Des bacs à seringues introuvables et l’adoption du PL44 – La Semaine du Député de Rosemont

C’est la première des deux semaines de la période intensive de la session parlementaire. Ce qui veut dire que plus de temps est consacré aux différents projets de loi et aux travaux parlementaires.

Lancement rosemontois de mon livre

Malgré la session intensive, j’ai entamé la semaine dans ma circonscription. Je tiens à remercier le Parti québécois de Rosemont d’avoir organisé un lancement public, dans le quartier, pour mon livre Octobre 1995, Tous les espoirs, Tous les chagrins. L’évènement a été un franc succès. Merci aux citoyens et militants de vous être déplacé en si grand nombre!

2015-11-23 lancement livre rosemontois

Adoption à l’unanimité du projet de loi 44 sur la lutte contre le tabagisme

Cette loi est un ajout significatif à ce dont dispose le Québec pour faire reculer le tabagisme et ses effets nocifs. On sait qu’au Québec, une hospitalisation sur trois est due au tabagisme. Nous avions pris un retard considérable par rapport à l’Australie, au Royaume-Uni, à la France et même aux autres provinces canadiennes. Je suis satisfaits des gains que le Parti québécois a fait afin de bonifier le projet de loi de la ministre Charlebois.

N’empêche que la Loi aurait pu être encore plus efficace si la ministre n’avait pas été aussi timide. Notre proposition pour l’imposition d’un moratoire sur tout nouveau produit du tabac a été rejetée, tout comme celle d’interdire les cigarettes slims, qui attirent davantage les jeunes femmes. Le gouvernement a aussi refusé de réglementer le contenu des cigarettes électroniques pour rassurer les consommateurs sur leur nocivité potentielle. J’ai également été interpelé par les détaillants qui se demandaient quels changements entrainement le PL44 pour eux. J’ai tenu à m’adresser à eux:

 

Rationnement des bacs à seringues : un recul important pour le Québec

Le Québec avait réussi, en distribuant des bacs dans les pharmacies, a instaurer un efficace programme de ramassage des seringues souillées afin d’éviter tout danger pour la santé publique. Mais les libéraux ont décidé de rationner ces bacs! Résultat : des années d’efforts et de sensibilisation anéantis par l’austérité libérale. Voici mes questions à la ministre:

Après nous avoir martelé que les personnes désireuses de bacs à seringues n’avaient qu’a téléphoner au ministère de la Santé, je lui ai fait, le lendemain, la démonstration que le rationnement est véritable et facilement vérifiable.

 

«Une histoire vraie» à Télé Québec

C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai participé à l’émission «Une histoire vraie». Voici le résumé de l’émission, diffusée vendredi soir à Télé-Québec:

Une histoire où tout est vrai… ou presque! Pierre Brassard révèle la vérité sur une puissante organisation secrète. Après son appel à la reine d’Angleterre, Pierre Brassard a bien involontairement contribué à la victoire du « Non » au référendum de 1995, devenant ainsi l’ennemi de cette organisation séparatiste qui contrôle tout ce qui se fait au Québec. Avec la participation de Richard Martineau, Norm MacMillan, Jean-François Lisée, Ghislain Taschereau et Jacques Chevalier.

On peut voir l’épisode ici.

Le modèle économique du gouvernement : couper aveuglément dans l’éducation de nos enfants 

Le gouvernement libéral n’a aucune limite dans les dommages qu’il est prêt à causer pour réaliser son programme d’austérité. Voilà que les Libéraux s’en prennent au CPE avec 120 millions de dollars de coupes, ce qui correspond à 2800 postes d’éducatrices qui interviennent tous les jours auprès de nos enfants. Je vous invite donc a à signer en grand nombre la pétition Réinvestissement dans les services de garde éducatifs de qualité.

 

 

Ce contenu a été publié dans Le journal du député par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !

1 avis sur « Des bacs à seringues introuvables et l’adoption du PL44 – La Semaine du Député de Rosemont »

  1. Insupportable ! Aux coulisses du pouvoir à RC, M. Couillard avoue qu’après ses coupures, il pourra « remettre de l’argent dans les poches des contribuables » (un emprunt du discours à Harper) qui a finalement perdu ses élections ! Pourtant, celui qui se plaint de payer trop d’impôts, est certainement en meilleure situation de vie que celui qui est trop pauvre mais qui paie quand même les taxes et tarifs !

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