CTV Montreal Newsmaker: Lisée

Ma première entrevue comme ministre, avec Mutsumi Takahashi, de CTV. (Note mentale: la prochaine fois, JF, tu diras sKeptic, avec un K. Pas septic ! Misère !)

Voici le résumé de CTV:

CTV Montreal
Published Monday, Sep. 24, 2012 6:37PM EDT
Last Updated Monday, Sep. 24, 2012 7:35PM EDT

Parti Quebecois cabinet minister Jean-Francois Lisee sat down with Mutsumi Takahashi to speak about his new role reaching out to the English community in Quebec.

“I’m not your typical Pequiste,” said Lisee, MNA for Rosemont, who told Takahashi he was not surprised to be given the role by Premier Pauline Marois, because he has been a vocal defender of Anglophones.

Lisee said that being a staunch supporter of the independence movement and the French language, he expects skepticism from the Anglophone community, but hopes to work toward “reciprocal empathy.”

“Identity politics are worthy politics,” said Lisee, adding that the English-speaking Montreal Anglo community has its own identity, and that it is worth maintaining.

“We have to say our project for generations to come is a secure French majority, a secure English minority, and secure First Nations,” said Lisee, adding that language issues should not amount to a zero-sum game.

“If we want to ensure the linguistic security of Francophones, there are [also] things we must do to ensure the linguistic security of Anglophones, certainly,” he said. « No one wants to swallow the other. »

10 avis sur « CTV Montreal Newsmaker: Lisée »

  1. Bravo M. Lisée. Vous savez comment nous représenter. Il faut protéger notre langue. Bien sûr il faut une ouverture aux autres, et je crois bien que les Québécois ont cette ouverture, cependant je suis contre l’apprentissage intensif de l’anglais au primaire comme voulait le faire le gouvernement Charest. Si des parents tiennent tant à ce que leurs enfants apprennent l’anglais en bas âge, il faut le faire en dehors des heures d’école, les envoyer dans des camps anglophones l’été, participer à des échanges d’étudiants de langue anglaise ou autre, les inscrire à des cours ou activités sportives dans l’autre langue. Avant d’apprendre une autre langue il faut avant tout maîtriser la langue première qui dans notre cas est le français. Les anglophones et allophones qui ont la volonté d’apprendre le français ont tout ce qu’il faut autour d’eux pour le faire. Et d’avoir un accent n’est pas un défaut, bien au contraire…

  2. Bonne chance! À lire ces commentaires et le peu de cohérence interne que semblent avoir les anglos du Québec, j’ai l’impression que vous allez leur demander bientôt: « What does English Quebeckers want??? »

    Il reste que je serais des plus heureux s’ils en venaient à partager le projet majoritaire de la majorité.

    Il va falloir qu’un jour ils réalisent qu’ils sont certes bienvenus ici mais qu’ils doivent aussi devenir des nôtres en plus de demeurer ce qu’ils sont s’ils y tiennent. Ils doivent devenir Québécois pure laine d’adoption comme le font bien des immigrants, la majorité en fait. En fait, je souhaite qu’ils demeurent aussi ce qu’ils sont car ils sont un plus culturel pour le Québec comme le sont nos amérindiens. Il n’y a rien d’impossible à être Québécois et Montagnais ou Écossais d’origine.

  3. Bravo Mr Lisée, Je suis pour la survie de la langue francaise, mais je trouve que parler deux langues est un plus et une ouverture vers les anglophones qui peut etre n’ont pas eu la chance d’apprendre notre langue. J’espere qu’ils verront la sagesse de faire de meme et ainsi nous deviendrons des allies dans le futur.

  4. Je vais faire mon gérant d’estrade en ce qui concerne votre anglais, d’une part, et vous encourager à rester ce que vous êtes, d’autre part. Ce n’est ni « septic » ni « sKeptic », c’est « skeptical » avec l’accent tonique sur la première syllabe (écoutez à http://dictionary.reference.com/browse/skeptical). Toutefois, au-delà des légères imperfections que j’ai entendues notamment sur le plan des accents toniques (trajectory, reciprocal, pour prendre ces deux exemples), votre anglais, même s’il sent un peu le français, est parfaitement compréhensible. J’ajouterais même que ces quelques imperfections vous rendent plus méritoire aux yeux de la communauté anglophone : on « entend » que vous avez vraiment appris une langue seconde, contrairement à un Jean Charest par exemple que l’on pourrait probablement qualifier de bi-culturel. Les anglophones de bonne volonté entendront un Québécois francophone qui fait des efforts pour maîtriser leur langue. Voilà qui, en l’état, exemplifie la nouvelle maxime de Madame Marois de « créer des ponts ».

    Si je peux me permettre enfin une expérience personnelle en matière d’accents toniques, au cas où vous liriez vraiment tous les commentaires de vos articles de blogue, j’ai fait rire une classe de « Grade 12 » complète à Port Coquitlam en C.-B. au début des années 80 alors que plutôt que leur parler « d’aire » je leur parlais en fait, sans le savoir bien sûr, « d’urée ». « Area » avec l’accent tonique sur la deuxième syllabe, ça sonne « urea » pour les anglos. On a bien ri. Et je ne parle plus d’urée depuis :-).

  5. William’s comment touches a critical point. However, from my experience working with collegues from McGill:

    1. There is such a thing as a « pure laine » English Quebecker identity, which is what some people use to describe their background. Although it might not be a majority among the Montreal English speakers, they have been very active in the Montreal community for a while, so things tend to organize around them.

    2. Although there is a gulf between, say, the Indo-pakistanese community and the English Quebeckers, these people often end up attending the same cegeps, same universities, and eventually work in the same places, whereas francophones have their own cegep, universities, and workplaces. So Indo-canadians might have watched The Sopranos, but will know nothing of La Petite Vie, while francophones will know Claude Meunier’s work through and through, but be relatively inapt with cultural references of the English-speaking community. (That’s not important per se, but what is important is that without communication, one group is unable to understand how the other experiences living in Quebec, which is important.)

    I think William’s right that we should not conflate the two (it would exclude a lot of people), but we have to acknowledge and tackle the latter.

  6. The anglophone communities of Quebec have countless identities, including Québécois. We come from all over the world and all over Quebec, we are of various religious beliefs, we all have different political positions (including péquiste), and we speak many different languages. The anglophone communities include bilingual francophone families, allophone families where a non-official language is spoken at home, families who have lived in Canada for millennia and families who have lived in Canada for only a few months. PQ language policy up until now has not reflected this fact, tending to prefer an us-versus-them identity politics mentality, with allophones treated as an abstract, unresolved problem and Quebec-born English speakers as an unresolvable problem.

    The first challenge for the Parti Québécois will be to accept and understand that English-speaking Quebec mostly does not see itself as a monolithic interlocuteur for French-Canadian nationalists. The second challenge will be for the party to treat French-speakers and allophones who prefer English with the same respect Mr. Lisée proffers to have for the so-called « English-speaking Anglo minority. » The third challenge will be to accept that bilingualism or multilingualism, including when practiced by native French speakers, takes nothing away from the French language or the sovereignty project – it is not a « zero-sum game » – to use Mr. Lisée’s own words.

    Actions will speak louder than words.

  7. Bien!
    Et pour le ‘K’, bon, y’a pire… J’ai déjà entendu un francophone prononcer le mot ‘focus’ à des collègues anglophones d’une façon qui pouvait suggérer bien autre chose… 🙂

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