Déficits : le Québec dans une planète d’encre rouge

« Le Québec dans le rouge », c’est presque devenu le slogan de l’empire Quebecor. Comme l’empire est mondial, nous sommes curieux de savoir quel slogan catastrophiste est utilisé pour caractériser les déficits existants cette année dans les autres pays de l’OCDE.

Comme le tableau qui suit le démontre, en proportion du PIB, le déficit québécois (additionné ici de sa part du déficit fédéral) est parmi les moins désastreux des pays industrialisés.

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Bon: qui veut changer de place avec le Québec ?

Autrement dit, si le Québec allait aussi mal que la Grande-Bretagne, par exemple, son déficit s’élèverait à 42 milliards par année, soit 10 fois plus qu’aujourd’hui.

Le déficit québécois est-il trop élevé ? Évidemment. Faut-il faire des efforts importants pour l’éliminer assez rapidement ? Évidemment. Les Québécois sont-ils les cancres des pays industrialisés ? Au contraire.

Merci à l’alertinternaute Stéphane G. pour ce signalement.

Note en petits caractères :

Les billets « Temps durs pour les détracteurs du modèle québécois » ne prétendent pas que tout est parfait au Québec, tant s’en faut. L’auteur a d’ailleurs proposé, dans ses ouvrages et sur ce blogue, des réformes nombreuses et importantes visant à surmonter plusieurs des importants défis auxquels le Québec est confronté. Cependant, la série permet de percer quelques trous dans le discours ambiant qui tend à noircir la situation globale du Québec qui, pourtant, affiche d’assez bons résultats comparativement aux autres sociétés semblables.