Proposition #2 du candidat Jean-François Lisée
J’ai honte. Comme Québécois, j’ai honte chaque fois que je rencontre un chauffeur de taxi qui est venu chez nous pour être ingénieur, une caissière qui a été formée comme technicienne dentaire, un chômeur qui n’a jamais de suivi lorsqu’il envoie des CV parce que son nom semble étrange aux yeux des employeurs.
On a plus honte que jamais, au Québec, depuis que le gouvernement libéral a décidé de hausser à 45 000, puis à 50 000, les seuils d’immigration, sans s’assurer le moins du monde que ces gens qu’on appelle et accueille puissent réaliser leurs rêves.
C’est la grande séduction, suivie de la grande déception. Oui, c’est honteux.
Le taux de chômage des immigrants est plus élevé ici qu’ailleurs en Amérique. 60 % de ceux qui ne parlent pas français ne vont pas aux cours de francisation. La moitié de ceux qui arrivent en connaissant l’anglais plutôt que le français quittent rapidement pour des cieux plus cléments. Je ne leur en veux pas. Je nous en veux d’être si peu accueillants. Si mal-accueillants. Je ne nous reconnais pas
Le seuil de 50 000 est le seuil de l’échec. Il faut le revoir. L’abandonner. Mais comment ?
Si les Libéraux proposent un seuil, on les soupçonne de vouloir importer davantage d’électeurs libéraux. Si les péquistes proposent de le baisser, on nous soupçonne de vouloir empêcher l’arrivée de nouveaux électeurs libéraux.
Il faut donc dépolitiser le dossier en le confiant à une des institutions encore très crédibles aux yeux des Québécois: le Vérificateur général.
Le VG avait produit en 2011 un rapport dévastateur sur l’incurie généralisée qui prévalait dans notre gestion de l’intégration. Il a donc démontré sa capacité à offrir un jugement rigoureux sur nos réelles capacité d’accueil.
Voici donc mes engagements en immigration:
1) Un mandat au Vérificateur général
Premier ministre, je demanderais sans délai au Vérificateur général de répondre aux deux questions suivantes:
- Dans l’état actuel de nos ressources et de notre investissement en intégration, combien de néo-Québécois pouvons-nous accueillir en leur offrant une perspective raisonnable de s’intégrer dans un emploi correspondant à leur formation et à maîtriser notre langue commune, le français ?
- Au cours des prochaines années, compte tenu des défis démographiques et du marché du travail, quel serait le nombre optimal de néo-Québécois que nous devrions accueillir et, en conséquence, quel devrait être le niveau d’investissement supplémentaire pour assurer à ce nombre une perspective raisonnable d’intégration réussie ?
Ces questions portent sur la sélection de travailleurs qualifiés, mais il faut aussi assurer le succès de l’intégration des réfugiés que le Québec accueille en vertu de sa volonté, maintes fois réaffirmée (Chili, Vietnam, Haiti, Syrie) de participer à l’effort humanitaire international.
2) Poser les jalons du succès
Avant même d’obtenir ces informations essentielles du VG, et dans le but de mieux assumer notre devoir d’accueil auprès des immigrants qui sont déjà parmi nous et de ceux qui sont en processus d’obtention de leur Certificat de sélection, des mesures urgentes s’imposent.
A. Réduire à quelques jours le délai de délivrance d’une évaluation comparative des diplômes, un document souvent essentiel pour l’obtention d’un emploi. Nous devons même offrir un service en ligne qui permettra aux candidats d’obtenir une évaluation préliminaire;
B. Négocier avec la Tunisie, le Maroc et l’Algérie des ententes de reconnaissance réciproque des compétences professionnelles. C’est ce que nous avons fait avec la France, ces dernières années, avec 72 ententes. Ministre des Relations internationales sous Pauline Marois, j’avais décidé de concentrer nos efforts sur la principale source d’immigration diplômée au Québec, le Maghreb. Ces accords, lorsqu’ils se concluent, s’appliquent non seulement aux futurs immigrants, mais aux ressortissants professionnels déjà présents au Québec et qui en bénéficient.
Cela a été par exemple le cas pour des centaines d’infirmières françaises dont le statut a été reconnu et le salaire rehaussé grâce à une entente. Les futures ententes avec le Maghreb pourront s’appliquer aux professionnels concernés déjà établis ici.
Nous pourrons ensuite étendre ces ententes en direction d’autres bassins important d’immigration.
C. Offrir une aide financière remboursable pour les immigrants en formation ou en stage. Il est fréquent, pour des diplômés ou des professionnels, que la reconnaissance complète des compétences nécessite des cours supplémentaires, un stage, une formation. Nous allons mettre sur pied un système de micro-crédit qui permettra à ces personnes de disposer des sommes nécessaires à financer ces périodes de mises à niveau. Une fois en emploi, elles rembourseront la somme, à des taux d’intérêts très bas, et passeront ainsi au suivant.
D. Inciter les immigrants à s’établir partout au Québec. À l’heure actuelle, seulement 20 % des nouveaux arrivants s’installent en dehors de Montréal. Il faut déployer de nouveaux efforts pour augmenter substantiellement cette proportion.
3. Lutter fermement contre le racisme et la discrimination
Si je suis Premier ministre, je voudrai qu’un gouvernement du Parti québécois élabore sans délai une politique de lutte contre le racisme.
En particulier je voudrai déployer une campagne robuste, destinée au public et plus particulièrement aux employeurs et responsables du personnel, pour faire reculer la discrimination à l’embauche ou dans le logement.
Je voudrai de plus développer une action plus efficace contre contre les crimes dits d’honneur, les mariages forcés, la radicalisation, etc.
Dans mes propositions en éducation, j’ai ajouté un autre volet à mes propositions en immigration, le voici:
Renforcer l’attraction et la rétention des étudiants étrangers dans les établissements francophones.
De nombreux étudiantes et étudiants étrangers étudient déjà au Québec, mais il est possible de faire mieux, notamment dans les universités francophones et à l’extérieur de Montréal. Je souhaite proposer un contrat d’attractivité pour les étudiants étrangers qui viendraient étudier au Québec.
D’abord, l’organisation du recrutement d’étudiants à l’étranger par le gouvernement québécois et ses universités et Cégeps établissements d’enseignement supérieur manque de coordination, ne dispose pas d’une image de marque suffisamment distinctive et souffre de la volonté du gouvernement du Canada de prendre la place du Québec dans ce champ de compétence québécois.
Ensuite, les droits de scolarité exigés des étudiants de l’extérieur du Québec varient considérablement selon leur origine. Un étudiant indien venant d’une famille désargentée paiera davantage qu’un fils de chef d’entreprise du Sénégal. Un étudiant haïtien de milieu modeste, même s’il bénéficie d’une exemption, n’aura pas les moyens d’étudier au Québec, quelle que soit la qualité de son dossier scolaire.
Il faut, à mon avis, tout remettre à plat pour introduire une réforme majeure mais lisible de l’offre québécoise, afin de viser à la fois l’attraction d’étudiants et de chercheurs en provenance de la francophonie ou francophiles et de viser la reconnaissance du Québec comme pôle d’excellence doté d’un système d’enseignement en français et, au surplus, d’établissements anglophones d’excellence.
Le Québec devrait lancer un programme destiné à tous ceux et celles qui veulent étudier en français au Québec, de quelque nation qu’ils soient, de France, du Canada hors Québec, d’Afrique ou d’ailleurs.
Dans un modèle simplifié s’inspirant du régime québécois des prêts et bourses (et d’une grande école française, Sciences Po), le gouvernement du Québec recevrait les demandes d’inscription et accorderait à un étudiant, selon l’excellence de son dossier scolaire et selon son niveau de revenu et celui de ses parents :
- Soit une bourse ou un prêt couvrant à la fois les droits de scolarité et les frais de séjour ;
- Soit une bourse ou un prêt couvrant seulement en tout ou en partie les droits de scolarité.
