Fuyez les crimes violents, venez au Québec !

tobinNous interrompons, comme chaque vendredi, le lancinant commentaire anti-modèle québécois des plumes économiques locales pour vous transmettre ce bref message d’intérêt public.

Nous avons récemment comparé le taux de crimes haineux en Amérique du Nord et démontré que le Québec était un endroit privilégié. Nous avons depuis peu les statistiques canadiennes et américains sur les crimes violents, en général, dans les deux zones.

Comparons d’abord, parmi les principales provinces canadiennes, l’Indice de crimes avec violence compilé par Statistique Canada.

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Cet indice, concocté par Statistique Canada en pondérant la gravité de chaque crime violent pour arriver à ce chiffre, n’est pas comparable au taux calculé pour les États-Unis par le FBI.

Pour se comparer aux Américains, il faut choisir son crime. Ici, le taux d’homicides par 100 000 habitants:

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On sait que l’exacerbation des inégalités sociales et l’absence de filet social est un des facteurs d’augmentation de la criminalité. Il y a bien d’autres variables en jeu, bien sûr. Mais au total, vivre dans une société moins violente que d’autres sociétés similaires constitue un bien public considérable, un élément de qualité de vie.

Nous retournons maintenant à notre programme régulier.

Note en petits caractères :

Les billets « Temps durs pour les détracteurs du modèle québécois » ne prétendent pas que tout est parfait au Québec, tant s’en faut. L’auteur a d’ailleurs proposé, dans ses ouvrages et sur ce blogue, des réformes nombreuses et importantes visant à surmonter plusieurs des importants défis auxquels le Québec est confronté. Cependant, la série permet de percer quelques trous dans le discours ambiant qui tend à noircir la situation globale du Québec qui, pourtant, affiche d’assez bons résultats comparativement aux autres sociétés semblables.