Construction: en mode consultation ?

Les chantiers du Québec sont immobilisés encore aujourd’hui à coup d’intimidation. Les lois votées par les élus du peuple sont violées.

Pourtant, cet après midi et demain, les deux organisations syndicales qui affirment n’avoir rien à voir avec ces grèves « spontanées » vont venir présenter leurs mémoires aux parlementaires.

En entrevue ce mardi à Radio-Canada, la ministre du travail Lise Thériault affirmait être en « mode consultation ».

Je comprends qu’aucune accusation et aucune amende ne pourra être signifée avant que la preuve ne soit déposée en bonne et due forme.

Cependant, si j’étais un parlementaire, je refuserais d’entendre les deux principales organisations syndicales de la construction tant que je ne serai pas satisfait qu’ils mettent tout en oeuvre pour que cessent les arrêts de travail illégaux.

Si j’avais la majorité à la Commission parlementaire, je leur dirais que leur témoignage est suspendu tant que la paix n’est pas revenue sur les chantiers.

Si j’étais minoritaire, je me lèverais et quitterais la salle lors de leur arrivée.

Pas vous ?

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !