Régis Labeaume est sorti du placard. Il est indépendantiste. Bon, on savait qu’il fut naguère candidat du Parti québécois à Québec. Mais le temps passe et les convictions fluctuent. Pas pour Régis. Dans sa chronique de La Presse, il met les choses au clair. Mais il a pris en grippe Paul St-Pierre Plamondon. Ce qui est son droit le plus strict. Régis a la dent dure généreuse. Il a entamé une chronique sur le Parti libéral du Québec en annonçant : « Je serai sans coeur, mal avenant et condescendant. » Promesse tenue. Geneviève Guilbault est une de ses têtes de Turc : GG, écrit-il, « ne se prend pas pour un 7-Up flat ». Ceux qui lient la crise du logement à la vague d’immigration, comme PSPP (et les banques canadiennes), écrivait-il le 22 janvier, créent des « métastases xénophobes » et nous préparent une campagne électorale où « ça va roter du vieux sûr ».
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Terre de leurs aïeux ! (intégral)
Je les ai trouvés touchants, moi, ces enfants, Canadiens d’origine indienne, chantant en chœur sur la glace des Jets de Winnipeg, dans la langue du Penjab, des passages du Ô Canada. Dans leurs sourires se lisait leur grande fierté d’être là, reconnus, vus, entendus, applaudis pour ce qu’ils sont, des membres chéris d’un des éléments constitutifs de la mosaïque canadienne.
Le dernier caquiste
Interrogé avant l’élection de 2022 sur l’énergie considérable déployée par le gouvernement de François Legault pour éliminer le Parti québécois (PQ) de la carte politique, un stratège caquiste a expliqué, selon un témoin : « Il n’y a pas de place pour deux partis nationalistes au Québec. »
La parité expliquée à ma tribu
Vous m’excuserez, mesdames les lectrices, mais j’ai un message à livrer aux membres de la gent masculine, ma tribu. Alors, je vous retrouverai lors de ma chronique de samedi. Tourlou !
Les rebelles et le pouvoir
Parmi les jouets qu’on donne aux enfants, il y a un classique : les formes qu’il faut faire entrer dans les trous correspondants. Certains y arrivent après quelques essais. Mais il y a ceux qui s’acharnent à vouloir introduire un cylindre dans un trou carré. Les premiers se plient donc rapidement aux contraintes du réel. On estime généralement que les seconds n’ont pas compris le principe. Certains d’entre eux ne font cependant pas preuve de stupidité, mais de volontarisme : ils insistent pour plier le réel à leur volonté. Cet orifice carré finira bien par laisser passer le cylindre si on y met assez d’efforts. On ne réussit pas autrement la quadrature du cercle.