- En fonction de l’excellence du candidat et indépendamment de ses ressources financières, une bourse d’excellence aux 2e et 3e cycles ou une bourse postdoctorale.
Ces sommes seraient accordées jusqu’à concurrence du budget total consacré à l’accueil des étudiants étrangers. L’opération ne coûterait donc pas un sou de plus que ce qu’il en coûte actuellement à l’État. Mais en modulant les sommes en fonction des besoins des étudiants, ces derniers seraient plus nombreux à recevoir une aide financière. Ainsi :
- L’offre québécoise devient plus équitable et plus respectueuse de l’approche sociale-démocrate québécoise. Elle évite de financer sans raison un étudiant du Sud qui vient d’une famille fortunée, mais elle permet de payer des frais de séjour à un étudiant haïtien méritant qui, sinon, ne pourrait se prévaloir de l’aide actuelle.
- L’exemption modulée selon les besoins réduira la somme affectée à chaque étudiant et, en fractionnant les sommes, augmentera probablement le nombre d’étudiants bénéficiaires.
- Chaque étudiant reçu saura le montant de l’investissement consacré par le Québec à sa réussite.
- La diversité de la provenance d’étudiants favorisera le mérite plutôt que l’origine nationale.
- L’offre québécoise sera rapidement connue dans toute la francophonie.
- Les étudiants aisés auront toujours le loisir de choisir le Québec pour son coût comparativement plus bas.
- Ainsi outillé d’une offre simple, généreuse et universelle pour le monde francophone et d’une situation comparativement très forte pour les établissements anglophones, le gouvernement du Québec pourrait financer et lancer une offensive internationale importante pour l’attraction à l’étranger de l’excellence au Québec.
Ce n’est pas tout. Je ferais en sorte d’inviter ces étudiantes et étudiants à rester au Québec après avoir obtenu leur diplôme en appliquant une formule que j’avance depuis quelques années. Tout étudiant étranger qui a payé davantage qu’un étudiant québécois pour ses études se verrait rembourser graduellement ce supplément, sur une durée de plusieurs années, par un crédit d’impôt sur son revenu. Une raison de plus de rester parmi nous.
Vous êtes plutôt d’accord ?
Joignez-vous à ma campagne
Voici les propositions que j’ai mise de l’avant
depuis mon entrée dans la campagne, le 16 mai dernier.
Proposition #1: Chasser les libéraux. Réussir l’indépendance. Dans cet ordre.
Proposition #2: Immigration : Le chemin du succès
Proposition #3: Santé : Gel de l’enveloppe de rémunération des médecins
Proposition #4: Inégalités sociales : Un Québec riche de son équité
Proposition #5: Sièges sociaux : Miser sur la Caisse de dépôt et le développement régional
Proposition #6: Identité : La concordance culturelle
Proposition #7: Priorité PME : Moins de paperasse, plus d’entrepreneuriat
Proposition #8: Laïcité – une approche résolue et responsable
Proposition #9: Compte à rebours 2022 !
Proposition #10: Anticosti – Enfin sortir des faux-fuyants !
Proposition #11: Incarner la laïcité et l’ouverture
Proposition #12: Le pipeline Énergie Est: Pourquoi il faut dire Non et Non !
Proposition #13 : Pour un processus d’évaluation et de consultation « digne du 21e siècle »
Proposition #14 : Développement régional : rétablir les budgets et reconstruire les outils de développement dans le respect des régions
Proposition # 21: Pour une vraie culture de la culture au Québec
Proposition # 22: 8 propositions pour oser réussir la Métropole
Proposition # 23: L’information, un service essentiel
Monsieur Lisée,
Je suis content et je vous félicite pour avoir gagné les élections au sein du PQ.
Parce que apparemment, vous êtes le SEUL politicien qui comprend la situation professionnelle des immigrants.
Je vous remercie beaucoup pour votre proposition rationnelle concernant l’immigration.
C’est une absurdité faire venir chaque année des milliers des immigrants avec des études universitaires, en le laissant croire qu’ils ont une métier « en demande » au Québec. Puisque une fois arrivés ici, on constate qu’on se moque des nos diplômes et de notre expérience.
Ça serait beaucoup plus honnête de réduire ou même fermer l’immigration, au lieu de vendre des rêves, de bousculer et détruire des vies.
Je suis ingénieur de profession, j’ai fait des efforts pour adhérer à l’Ordre des Ingénieurs du Québec, mais ca sert à rien, parce que je n’ai pas de l’expérience québecoise…
Ce n’est pas un bonheur de vivre sur l’aide social. On se sent inutile, on ne contribue pas au développement de la société, on se sent des citoyens de 2ème classe. On devient des abrutis. On regrette qu’on a quitté nos pays d’origine et le chemin de retour est trop difficile.
Franchement, si le PQ peut changer cette situation, je n’aurai pas peur de vivre dans un Québec indépendant.
J’espère que ce n’est pas une diversion pour diviser les immigrants, en fonction de leur provenance. Parce qu’en relisant la proposition, je me rends compte qu’il y aura un traitement préférentiel des immigrants.
Bonjour Vlad,
Je comprends très bien votre position. C’est réellement dommage que les politiques libérales actuelles soient soumises à différents ordres professionnels soucieux de préserver une chasse-gardée qui semble aller à l’encontre du progrès que le Québec doit accomplir pour assurer la prospérité et le bonheur de ses habitants. Les propositions de Jean-François veulent apporter une solution qui en soit vraiment une. C’est pourquoi il est vital pour le mieux-être de la province de le voter au pouvoir en 2018.
L’entrevue avec Michel C. Auger était malhonnête car il vous déteste visiblement et ce n’est pas la première fois que je le remarque. Très décevant de la part d’un journaliste reconnu, que j’apprécie souvent. Vous avez été très éloquent en présumant qu’il ne vous parlerait que d’immigration (et en déformant ce que vous avez dit comme beaucoup de ses pairs), ce qui c’est avéré comme vous l’avez constaté à la fin de l’entrevue. Vous avez démasqué un journaliste qui ne s’est pas préparé à une entrevue objective mais à une entreprise de dénigrement minable.
Félicitations. J’apprécie beaucoup votre intelligence et votre lucide fermeté. Vous pouvez compter sur mon vote, celui de ma famille et de mes amis.
À l’entrevue avec Michel C Auger, Jean-François a démontré qu’on le ferait pas giguer sur n’importe quelle musique. Il a très bien fait.
Nous avons beaucoup de sujets à débattre et à tenter de solutionner adéquatement d’ici l’élection de 2018.La véritable campagne électorale débutera aussitôt le chef du PQ élu.
Si nous montrons une cohésion comme le Québec n’en a encore jamais vu, nous pouvons renverser la vapeur de n’importe quelle machine visant à écraser le parti. On reproche au PQ d’être le parti des boomers ? L’avantage incontestable des boomers est qu’ils ont l’expérience manquant à la jeunesse. Or une expérience décelable dans les solutions apportées devraient en principe rallier les plus jeunes. Les boomers doivent préparer la relève pour que notre rêve de pays devienne une réalité.
Le préambule de la constitution du Canada est clair… Très clair!
« Le Dominion du Canada est fondé sur les mêmes principes que ceux du Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande »… La suprématie de Dieu et l’autorité de la Couronne en sont deux des principaux!
Alors, quand on parle d’immigration, ces principes devraient être inviolables.
…
Ah oui! J’oubliais!
Personne ne respecte la constitution, de nos jours!
Quand les mots ne peuvent sortir du clavier, on tape rien.
Pourquoi ne pas courtisé les Québécois de souche de revenir habité le Québec de demain avec leurs expertises ?
Ces gens on suivi la fortune , mais on t-ils suivi leur culture ?
La majorité des Québécois de souche possédant une certaine expertise se sont expatriés pour deux raisons principales.
