Découverte d’un gisement de Québécois de droite: Au New Hampshire !

ancestry-150x150Orpheline de l’ADQ, déçue du conservateur Charest, trahie, ces temps-ci, par son électorat de Québec soudain converti à l’utilisation massive de fonds publics pour se donner du pain et des jeux, la droite québécoise se cherche.  Ce blogue croit avoir trouvé la raison pour laquelle les libertariens québécois (hormis Maxime Bernier, Éric Duhaime et quelques autres) sont si peu nombreux.

C’est que le pool génétique de la droite québécoise a été siphonné lors du grand exode des Canadiens-français vers les États dans les années 20 et suivantes. Normal, les plus entreprenants, les plus audacieux, les plus assoiffés de liberté ont quitté l’(in)confort de ce qui n’était pas encore le modèle québécois pour aller vivre le grand rêve américain, laissant derrière les frileux, les grenouilles de bénitiers et les assistés.

Comment en suis-je venu à cette conclusion ? Simplement en lisant la une du Concord Monitor, principal quotidien du New Hampshire.

Le Monitor, comme toute la presse locale, rapporte que deux descendants de CF, Ovide Lamontagne et Kelly Ayotte, se sont affrontés pour représenter le Parti Républicain lors des élections sénatoriales du 2 novembre.

C’est mademoiselle Ayotte qui a terrassé Ovide — précisant cependant qu’Ovide est un « gentleman ». Ayotte s’ajoute donc à la liste des nouveaux candidats républicains ayant obtenu la bénédiction de Sarah Palin et les voix des partisans du Tea Party.

Elle est évidemment contre l’avortement, pour le port d’armes, contre les mariages gays et pour le maintien des réductions d’impôts octroyés par Bush aux millionnaires et milliardaires américains et contre la réforme de la santé.

Voici notre cousine Ayotte en plein action:

Quant au regretté Ovide, il avait contre lui d’être perçu comme le candidat de l’establishment Républicain. Il était contre l’avortement, pour le port d’armes, contre les mariages gays et pour le maintien des réductions d’impôts octroyés par Bush aux millionnaires et milliardaires américains et contre la réforme de la santé.

Selon tous les sondages, notre cousine Ayotte va l’emporter facilement contre le démocrate Paul Hodes (qui n’est même pas parent avec nous) le 2 novembre. Je suggère donc à mon ami Éric Duhaime de préparer tout de suite son message de félicitations et son invitation pour une prochaine rencontre du Réseau Liberté Québec.

Merci à l’alertinternaute Sylvain Goulet pour ce signalement.

Ce contenu a été publié dans Droite par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !