Voir: Le wokisme en fiction, rire et pleurer

On peut penser que le première incurson du wokisme dans la fiction fut de l’ordre de la dérision. Deux chercheurs de l’Université de Portland en Oregon ont voulu mettre en lumière le caractère frauduleux des théories woke en proposant à une revue savante un texte affirmant que le pénis était, davantage qu’un organe sexuel, une construction sociale responsable, en particulier, du réchauffement climatique. Même si les auteurs avaient signalé qu’ils fondaient une partie de leurs recherches sur la lecture des mots-clics sur Twitter (hashtags), leur texte fut approuvé par le panel de scientifiques chargé de vérifier le sérieux de la recherche, et fut publié sous le titre de: “The Conceptual Penis as a Social Construct.”

Voir. « Love Fraud » un docu #moiaussi comme nul autre

À un moment du documentaire Love Fraud, on demande au protagoniste principal combien de fois il a été marié. Il répond cinq fois. La documentariste lui donne le nom d’une autre femme. Ah oui, se souvient-il, elle aussi. Et une autre. Et une autre. Et une autre.

La violence conjugale n’est qu’un élément des quatre heures de reportage-poursuite Love Fraud. L’embobinage conjugal, l’arnaque amoureuse sont les sujets centraux. Un homme qui n’a rien d’un Casanova cible des femmes seules dans la quarantaine pour leur dérober, pour l’essentiel, le petit pactole d’une vie d’économies.

Francais: le grave danger des demi-mesures

J’ai une admiration sans borne pour Guy Rocher, un des pères de la loi 101. C’est donc avec une fébrilité que je m’apprête à le contredire. Dans Le Devoir de samedi, il attirait notre attention sur le danger des demi-mesures. Ce n’est pas chaque décennie qu’un gouvernement a la capacité de donner un élan historique à notre langue nationale. Le PQ de 1977 a livré une réforme qui avait couvé pendant un quart de siècle et, comme le rappelle M. Rocher, le Dr Camille Laurin est allé au-delà des attentes. Mieux que d’autres, il avait compris à quelle profondeur il devait ancrer la réforme.

Affaiblir le français : mode d’emploi

Si on souhaitait mettre en péril le français au Québec, comment s’y prendrait-on ? On pourrait penser que c’est chose facile. Les francophones québécois ne forment que 2% de la population du continent, sont soumis à la force d’attraction de la plus grande puissance économique et culturelle de l’histoire, ont en leur sein une minorité anglophone vivante et active, leur statut de grands exportateurs et leur ouverture sur le monde en font une des populations les plus bilingues en Occident.