1) Sous le parti libéral qui légifère actuellement, le climat politique funeste et réducteur d’espoir est un incitatif puissant pour quitter le Québec. La précarité chronique d’emploi et l’endettement endémique des ménages relèguent la culture au deuxième rang voire plus bas.
M. Couillard que je vois patiner comme un olympien recalé, ne convainc que les personnes non expérimentées ou qui se plaisent à être hypnotisées. Il reste que malgré ses belles paroles soporifiques, un cataplasme appliqué sur une fracture n’est pas un remède adéquat. Les finances publiques du Québec endetté jusqu’aux trous de nez ne font qu’empirer, comme si le but à long terme du parti libéral était de noyer la province.
Le refus de Couillard d’instituer une commission d’enquête parlementaire, tel que proposé par Martine Ouellet en regard des irrégularités du MTQ, n’est qu’une confirmation qu’un climat nébuleux baigne la province. Pourquoi Couillard refuse-t-il cette commission puisque cette enquête démontrerait la probité du parti qu’il dirige et prétend vouloir nettoyer en embauchant une VG pour »faire des recommandations »? Il est probablement poussé par les syndicats, sans mentionner la mafia infiltrée, pour résister à la demande populaire. Si les syndiqués forment un bloc organisé qui vote contre vous, vos chances d’être élu à la prochaine élection sont passablement réduites. À l’inverse, l’influence des syndicats (avec leurs puissants moyens financiers) garantissent pratiquement l’élection de leur »protégé »…sans même que Couillard ait à brandir la tenue possible d’un référendum qui effraie tout le monde pour l’instant. Une commission d’enquête permet à la population de voir dans les détails comment un organisme fonctionne et le parti libéral n’y tient surtout pas. De fait, Parizeau, Landry, Bouchard et Marois ne s’y sont pas frottés non plus bien que la corruption de ce ministère date de 30 ans et plus. Les gens sur le marché du travail (la plupart honnêtes) voient les choses aller et ne sont pas des imbéciles. Cette omission successive des chefs a fait voir à la majorité silencieuse que l’option souverainiste dans un tel contexte pas très propre ne vaut pas la peine d’être tentée. L’éventuelle indépendance acquise serait alors régie par le crime organisé. Ne serait-ce pas alors une vraie république de banane, une dictature d’apparence démocratique où le chef fantoche serait la marionnette d’un Don underground entouré de gardes du corps armés jusqu’aux dents? Ce sera différent si le contexte change car la population en a marre du fédéralisme pratiqué à la façon dont il l’est.
2) S’ensuit donc une culture de corruption étatisée à l’échelle provinciale. Quel parti politique osera s’attaquer à ce problème? Celui qui l’osera ramènera un bon nombre d’exilés au bercail. Pour le moment il semble que les choses se gâteront encore avant de commencer à s’améliorer.
Les immigrés ne veulent pas des politiques gouvernementales anti racistes. Les immigrés veulent des taxes basses, des impôts bas, et ils veulent que les gouvernements leurs foutent la paix.
Va-t-on comprendre ça un jour au Québec?
Les immigrés savent que le racisme est partout, et fait parti de la vie. Ils sont très racistes eux même de toute façon. Terriblement raciste contre les pur laines qui passent leur temps à demander au gouvernement de tout régler, de tout contrôler, de dire au monde comment penser, comment s’habiller….
Les immigrés partent du Québec pour que les gouvernements les laissent tranquille, les laissent vivre leurs vies comme ils l’entendent.
Compreniez vous ça, monsieur Lisee?
bonjour Jean-François,
je ne sais pas combien d’heures vous travaillez ou si vous avez des personnes qui rédigent pour vous, mais vous êtes prolifique et très présent sur la scène médiatique.
Je vous souligne toutefois modestement quelques petits accords verbe-sujet dans le début de votre teste sur l’immigration.
« Je ne leur en veut pas. Je nous en veut d’être si peu accueillants. »
Vous serez d’accord pour admettre que le verbe vouloir s’accorde avec le sujet « je » et devrait donc s’écrire « veux »,
au plaisir
Pierre
Merci d’être vigilant. N’hésitez pas à me signaler mes écarts.
Jean-François
Monsieur Lisée,
En Allemagne, où je vis depuis bientôt cinq ans, chaque ville et chaque village sont tenus d’accueillir leur lot de réfugiés syriens. Ils sont pris en charge par les collectivités et associations caritatives locales: les familles y sont logées et nourries et reçoivent même une allocation mensuelle; les écoles (publiques) s’occupent quant à elles des enfants d’âge scolaire, notamment en leur dispensant des cours d’allemand intensif. Bref, tout est fait actuellement pour que les nouveaux arrivants s’intègrent rapidement à la société allemande et pour déjouer ainsi les pièges du communautarisme et du multiculturalisme.
Signe toutefois que les capacités d’accueil ne sont pas illimitées, même dans un pays riche comme l’Allemagne, les demandes d’asile y traînent en longueur. Seul l’avenir nous dira si Angela Merkel aura réussi son pari. Pour l’heure, la politique d’immigration de la chancelière allemande est de plus en plus contestée, au point où celle-ci risque d’en payer le prix lors de l’élection fédérale de 2017.
Qu’en est-il au Québec?…
Cordialement,
Normand Paiement
Pour y voir claire, il faut avoir accès aux tenants et aboutissants __la formule pour les croyants « vous jugerez un arbre à ses fruits »__ et c’est seulement par le vue de l’ensemble que nous en voyons les causes et les acteurs responsables.
Le PLQ fait la promotion de l’individu-entrepreneur (même au primaire), serait-ce la réponse à l’intégration économique des futurs immigrants ?
L’individu-entrepreneur est son seul maître ?
Ou bien est-il l’aboutissement de la sous traitance ?
L’individu, comme……supportant la terre sur ses épaules !!!!!
«« On a plus honte que jamais, au Québec, depuis que le gouvernement libéral a décidé de hausser à 45 000, puis à 50 000, les seuils d’immigration, sans s’assurer le moins du monde que ces gens qu’on appelle et accueille puissent réaliser leurs rêves. »»
Oui, comment on mène à la haine de l’autre.
Les libéraux ont la pensée magique comme tactique.
Dernièrement couillard a déclaré: Je suis le premier ministre de l’Éducation, le PLQ le parti de l’Éducation.
C’est un vrai petit magicien, il joue du paradis fiscal après être passé sur la scène de l’Arabie saoudite et faire son numéro de guillotine devant un publique US-military.
Décidément, il est tombé dans la lessiveuse étant enfant pour su blanchir en un claquement de doigt.
HA! la magie des mots: l’austérité devient de la rigueur.
On coupe et on donne plus de 1 milliards à Bombardier, compétitivité oblige, le dogme de l’idéologie néo-libéral sauvage de son vrai nom. Plus c’est gros, plus c’est évident et plus sa passe.
Faut voir le traitement de l’extrême droite en UE.
Lors de sa formation on répudiait fortement l’extrême droit, mais c’est dernier temps l’UE la blanchi, le traitement médiatique suit. L’Autriche, le nouveau sympa, il me fait penser à Coiteux, la guillotine de couillard. C’est vrai que l’extrême droite, c’est l’ordre, ce que l’économie est au libertarisme.
D’ailleurs JPMorgan en a fait le lien inséparable.
Quand on regarde l’ensemble des jeux économiques et guerres, le Crime contre l’Humanité pointe.
Mais la grande blanchisseuse lave.
Charité bien ordonné commence par soi-même.
La francisation n’est pas une option, et notre minorité anglaise chérie devrait le comprendre. Lettre morte.
Que penser des hassidiques. Ils représentent le sectarisme par excellence (?), mais le canada a décidé que » le » sectarisme était une bonne chose, mais le » nationalisme » une plaie.
C’est drôle, d’un côté on peut parfaitement rester emprisonner mentalement dans un autre temps.
Mais par contre, dénigrer le nationalisme des autres, pas le sien. Et les US sont la cerise sur le gâteau.
