Être arabe en Israël

Pourquoi les citoyens arabes d’Israël n’ont pas du tout l’intention de vivre dans un futur État palestinien ? C’est ce qu’explique à Planète Terre la politologue Laurence Louër et auteur d’un livre sur le sujet Les citoyens arabes d’Israël.

Une minorité dans la minorité. Fascinant.

(Aller à 19’16 »)

Laurence Louër est professeure de Science Po, Paris 1, chargée de recherche, CERI et consultante permanente au Centre d’analyses et de prévisions (CAP) du ministère francais des Affaires étrangères. Elle est l’auteure de « Chiisme et politique au Moyen-Orient. Iran, Irak, Liban, monarchies du Golfe », Autrement, 2008 et de « Les citoyens arabes d’Israël », Balland, 2003

Valérie Amiraux est professeure de sociologie à l’Université de Montréal. Elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études du pluralisme religieux et ethnicité, détachée du CNRS

Dernier texte paru : Histoire de foulard en France : Retour sur une affaire qui n’en est pas encore une. Dans Sociologie et société, publication automne 2009.

Ce contenu a été publié dans Israël, Planète Terre par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !