Voilà, c’est fait. Valérie Plante a été avalée. La machine à peur activée en permanence par l’establishment anglophone, le Conseil du patronat et la Chambre de commerce chaque fois que le Québec veut affirmer son caractère francophone (ou ses valeurs laïques) a fini par engloutir la mairesse. Devenue elle-même rouage de l’engin, elle déclarait mercredi que la politique québécoise envers les universités anglophones était « une attaque directe contre Montréal ». Comment arrive-t-elle à faire s’équivaloir le sort de deux universités, McGill et Concordia, à « Montréal » ? C’est qu’elles « contribuent directement à la vitalité économique du coeur du centre-ville ». Alors, dit-elle, « pénaliser les universités anglophones, no thanks ! ».
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La piastre à Parizeau
Régis Labeaume est sorti du placard. Il est indépendantiste. Bon, on savait qu’il fut naguère candidat du Parti québécois à Québec. Mais le temps passe et les convictions fluctuent. Pas pour Régis. Dans sa chronique de La Presse, il met les choses au clair. Mais il a pris en grippe Paul St-Pierre Plamondon. Ce qui est son droit le plus strict. Régis a la dent dure généreuse. Il a entamé une chronique sur le Parti libéral du Québec en annonçant : « Je serai sans coeur, mal avenant et condescendant. » Promesse tenue. Geneviève Guilbault est une de ses têtes de Turc : GG, écrit-il, « ne se prend pas pour un 7-Up flat ». Ceux qui lient la crise du logement à la vague d’immigration, comme PSPP (et les banques canadiennes), écrivait-il le 22 janvier, créent des « métastases xénophobes » et nous préparent une campagne électorale où « ça va roter du vieux sûr ».
Le dernier caquiste
Interrogé avant l’élection de 2022 sur l’énergie considérable déployée par le gouvernement de François Legault pour éliminer le Parti québécois (PQ) de la carte politique, un stratège caquiste a expliqué, selon un témoin : « Il n’y a pas de place pour deux partis nationalistes au Québec. »
PPSP et l’immigration en débat
L’intégrale de notre discussion aux #mordus sur la sortie de PaulPlamondon sur les désastreuses politiques d’immigration d’Ottawa et de Québec.
Voici son texte qui fait débat:
Désenchantés
Saviez-vous que dans Jean-Talon, lundi, un électeur de 104 ans a participé au vote ? Également deux résidents de 103 ans et cinq de 100 ans. Il y a aussi ceux qui ne se sont pas présentés. Ainsi, le taux de participation des inscrits de 106 ans fut de 0 %. (Il n’y en avait qu’un.) Pour les 62 centenaires présents sur la liste électorale, donc présumés en état de voter, le taux de participation fut d’un peu moins de 25 %, la moitié du taux général, élevé, de 56 % pour la partielle. Je parie toutefois qu’il s’agit d’un record, qui sera battu à chaque cycle électoral à venir. L’impact politique du vieillissement se déploie devant nous, s’avançant — ce qui est désormais un spectacle rare — à la vitesse d’un glacier.