* Je suis désolé, mais tout le monde n’est pas stupide, et il y a des lois ou des choses dans la constitution qui devront être remis à l’en droit (pas au sens symbolique).
C’est quoi une secte ?
Comment la définir ? C’est quelque chose de contemporain ? Parce que ça vient d’une époque lointaine, ce ne serait pas du sectarisme ?
Mais qu’est ce qui se dégage du sectarisme par rapport aux autres, à la société en générale.
Comme c’est étrange, les autochtones des forêts d’Amazonie n’ont pas le droit d’être ce qu’ils sont, mais des sectes en pleine ville ont tous les droits de ne pas permettre à leurs enfants de choisir.
Qu’est ce que le racisme ?
Le racisme existe, mais il y a toute une instrumentalisation qui en est faite.
L’humour……………………….
Il faut se donner une école publique forte, les écoles privées devraient s’orienter à l’adaptation des handicapés à passer au publique et être le suivi, et non le publique. Ainsi le privé aurait sa raison d’être, d’appoint, sa vraie place point. En ce qui concerne le système de santé, le privé est un siphonneur. Et que dire du…….à l’acte, pourquoi pas à la carte.
Les aberrations…….
Bonjour.
Une chose est sûr, c’est que l’Histoire est toujours en marche avec tous nos conflits ancestraux, et que c’est pas demain que ça va changer.
À moins de faire un saut quantique au niveau de nos mentalités. Une autre utopie.
Comment résoudre la question de l’immigration ?
Comment résoudre le problème de la pauvreté ?
Comment régler le problème du système de santé ?
Comment régler le problème du décrochage ?
Comment régler le problème énergétique ?
Comment régler………
Y en a des tonnes…..
Le cas par cas, impossible de régler quelque problème que ce soit, nous devons commencer à nous en apercevoir.
Il faut trouver des point d’ancrage qui auront des effets synergiques collatéraux bénéfiques pour l’ensemble.
L’état providence était une bonne idée, au départ, mais le système économique capitaliste qui aurait du y être inscrit s’est privatisé, privant ainsi l’état providence de l’économie sociale associée logiquement.
L’état avait le potentiel de créer une société d’économie démocratique. Mais, l’économie lui échappant et toujours prédominante a supplanté l’état providence naissante, autrement dit un état social, pour ne pas dire un gros mot horrifiant les biens pensants libéraux: état socialisme.
Et nous voilà à la case départ.
Un psy a dit que l’homme est prisonnier dans une enceinte plus solide que du béton, et c’est une idée.
Tant que nous penserons dans l’enceinte des théories du système économique financier, il nous sera impossible d’entrevoir une alternative. Et pourtant, pour un temps, l’état providence en détenait les clefs.
Mais visiter les travaux de Bernard Friot, il y a une expertise théorique, et la France d’après guerre a développé une expertise de la cotisation.
Appel : Tout le PIB pour la cotisation !
4 novembre 2012
La cotisation n’est pas un coût sur le travail, c’est une contribution décisive au PIB qui change le sens du travail.
Le taux de cotisation est passé de 0% du salaire brut plafonné dans les années 1920 à 16% dans les années 1930, après la législation sur les assurances sociales et sur les allocations familiales et à 32% en 1945 avec la sécurité sociale. Les luttes salariales ont permis d’imposer à nouveau son doublement entre 1945 et le milieu des années 1990, où il atteint 66% du salaire brut total (22% de cotisations dites « salarié » et 44% de cotisations dites « patronales »). La sécurité sociale n’est pas une « dépense publique » financée par un « prélèvement obligatoire » : c’est une production publique qui génère un ajout de valeur anticapitaliste. Et c’est parce que depuis quinze ans le taux de cotisation stagne, voire recule, que notre économie s’installe à la fois dans la récession et dans la fuite en avant capitaliste.
http://www.reseau-salariat.info/3d02042ea4f8daa3b5dda0f837ed0971
Ou bien nous resterons des chenilles qui seront perpétuellement piétinées ou bien nous prendrons notre envol de papillon.
Nous avons la conscience, l’imagination, accès à la vue d’ensemble, au questionnement, au discernement. La mise en pièce de la Grèce vous paraît transposable au Québec ?
J’ai été élevé dans la religion catholique, maintenant, je m’en suis libéré et ne suis tomber dans d’autres croyances (soucoupe, pensée indienne,…) temporairement, aujourd’hui, je vois que mes lectures sur la physique quantique vulgarisée, de psychologies, de Krishnamurti et sur le phénomène de la manipulation et du conditionnement, m’a rendu libre par le fait que je vois tout simplement, que la connaissance est un outil qui évolue. Mais qu’il y a des analyses de connaissances qui sont fondamentales en ce sens qu’elles touchent à des points clefs qui peuvent avoir des effets synergiques saines sur la vie.
Ces points clefs permettent un changement de point de vue.
Nous ne pouvons pas réformer l’économie actuelle en restant dans son cadre. Nous devons sortir de son cadre.
Quel lien avec l’immigration, c’est simple tout se tient, et l’économie financier demande plus de profit, c’est un constat, donc l’immigration dans une certaine mesure permet de réaliser cet objectif: la compétitivité vers le bas. Est -ce que ça vous dit quelque chose ?
À l’instar des délocalisations pour les bas salaires et plus de profit, est-ce plus claire ?
Et les paradis fiscaux…….les fonds vautours , le FMI….
Tien lisez cet article.
Christine Lagarde : « Plus le monde va mal, mieux c’est pour le FMI »
Par Tyler Durden
Mondialisation.ca, 08 avril 2016
«« Cette institution est un mélange fascinant réunissant presque tous les pays du monde, et elle doit – pour perdurer – avoir comme objectif de transcender toutes les politiques et stratégies nationales particulières et d’être extrêmement adaptative (“agile”), en restant toujours au contact des pays adhérents, la base de sa clientèle, si on peut l’appeler ainsi. Et comme je l’expliquais au sujet de passer d’une surveillance bilatérale à une surveillance multilatérale, et d’une vision étriquée à une plus large, c’est exactement ce qui est en jeu ici.”
Article original en anglais : IMF’s Christine Lagarde: “When The World Goes Downhill, We Thrive”, Zerohedge.com, 2 avril 2016 »»
http://www.mondialisation.ca/christine-lagarde-plus-le-monde-va-mal-mieux-cest-pour-le-fmi/5519290
Tout se tient et le Québec sera tout ou tard dans le collimateur du document de JPMorgan: réclame des états autoritaires.
Quoi penser de la débâcle au Moyen-Orient ?
Voir: Crime contre l’humanité,…
Quoi penser de l’austérité, un plan d’affaire ?
Voir: la Grèce, un laboratoire…….
Un manipulateur bien installé à tout son temps, sauf quand une pulsion insistante lui prend, il passe à l’ACTE.
Ce sera quoi la prochaine crise ?
L’état de droit est la pièce maîtresse.
Alors ça se réveille.
En lisant certains commentaires ici, je crois que la campagne de lutte contre le racisme et la discrimination proposée par JFL ne sera pas de trop.
Cette proposition de mandat au Vérificateur général est malheureusement un vote de non-confiance envers les fonctionnaires du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, envers leur neutralité dans l’évaluation du quota d’immigrants à recevoir annuellement. C’est vrai pour tous les ministères, qui souhaitent augmenter leur budget. C’est aussi un vote de non-confiance envers le Conseil du trésor qui en principe est l’arbitre impartial. Si on confie ce mandat au V.G., c’est en fin de compte une admission que la décision finale est politique. Va-t-on demander au V.G de conseiller le C.T. dans tous les dossiers ?
En fin de compte, il faut confier la décision finale à un organisme indépendant du politique.
immigrant un jour…..immigrant toujours…….
