Excusez-moi de présumer que vous ne suivez pas de près les faits divers dans la presse ougandaise. Heureusement, je m’en occupe pour vous.
Et c’est ainsi que le très sérieux hebdo The Independent rapportait mercredi dernier sur son site (pardon pour le retard) cette nouvelle selon laquelle une école primaire avait été attaquée par des fantômes.
Vous achetez la vérité, nous en payons le prix !
Vous savez que j’ai tendance à mettre les problèmes du Québec en perspective et que je dis souvent : ailleurs, c’est pire !
Prenez la question de la corruption, au cœur de nos débats depuis un an. Au moins, ce fléau n’a pas provoqué chez nous l’arrêt de nos activités adultes nocturnes. Les femmes ougandaises du district de Yumbe, au nord-ouest du pays, n’ont pas notre chance.
Dans le dernier Planète Terre, maintenant en ligne, Mamoudou Gazibo explique comment le Niger est exemplaire d’une problématique centrale à la démocratisation africaine: les chefs d’État qui, au bout de leurs deux mandats présidentiels, tentent de modifier la constitution pour s’accrocher au pouvoir. (Le cas est aussi fréquent en Amérique latine).
Deux entrevues, d’abord Mamoudou Gazibo sur le coût d’État, puis, dans la seconde entrevue, sur son rôle dans la rédaction de la nouvelle constitution nigérienne.
Cette semaine à l’émission Planète Terre, mes invités abordent trois sujets: Pourquoi l’Afrique est folle de foot, en cette année de Mundial. Trois chercheurs, observateurs de la scène chilienne tracent ensuite pour nous l’évolution de 20 ans de démocratie et l’élection d’un gouvernement de droite. Finalement les débats politiques entourant le film Avatar.