Ce que les Chinois savent de la révolution égyptienne

Presque Rien !

Le saviez-vous, les quelque 450 millions d’internautes chinois n’ont accès ni à Facebook, ni à Twitter. Ces derniers jours, lorsqu’ils ont tapé le mot « Égypte » sur leurs engins de recherche, ils ont obtenu ce message:

« En conformité avec les lois, règlements et politiques en vigueur, les résultats de votre recherche ne peuvent être affichés ».

De plus, tous les commentaires déjà affichés après les quelques dépêches officielles publiées ont été effacés par le grand censeur chinois.

Selon un papier du Wall Street Journal de ce lundi, le silence des médias chinois sur les événements égyptiens, comme tunisiens, est à peu près total. Moubarak n’a d’ailleurs rien inventé en fermant Internet pour prévenir la contagion rebelle. Les autorités chinoises avaient fait de même, pendant plusieurs mois, dans la région du Xinjiang après une révolte en 2009.

Le resserrement des règles sur l’information est d’autant plus grand que les Chinois craignent que le changement de présidence chinoise, l’an prochain, ne donne aux citoyens la fausse impression que la participation populaire puisse être bienvenue !

Petit rappel à ceux qui ont pensé que les Jeux Olympiques de Pékin allaient ouvrir une nouvelle ère de libertés: ça n’a pas marché !