Dernières nouvelles des fantômes

Excusez-moi de présumer que vous ne suivez pas de près les faits divers dans la presse ougandaise. Heureusement, je m’en occupe pour vous.

Et c’est ainsi que le très sérieux hebdo The Independent rapportait mercredi dernier sur son site (pardon pour le retard) cette nouvelle selon laquelle une école primaire avait été attaquée par des fantômes.

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Plus intéressant que la nouvelle elle-même est son traitement. Les « faits » sont rapportés comme s’il s’agissait d’un accident de voiture. Personne ne met en cause l’existence des fantômes. Le journaliste explique ce qui s’est produit, froidement, comme s’il s’agissait d’une attaque de fantômes comme les autres.

Ghosts attack Kitebi Primary School again
April 13, 2011

by Tracy Gwambe

Kitebi Primary School which has been in news for alleged ghost attacks yesterday had a final blow for the term as the ghosts reportedly attacked pupils both at the school and those at home.

Pupils who were allegedly attacked from their homes were brought back to the as the ghosts reportedly demanded to be taken where they had come from.The residence of Naomi, the ex-wife of the Headmaster of the school, was axed down in her absence by one of the annoyed pupils at the school.

The witch doctors together with the pupils who had been attacked demanded that her house be opened so contain the ghost attacks. Small drums with other bottles were removed from the house.

Naomi confessed

Naomi confessed that she was responsible for the ghost attacks and declared that the ghosts had overpowered her. She was told to take the “illizi” (beads around the waste) to the police station as a sign that she had abandoned the ghosts.

Following these events, the Education Ministry closed the school and pupils were sent back home. It was total drama at the school as witch doctors and born again Christians competed at exorcising the demons. School authorities said Shs. 2m is need for the school to be cleansed and added that some animals will be sacrificed in the rituals.

(Merci à l’alertinternaute Sandrine P. pour ce signalement.)

Ce contenu a été publié dans Afrique, Choses sérieuses par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !