Tel un portail spatiotemporel ouvert entre deux univers, des événements permettent de mettre en lumière la coexistence, dans un même lieu, de deux réalités contradictoires. Dans l’affaire de la francisation forcée de 80 % des futurs étudiants hors Québec de McGill et de Concordia, il y a le monde à l’endroit et le monde à l’envers. Amusons-nous à faire des allers-retours.
Archives de catégorie : Société
« French touch »
C’était au temps lointain du printemps 2022. La presse anglophone, les directeurs des cégeps Dawson et autres, le Parti libéral du Québec annonçaient la catastrophe. Imaginez : le gouvernement québécois allait obliger les cégépiens anglos à subir non pas deux cours de français, comme c’était déjà le cas, mais cinq. De français ou, pire, en français. Cela allait mettre en péril la carrière de ces pauvres élèves, désemparés face à un idiome étrange, pour tout dire indéchiffrable. Leurs résultats allaient en pâtir, notamment leur « cote R », sésame qui ouvre, ou verrouille, la porte des meilleures universités. Anglos, il va sans dire.
Tartufferies
Mettez-vous à la place d’un député de notre Assemblée nationale. Vous détenez la preuve qu’un de vos adversaires politiques a menti aux électeurs. Vous possédez un écrit, un enregistrement, une vidéo, un affidavit, une douzaine de témoins. Vous souhaitez confronter le coupable dans la maison de la démocratie québécoise, sur le plancher des débats, face à face.
Tsunami rose
Ma précédente chronique (« La parité expliquée à ma tribu ») m’a valu un courrier abondant, y compris de lectrices. Je leur avais pourtant demandé de nous laisser entre nous, hommes. Elles ont refusé. Offrant donc la preuve de leur ambition : ne laisser aucun espace sûr (safe space) aux ex-hommes des tavernes que nous sommes. (Je blague.)
La parité expliquée à ma tribu
Vous m’excuserez, mesdames les lectrices, mais j’ai un message à livrer aux membres de la gent masculine, ma tribu. Alors, je vous retrouverai lors de ma chronique de samedi. Tourlou !