Une amie d’enfance me racontait récemment son choix de société
Née en 1946 dans un camp de déportés en Allemagne,parents polonais,arrivée au Canada avec sa famille comme réfugiés,installés à Saint-Jérôme ,laissés à eux-mêmes sans soutien
Ainée d’une famille de 3 enfants,père et mère ne parlant pas la langue d’ici ,elle devient à 6 ans!!! une sorte de déléguée familiale pour négocier avec le monde extérieur (loyer,épicerie,banque,école……ect…)
Elle porte un nom polonais……elle a étudié et fait carrière dans l’administration publique au Québec…
Fût indépendantiste
Mais constate avec le temps que les Québécois lui rappellent qu’elle est toujours Polonaise….donc étrangère…donc considérée différente et se sentant non-acceptée ….et toujours jugée à partir de ce critère.
Elle se tourna alors du côté anglophone de Montréal pour constater qu’on l’acceptait telle qu’elle était…..car des noms de famille d’origine étrangère….tout à fait normal……
Choisit de rejeter notre société québécoise complexée et minoritaire,,,,,pour vivre en Anglais avec des Canadians qui la respectent.
»Ma famille a subi la guerre et a fui parce que minoritaire……je ne suis pas intéressée à m’identifier à un peuple minoritaire,je choisis le Canada et sa majorité……mes parents ont fait une erreur en choisissant Saint-Jérôme ….j’étouffais……à Montréal j’ai appris l’anglais et l’argent……et aimé Côte -des-Neiges…N-D-G…..Westmount….. »
Mon amie a aujourd’hui 70 ans et vit en anglais…..et je la comprends ayant marié moi-même un Européen d’origine italienne……mes enfants se font encore dire…: » ……ton nom….toi….té quoi???? italienne????…… »
Voici une anecdote: ma fille et moi ,en ligne vers la caisse à l’épicerie…..elle sent un plant de basilique en disant »Hum…..ça sent l’Italie!!! »….la voisine dans la ligne ajoute en rigolant…… »Heureusement que ça sent pas les Italiens!!! » et ma fille de me regarder en levant les aisselles en les sentant…. »Maman…est-ce que je sens??? »……honteuse la dame baissa la tête tandis que la caissière s’esclaffait en la regardant se ridiculiser…..
Bonne chance
Vos propos résonnent avec plein de sens pour moi. Comment ne pas le reconnaître,
Bien sûr j’en discuterai avec mon entourage, pour peu que l’on s’y intéresse.
Merci d’enrichir le débat politique actuel.
B. Négocier avec la Tunisie, le Maroc et l’Algérie des ententes de reconnaissance réciproque des compétences professionnelles(pour qu’un étudiant Québécois puisse étudier la médecine celui-ci doit avoir plus de 90% de moyenne … dans ces pays cités plus haut les critères ne sont pas si élevé…. Suggérez vous que les futurs étudiants Québécois étudient au Maroc ?
Bonjour,
J’aimerais répondre à votre commentaire par une simple question : qu’en savez-vous? Avez-vous étudié dans l’un des pays cités? Avez-vous effectué des recherches sérieuses à ce sujet? Étant donné vos propos, je suppose que la réponse à mes deux dernières questions est « non ». Je me permets donc de rectifier votre commentaire en soulignant qu’il est faux de dire que les critères de sélection pour étudier en médecine soient moins élevés dans les pays du Maghreb.
Par exemple, en Algérie, les études en médecine durent 7 ans pour devenir médecin généraliste, après quoi la réussite d’un examen national de résidanat est nécessaire. Les étudiants doivent avoir une moyenne très élevée au baccalauréat en « Sciences de la nature et de la vie » ou en « Mathématiques, sciences exactes » pour pouvoir accéder à ces études. Je ne pense donc pas que « dans ces pays cités plus haut les critères [soient] pas si élevé[s] ». Ne croyez-vous donc pas que ces médecins ayant pratiqués la médecine dans leur pays devraient également pouvoir le faire au Québec, leur pays adoptif, sachant qu’après tout, ce corps humain qu’ils soignent est le même partout sur la planète?
Bonjour Ania,
En écho à votre commentaire fort à propos, je ne verrais pas pourquoi un médecin d’un autre pays ne pourrait pas pratiquer au Québec. Naturellement cela sous-entend que ses compétences équivalent celles des médecins de l’Amérique du nord. C’est un critère normal, non? Tant mieux si elles sont supérieures, tout le monde y gagne. Bien que je ne sois pas dans le secret des dieux et que les politiques actuellement en place doivent être révisées, elles peuvent peut-être même vous valoir un meilleur traitement salarial. Ce sera à vous de voir.
Vous avez raison de dire qu’un corps humain au Maghreb, en Terre de Feu ou ailleurs est le même. Si vous avez bien lu les points expliqués sur la plateforme électorale de Jean-François, il sera ravi en tant que premier ministre, et tout la population avec lui, que des médecins étrangers postulent sur des postes disponibles puisque le Québec en a besoin. L’actuel gouvernement libéral semble y avoir ajouté un volet politique non souhaitable qui complique la donne. Néanmoins conscient des ratés cumulatives de notre système de santé, J-F Lisée entend simplifier les choses et ces dites choses ne relèvent pas du fédéral. Donc en principe la simplification et la mise en opération d’un nouveau système devrait se faire dans un avenir rapproché une fois qu’il sera élu et que le PQ pourra travailler d’abord pour le peuple et non avec le but premier de satisfaire les grandes corporations.
Beaucoup d’immigrants arrivent avec des diplômes achetés… Si vous le voulez monsieur lisée les Québécois de souche peuvent s’acheter eux aussi des diplomes de la sorbonne ou autre université reconnues… Personnellement j’ai particulièrement honte de voir nos universitaires sur l’assurance chômage par manque d’emploi … j’ai particulièrement honte de voir une société que nous disons riche étouffer nos étudiants par les dettes et par dessus tout… une élite politique qui par le passé a fait en sorte que la qualité de l’enseignement soit aussi suspecte … Nous pouvons avoir honte collectivement de voir notre système éducatif qui ne forme pas des citoyens mais bel et bien des futurs consommateurs puisque le questionnement est évacué de notre plateforme éducative …
Je suis sidérée à la lecture de certains commentaires suite à votre exposé—Pour ceux qui disent avoir honte, Il faudrait peut-être s’informer avant de parler de nombre d’immigrants— Il y a Guillaume Marois démographe qui est allé en commission parlementaire sur l’immigration, il a déposé un mémoire sur la question—…. Je pense qu’il faut savoir étudier les arguments avant de dire que nous avons Honte de parler de nombre etc…
M. Lisée, quant au racisme, j’espère que vous voyez ce qui se passe et se dit ces temps-ci car selon certains immigrés (racisés) le racisme contre les blancs n’est pas du racisme– Ils ont demandé au PLQ une commission sur le racisme systémique— Il faut arrêter ces conneries qui se propagent en Europe également—Avec de tels discours, on peut se demander qui est raciste??
Bien, plusieurs commentaires sont dans la ligné du clientélisme, mais comment faire autrement, la compétitivité pour attirer et retenir les meilleurs est un couteau à deux tranchants.
Et personne ne cherche à explorer des alternatives basées sur des fondamentaux qui débloqueraient cette impasse qui s’aligne parfaitement avec la compétitivité du meilleurs prix à la Wall Mart dont nous savons comment ils obtiennent les meilleurs prix, dont les québécois moyens plus ou mons éduqués es, exploitation oblige, profitent des 10, 25 sous de rabais, faites le tour pour une pinte de lait.
Wall Mart et sa basse qualité participe grandement du gaspillage des ressources, tout comme coca cola qui dilapide l’eau de populations mexicaines, facile, ils vont dans des endroits ou les populations ignorent tout des promesses occidentales.
Et maintenant, le saumon transgénique, bien sûr, la compétitivité non faussé, l’étiquetage est un péché, pour nous assurer un avenir de totale opacité et du passé. L’histoire à l’école, une aberration, Google nous donnera toutes les réponses. Jusqu’au jour, ou oups!, mais où est passé l’info ? Il me semble que l’info est bizarre ! Nous devons nous assurer qu’ il y est en bibliothèque un certains nombres d’ouvrages de chaque oeuvre quel qu’elle soit. Imaginez un BUG qui fait disparaître des informations sur L’Évolution , il n’y a pas de musé à chaque coin de rue, L’Histoire, etc……. La connaissance est un bien universel et appartient à l’ensemble de l’humanité.
Et puis toutes les ethnies apportent quelque chose à l’Humanité.
La pharmaceutique a été guidé par des chamans , mais cela est passé sous silence. Mais elles sont sans reconnaissances et sans respects.
Mais sur le plan anthropologique et des alterations de la conscience, je vous conseille ce petit livre
très instructif. Pour s’élargir l’esprit.
Le serpent cosmique
L’ADN et les origines du savoir
par Jeremy Narby
GeorG Éditeur
ISBN 2-8257-0495-4
Sur un autre plan, de l’éducation*, le mouvement humanisant fait un travail remarquable.
Ne rien rejeter, mais tout examiner (Krishnamurti)
* L’ éducation c’est s’ouvrir sur nous mêmes et sur l’univers.
Je voudrais voir l’univers , pas le posséder.
Et nous avons deux fondamentaux qui peuvent ouvrir, libérer ou……….
Avis aux dogmatiques, et comment les reconnaître, c’est facile quand on voit l’ensemble.
Et l’histoire est un Grand Enseignant.
L’immigration, le sujet délicat qui inspire les libéraux de Couillard pour une législation liberticide qui identifie du racisme partout.
La candidature de JFL va s’affirmer sur la question en considération de plusieurs aspects.
1- une nation francophone minoritaire (la nôtre) dans un pays comme le Canada n’obtient que plus ou moins de la considération de la part des immigrants. Plusieurs vont partir pour l’Ouest, Toronto lorsque non francophones d’au moins une deuxième langue comme les gens en provenance du Maghreb parce que pourquoi supporter la contrainte de vivre avec deux langues, le français et l’anglais? D’autant que l’anglais en se réimposant dans Montréal avec l’immigration non francophone et l’exode des franco de souche ou assimilés vers les rives Nord et Sud, ici Mtl ou à Toronto, le français devient quantité négligeable.
2- Le regard sur les droits légitimes envers les immigrants sont obscurcis par la surenchère multiculturelle fédérale qui se sert du multiculturalisme pour faire des Québécois une communauté canadienne parmi d’autres au détriment de leur caractère de nation historique et légitime. Au moment où en Europe existe une crise de l’immigration du fait d’une partie des immigrants musulmans à vouloir importer leurs coutumes et pratiques religieuses strictes en France ou en Belgique et partout. Il est évident que le Québec n’y échappe pas non plus à cette problématique de l’apparition de modes de vies divergents.
3- L’immigration qui s’investit dans la sphère religieuse va rejeter l’importance des libertés occidentales tel la liberté d’expression, l’égalité homme-femme, le droit d’être gai et transgenre, la liberté de conscience et même la diversité des cultes.
D’importance de sortir de catégories fumeuses comme l’islamophobie, le fascisme à tout vent pour faire taire lorsque plusieurs rappellent que la laïcité se détermine comme la voie qui a permis l’éclosion de la philosophie libérale des lumières en réduisant à la vie privée l’exercice des cultes donnant au 19ème siècle l’éclosion des conditions de l’importance accordée à l’économie, l’exercice démocratique par le contrat des élus avec les citoyens, le développement des sciences, le développement des droits des individus et de l’auto détermination des nations. On ne transige donc pas avec la laïcité.
Les néolibéraux et multiculturalistes croient que le marché de la consommation va emporter la tentation fondamentaliste chez les communautés serrées de l’immigration. Selon tous les signes actuels en considération du port du voile portée par de jeunes filles, rien n’indique que la voie identitaire religieuse est confronté sérieusement par le marché et le consumérisme. Des quartiers complets en France ne vivent plus selon la culture historique et établie au fil des siècles entre Jeanne d’Arc, Napoléon, De Gaulle; la continuité discontinue mais continuité entre la France gallo-romaine, franque, médiévale puis révolutionnaire imprégné par le latin romain, le christianisme et le développement des libertés civiles. Le multiculturalisme avoué ici ou inavoué en France laisse des marques problématiques sur la cohabitation civile bien au delà du terrorisme qui lui ne frappe pas à chaque mois. Dans le multiculturalisme, la nation disparaît au profit des communautés comme voulu par la constitution canadienne. Ne subsiste que les individus et les communautés. Les candidats péquistes qui voudront évacuer ces réalités sauront des adeptes inavoués du communautarisme canadien comme le dirait M.B.Côté connaisseur de ces questions.
Nul doute que dans le cadre musulman, il y a un caractère identitaire nourri par l’injustice palestinienne entretenue depuis 70 ans sous le prétexte d’un préjugé très favorable envers l’État israélien, une mobilisation culturelle très forte contre le souvenir des colonialismes européens qui ne concerne pas les Québécois. Nul doute que le groupe des musulmans d’origine laïque n’en n’existe pas moins. N’empêche que de voir l’islam politisé servir à nourrir un ressentiment politique et culturel créé l’actualité beaucoup trop pour ne pas revenir à la laïcité qui seule dédramatise les enjeux religieux et y compris politiques au nom de la paix civile. Les Québécois n’ont pas à subir les conséquences des actions guerrières des États-Unis et de la France.
4- JFL, comme partout maintenant et au Québec on en sait quelque chose depuis la crise linguistique de ST Léonard en 1969, l’insécurité culturelle des nationaux natifs s’universalise partout aux États-Unis y compris comme en Europe. Cela serait laid, immonde, fasciste et monstrueux de le dire et pourtant sachons voir l’universel chez l’humain, pas que des occasions de sursaut moral, également et que l’on soit de quelque origine, nous sommes conflictuels, aspirant à la domination, prédisposés au mépris et à la tentation réalisée de séparer le monde entre supérieurs et inférieurs.
On peut être d’origine chinoise, pakistanaise, française de France, britannique, algérienne et aussi mépriser les nationaux autochtones. L’étiquette qui voudrait que seul l’occidental, le natif, le blanc soit raciste et xénophobe est grotesque. l’humanité est une quant à son espèce et indépendamment des origines religieuses et nationales, celle ci peut faire du bien ou du mal, du bon et du mauvais.
L’insécurité culturelle et linguistique des Québécois lorsque non refoulée consiste a déterminer une partie de notre problématique liée à notre subordination. Et ce n’est pas l’affichage absolu de l’esquive de la chose qui va y changer quoi que ce soit.
L’immigration n’est pas qu’une question d’attitudes à sens unique pour l’immigrant où celui ci n’aurait qu’à s’insérer dans le marché canadien ou québécois afin de connaître l’intégration. Cela c’est la voie béatifiée de la cour suprême du Canada et des libéraux provinciaux et fédéraux.
L’immigration pure et le communautarisme donnent et donneront dans le pire du possible: un Canada des îlots féodaux où le Québec ne serait plus qu’un grain de sable.
Nous vivons dans une civilisation qui est unifié profondément par le grand marché au point où la démocratie représentative un jour en sera passé par pertes et profits.
L’engagement de JFL pour être chef du PQ devrait considérer ces aspects et phénomènes qui sont ignorés normalement parce que non corrects.
Reste à voir, si avant les problèmes en cascade de demain, des hommes et femmes politiques sauront voir clair au lieu de pratiquer le consensuel creux et vide?
Le minimum évidemment de la question migratoire consiste à baisser l’immigration annuelle et de favoriser l’apprentissage du français dans des cours et de maintenir une fonction publique laïque considérant les droits acquis dans la mesure que le port des signes ostentatoires reste encore peu élevé dans notre fonction publique québécoise.
Mais il faut prévenir et empêcher que le Québec suive les traces de la France sur le plan de populations séparés culturellement entretenant la cohabitation du dialogue des sourds.
Dire ce qui inquiète, malgré les étiquettes péjoratives de xénophobe pour nier les problèmes.
Oui, j’ai honte du peuple québécois qui ne réalise pas , qui ne veux pas réaliser que l’immigration est un racKet mondial de la part des pays occidentaux. Nous qui ne voulons voir notre vrai visage. Même la jeune génération est dominée par le consumérisme étourdissant. Qui engendre les violences ailleurs au nom d’un mode de vie……….
Et maintenant, pour terminer le travail d’aliénation, l’individu entrepreneur en compétitivité pour les parts de marchés ici et ensuite ailleurs pour s’enrichir encore plus, n’ayant pas compris que ce système économique n’est qu’un système pré-arrangé par quelques grands conglomérats au-dessus de la mêlé qu’ils ont initiés dans le temps. à la façon mafia. Avec leur slogan débile du gagnant gagnant ou de la compétitivité non faussée……la main invisible, et surtout , les US nous défendrons contre tout notre mode de vie, comme si les états-uniens ne vivaient pas les mêmes choses que dans tout pays, selon leur niveau économique et culturel respectifs. À chacun de régler ses propres aberrations. Bien sûr, nous devons échanger, car l’autre est notre meilleur critique, dans la mesure qu’il touche au réel et non à de quelconque mythe. Le mythe a sa place dans l’inconscient, certaines thérapies semblent l’indiquer, sur le point d’être confirmer. Questions d’années. Mettre les choses à leur juste place point. Comme le moine, avant l’illumination et après je vais chercher l’eau à la source, l’illumination n’est qu’une expressions parmis d’autres des dimensions de la vie, rien de plus rien de moins, mais comme la recherche de la jouissance sexuelle, elle peut devenir un enjeu de pouvoir si mal compris.
Les technos n’améliorent en rien nos modes de vie passablement rétrogradé par les politiques clientélistes, elles sont un trompe l’oeuil quand à leur promesse d’améliorer l’être humain*, mais assèchent dramatiquement les ressources et dégradent systématiquement les environnements, nous sommes plus de 7 milliards, en 50 environ 9 milliards, et nous voyons des dégradations causées par les guerres d’intérêts, une mauvaise planification de l’exploitations des ressources toujours pour les mêmes raisons devenus parfaitement stupides, les intérêts pour plus de profit sans partage. Les dernières promesses d’aide iront dans les même siffonoires. Vous savez le fameux ruissellement des richesses vers le bas, le ruissellement, on rit de qui ?
Ce sont toujours les mêmes joueurs en place.
Albert Jacquard nous en averti: oui à toute la connaissance, non à toute les réalisations.
Continuer à avoir le souci de la vérité.
Zut ! Il y a une coquille dans le tout dernier paragraphe !
J’ai honte que le PC ait tout fait pour faire passer une charte xénophobe et raciste aux yeux de toute l’Amérique, et aux yeux même de toute la planète. 18 mois au pouvoir, et le PQ a réussit à discréditer notre Nation, au point, à toute fin pratique, de la tuer.
En plus, le PQ, pendant son illustre passage au pouvoir, a tout fait pour faire passer une loi pour tuer les gens!!!
En plus, lors de son illustre passage au pouvoir, le PQ a traité la souveraineté comme une maladie honteuse.
Bel héritage. J’espère, monsieur Lisée, que ce n’est pas ça que vous appelez un »osti » de bon gouvernement.
La majorité des immigrés sont formés à même les fonds publics québécois à l’anglais. La passe est très simple. Tout immigré qui entre ici avec un statut temporaire peux aller dans le secteur public anglophone. Une fois là, il demande son statut permanent, et il reste dans les secteur public anglophone, parce qu’il y est déjà. Belle passe, non? La saviez vous celle-là, Monsieur Lisée.
La langue française au Québec est synonyme de gauchisme, chialeur, paresseux, imbécile, et j’en passe. Le drapeau du Québec est absent, et quand il est présent, c’est lors des manifestations de crapules pour revendiquer $$ plus de l’État.
L’anglais a le vent dans les voiles. L’anglais au Québec et ailleurs est synonyme de prospérité, d’avenir, de richesse financière individuelle. Le drapeau du Canada, on le voit partout sur les sièges sociaux, sur les grands hôtels …
Les diplômes d’immigrés, qui plus souvent qu’autrement ne valent pas un papier de toilette, ne doivent pas avoir un passe droit facile. Je connais un tas d’immigrés qui travaillent comme ingénieurs, médecins, architectes, etc. Les diplômés immigrés qui sont dans les taxis ou qui livrent des pizza, ils sont probablement exactement a leur place.
Je ne pense pas, Monsieur Lisée, que vous ayez ce qu’il faut pour être un »osti » de bon premier ministre. Je ne vois, en fait personne qui serai un excellent premier ministre séparatiste. Peut-être Aussant. Mais, il ne veut pas. …. Les autres sont morts, où, il ne veulent pas, ou ils ne veulent plus.
Le Québec a besoin d’un PM très fortement séparatiste, très nationaliste, très pro langue française, et surtout très à droite. Un PM qui va faire comprendre à la bande de paresseux revendicateur à la gomme baloune francophone du Québec, qu’ils doivent prendre leurs responsabilités individuelles, et aller travailler en français. Faire de l’argent individuellement en français.
C’est vrai que l’immigration est d’abord politique.
Une des choses importantes à retenir des entrevues de Marine LePen, lors de son passage chez nous, c’est sa réponse aux questions sur l’immigration.
Elle n’a pas eu peur de dire que l’immigration est d’abord utilisée pour influencer à la baisse les salaires des nationaux de toutes les classes de travailleurs et de professionnels mais particulièrement des classes les plus laborieuses.
Avant d’avancer des chiffres sur l’immigration à venir, il faut revoir la condition de ceux qui sont déjà chez nous, apprendre de leur expérience, de leur situation professionnelle, économique et sociale et développer une politique d’immigration conséquente avec nos valeurs « officielles ».
Il y a toujours eu, jusqu’à maintenant, une taille de géant entre « les bottines et les babines ».
Il faudrait faire en sorte que « les bottines suivent les babines » comme dit le dicton.
Pour mémoire :
Dans l’après-guerre, les artisans et les ouvriers de la construction d’origine italienne et portugaise ont été utilisés pour réduire les prétentions salariales des artisans locaux qui avaient gagné leurs gallons et une grande réputation dans la conception et la construction de nos immeubles institutionnels, églises, cathédrales, écoles, hôpitaux, hôtels, édifices gouvernementaux et, bien sûr, constructions résidentielles, etc.
Résultat :
Les ouvriers italiens et portugais ont été exploités à un point tel que les artisans locaux n’ont pas encouragé leurs fils à poursuivre leur métier qui se transmettait de père en fils depuis de nombreuses générations.
Il a fallu l’avènement des syndicats dans les années ’60 et ’70, avec les violences de pénible mémoire, pour que les salaires reprennent un niveau intéressant pour les ouvriers et redeviennent attrayants pour les gens de métiers.
Au milieu des années ’60, le virage brusque dans l’éducation, des écoles de villages aux polyvalentes, la création des CEGEP, la valorisation de la formation universitaire, a entraîné une pénurie de professeurs détenant un niveau de formation universitaire.
Nous étions peu nombreux à détenir un baccalauréat en éducation. Notre baccalauréat comportait 15 années de scolarité. L’échelle salariale était basée sur le nombre d’années de scolarité.
On a donc importé des universitaires.
J’ai enseigné, entre autres, avec un juge et une pharmacienne d’origine haïtienne, un avocat d’origine libanaise, un autre d’origine tunisienne. Ils étaient de la première vague d’immigrés professionnels.
Le commun dénominateur était, à la base, un diplôme de baccalauréat. Les immigrés en provenance de communautés francophones détenaient le baccalauréat français.
Or, dans le système français, les enfants étaient déjà pris en charge dans des jardins d’enfants et des maternelles à partir de l’âge de 2 ans.
