Étonnant: Mitt Romney paierait encore moins d’impôts au Canada!

tumblr_lxh7w6MXGo1qcpel0-150x150C’est une spécialiste de la banque CIBC qui a fait le calcul. Aux États-Unis, le taux marginal d’imposition n’est que de 35% mais les feuilles d’impôts de Romney, rendues publiques ce mardi, ont démontré que le richissime homme d’affaires n’avait un taux effectif (fédéral) que de 15%. C’est que ses revenus ne sont pas de travail mais de rendement sur investissement, ce qui change tout ! (Oui, les ouvriers n’ont qu’à faire comme lui, après tout!)

Jamie Golombek, comptable et directrice de la planification fiscale et des successions à la CIBC Toronto, calcule que si Mitt Romney avait été résident canadien, il aurait encore économisé un point de pourcentage:14,2% plutôt que 15,4%

Sommes-nous donc susceptibles d’être les bénéficiaires d’un « exode des cerveaux les plus riches » des USA vers le paradis fiscal qu’est le Canada? Cela dépend de la province. Golombek calcule ensuite les impôts des États et provinces pour trouver qu’au total, un Mitt Romney habitant en Ontario paierait un peu plus (22,7%) qu’à sa résidence américaine (21,8%) au New Hampshire (je crois, ce n’est pas précisé).

Le calcul n’est pas fait pour le Québec mais si Romney déménageait à Calgary, il gagnerait le gros lot, avec un taux effectif d’imposition total de 16,1% ! La raison: le fisc albertain est beaucoup plus généreux envers les dons charitables. Les importants chèques de Romney à l’église mormone seraient donc plus largement récompensés par les autres contribuables albertains, en manque à gagner.

Bénéfice supplémentaire pour un Romney déménageant en Alberta: il pourrait pratiquer son français !

On peut lire le texte complet dans le National Post de ce samedi.

Ce contenu a été publié dans 1%, Présidentielle USA 2012 par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !