Exclusif: Charest millionnaire, Mario dépanne, Pauline vend

sondage-quebecLes résultats du sondage non scientifique Quel Québec pour 2020 ? de votre blogueur favori sont arrivés.

Maintenant que vous êtes plus de 1 000 à avoir répondu, nous pouvons faire semblant que l’échantillon est représentatif, mais ne pouvons garantir être certains, 19 fois sur 20, que c’est la réalité, car ce serait plus élevé que notre degré de certitude sur l’existence même de l’univers.

Trêve de préliminaires, voici vos résultats:

– Vous êtes 69% à croire que, en 2020, Jean Charest sera millionnaire dans le privé. 20% d’entre vous le voyez premier ministre du Canada et 12% toujours premier ministre du Québec. (Vous ne dites pas si vous considérez la chose comme un espoir ou un cauchemar.)

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– L’avenir de Pauline Marois semble clair pour 56% d’entre vous: elle sera agente d’immeuble dans Charlevoix. Un répondant sur cinq la voit première ministre en 2020 et 19% la projette ambassadrice du Québec souverain, ce qui suppose que la souveraineté sera faite d’ici-là.

– Vous êtes divisés quant à l’avenir de Mario Dumont. 42% le visualisent, en 2020, propriétaire d’un Couche-Tard à Rivière-du-Loup, 41% croient en son retour en politique. Vous n’êtes que 17% à lui prévoir un avenir télévisuel.

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Régis Labeaume sera, selon 53% d’entre vous, toujours maire de Québec dans 10 ans, mais vous êtes 33% à le voir premier ministre (et 14% entraîneur des Nordiques, ce qui suppose que les Nordiques seront de retour).

francais-question– Sur la question plus sérieuse de l’avenir du français au Québec, nous vous avons demandé de prédire son évolution en 2020 en choisissant une note de 1 à 10, 1 correspondant à une situation similaire à celle de la Louisiane, 5 étant le maintien de l’état actuel du français et 10 indiquant une très nette amélioration.  20% des internautes participant prévoient, dans 10 ans, le maintien de la situation actuelle.  61% prévoient une détérioration: légère (50%) ou sévère (11%). Les optimistes sont 19%.

– Confrontés à plusieurs scénarios possibles pour l’avenir, vous êtes les plus nombreux (24%)  à croire que d’ici 10 ans la Loi des langues officielles sera révisée à la baisse quant à la protection du français au Canada et 21% à penser que le pétrole coûtera 10 fois plus cher qu’aujourd’hui. Votre troisième prédiction: un TGV Québec-Windsor.

Merci d’avoir participé à ce sondage, surtout ludique, un peu instructif. Maintenant, rendez-vous en 2020 pour vérifier la précision de vos capacités prédictives.

Ce contenu a été publié dans Politique québécoise par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !