’aucun autre juge ne voulait de votre cause. Il ajoute l’avoir acceptée lui-même à son corps défendant, comme s’il devait s’abaisser pour entendre votre recours. De plus, il apporte lui-même de la preuve — de la mauvaise preuve — au procès, croyant que Claude J. Charron et Carole Beaulieu sont vos employés !

La soudaine fortune (présumée) de Mme Courtemanche

Mise-en-demeure-150x150« Je suppose que dans la nuit de vendredi à samedi, sans qu’elle le sache, l’épouse de Gil Courtemanche est devenue propriétaire de la maison, de la voiture, des comptes de banques et des droits d’auteurs ».

C’est un avocat — une des centaines employés par l’empire Quebecor — qui rigole ainsi devant moi, samedi, informé de la chronique publié ce matin-là par le téméraire chroniqueur du Devoir. (Du calme, Gil, il n’est pas au dossier. Il ne faisait que rigoler!)

Le Quebecor dans le rouge !

Rassurez-vous, l’empire Quebecor se porte économiquement fort bien. C’est sa crédibilité qui en prend un coup, dans le dernier (et l’avant-dernier) baromètre des médias publié par département des communications de l’Université d’Ottawa. Voyez cette question et cette réponse:

quebecor

On a comme l’impression que les lecteurs/téléspectateurs se doutent de quelque chose. (Cliquez pour agrandir.)

Commentaire de l’auteur du rapport, Marc-François Bernier, titulaire de la Chaire de recherche en éthique du journalisme, qui ne sera pas cité de sitôt dans l’empire Quebecor :