Leur baccalauréat comptait donc une année de moins que le nôtre.
On a alors modifié l’échelle salariale avec comme référence non plus le nombre d’années de scolarité mais le diplôme.
On a évidemment retenu comme équivalence au baccalauréat le nombre d’années de scolarité le moins élevé.
On a tous perdu $500.00 de salaire, du jour au lendemain. À l’époque, le salaire à l’entrée pour un baccalauréat était de 6 000.00 $ par année.
On venait donc tous de prendre une réduction salariale de 16% avec évidemment une diminution proportionnelle des avantages sociaux.
À partir des années ’70, on a commencé à recruter des médecins à l’immigration, pour combler la pénurie engendrée par l’avènement de la carte soleil.
Presque sans exception, ils provenaient de pays en développement, les plus pauvres de la planète.
Tout, dans notre système, était luxe pour eux. Leurs critères de satisfaction reposaient sur un seuil beaucoup plus bas que celui de nos locaux habitués par nos dévouées communautés religieuses à être entourés des meilleures conditions de formation et de pratique.
Nos professionnels de la santé réclamaient du gouvernement l’avant-garde dans les soins et les services hospitaliers.
Les coûts ont rapidement fait exploser les budgets et les gouvernements ont bien tenté de se servir de l’arrivée de candidats moins exigeants pour en venir à bout, mais sans succès.
Les diverses corporations de médecins spécialistes et généralistes ont serré les rangs et imposé leurs règles d’admission à la formation et à la pratique.
Leurs privilèges sont toujours en vigueur avec les conséquences dramatiques que l’on connaît.
J’ai connu personnellement un cardiologue réputé dans son pays d’origine qui était gérant de plancher chez Pascal.
Sa femme, médecin pédiâtre, avait repris ses études dès leur arrivée, celles-ci étant plus courte que la cardiologie. Ensemble, ils comptaient que lui aussi retournerait aux études dès qu’elle aurait un emploi.
Mais voilà, ses études terminées, elle n’arrivait pas à obtenir un stage de résidente. Elle avait déjà été refusée une première fois et préparait son examen pour la 2e fois. Si elle était encore refusée, c’était fini. Elle ne pouvait plus appliquer pour un stage et devait faire le deuil de sa carrière et, par conséquent, de celle de son mari, sans compter le deuil des épargnes qu’ils avaient investis dans ses quatre ans de formation et des revenus qui leur permrettraient de soutenir la famille restée au pays.
Un autre, chirurgien de son métier, avait réussi à obtenir un poste d’assistant en salle d’opération dans un des grands hôpitaux de Montréal. Il occupait ce poste depuis 4 ans, soit le temps de refaire ses études. Il devait maintenant soumettre sa candidature pour un stage de résident.
Après le 2e refus, il avait dû quitter même l’emploi qu’il occupait à la satisfaction de ses patrons depuis 4 ans.
Au début des années ’80, j’ai fréquenté un couple de réfugiés polonais. Elle était économiste de carrière internationale, il était avocat spécialisé dans le droit du cinéma.
Ils avaient passé un an à Paris pour apprendre le français.
C’étaient des intellectuels. Pour favoriser leur intégration, ils s’étaient inscrits à des cours libres à l’université et cherchaient à rejoindre des réseaux qui pourraient les introduire dans les milieux de leur expertise réciproque.
Elle n’a jamais pu travailler. On n’arrivait pas à comprendre qu’avec la carrière et les privilèges qu’elle avait à Varsovie, elle était autre choses qu’une espionne communiste
Lui a fini par solliciter un emploi dans la communauté juive polonaise de Montréal. Il est devenu vendeur à commission d’armoires de cuisine importées de Pologne, pour un distributeur de matériel de construction.
Compte tenu de l’histoire de leurs familles respectives durant la guerre, ils jouissaient du respect de la société polonaise, y inclus les juifs polonais.
Ils n’avaient jamais été inquiétés par le régime communiste pour participer à la délation. Lorsqu’ils ont senti l’étau se resserrer autour d’eux, ils avaient préféré fuir et demander l’asile politique plutôt que de compromettre qui que ce soit autour d’eux.
On m’a dit qu’ils étaient rentrés en Pologne après la chute du mur de Berlin.
De 1984 à 1995, j’ai vécu de façon presque continue à Dakar au Sénégal, en poste pour diverses entreprises canadiennes et africaines.
Mes amis sénégalais m’on souvent demandé qu’est-ce que je pensais de leur désir d’encourager l’émigration de leurs enfants, au Canada.
C’étaient des familles qui vivaient modestement, dans nos termes, mais dont l’influence et le statut étaient acquis depuis des siècles non seulement dans la société sénégalaise mais dans la société africaine, en général.
Elles étaient de celles qui ont levé des armées, au XVIe siècle, pour combattre la colonisation, l’esclavage et la traite des noirs.
Lorsque je leur répondais « vous savez, la Canada n’est pas exactement le pays dont vous rêvez. Vos enfants n’auront probablement jamais, là-bas, la vie qu’ils pourraient avoir ici, même avec des moyens beaucoup plus modestes », ça les faisait rire.
Ils ont fini par dire « Michèle ne veut pas qu’on aille au Canada ».
Plusieurs de leurs enfants sont venus faire leurs études dans nos universités. La plupart sont rentrés.
Dernièrement, l’une d’elles a immigré chez nous avec son mari, lui-même gradué de nos universités, et leurs enfants.
Alors que je demandais au mari pourquoi il avait ramené sa famille ici, il m’a répondu « pour que nos enfants aient de meilleurs chances de réussite dans la vie ».
Je me suis alors emportée, je l’ai regardé en plein dans les yeux et je lui ai répondu : « je ne veux plus jamais t’entendre répéter ça à moins que tu veilles finir chauffeur de taxi à Montréal-Nord. Tu es un haut fonctionnaire international des Nations unies et tu travailles dans un de leurs organismes à Montréal. »
En le disant, j’ai réalisé qu’il était là, notre problème. Dès qu’ils nous parlent de se sacrifier pour leurs enfants, ils n’existent plus dans notre regard ni dans nos plans. On s’en occupera à la prochaine génération.
Le soir où le ministre McCallum nous annonçait l’arrivée de 15 000 réfugiés syriens, j’étais dans un taxi. Rompant le silence, le chauffeur me dit : « Vous savez madame, dans mon pays, l’Algérie, j’étais médecin depuis 20 ans lorsque j’ai émigré ici. On manque de médecins de famille mais nous qui le sommes, on ne peut entrer dans la profession. »
Avant de parler de chiffres, en nombre d’immigrants, il faut d’abord élaborer une politique d’immigration claire et honnête, honnête à notre égard, honnête à l’égard de ceux qui ont répondu à notre accueil dans le passé et honnête à l’égard de ceux auquel, dans l’avenir, on fera miroiter une vie meilleure parmi nous.
J’appuie le principe de définir une politique de l’immigration et de fixer le nombre d’immigrés accueillis chaque année au niveau du seuil que notre société peut intégrer dans un cadre offrant les conditions d’épanouissement professionnel, économique et familial représentées aux candidats.
Le seuil pourrait varier dans le temps, selon les fluctuations des conditions de vie dans notre société. Je ne crois pas qu’on doive l’établir de façon fixe ni anticipée. On peut le voter annuellement ou, tout au moins, pour une période déterminée.
Les immigrés ne doivent plus être instrumentés pour les seuls intérêts économiques des lobbies corporatifs au détriment de leurs droits fondamentaux inscrits dans nos Chartes des droits et au détriment de nos propres droits à vivre en harmonie avec ceux qu’on accueille chez nous.
Vous tracez ici, une ébauche qui pourrait devenir un canevas de travail.
Vous devriez écrire des articles sur ce sujet! Vous exprimez de façon simple, claire et bien argumentée ce que j’ai moi-même observé.
Espérons que plusieurs, en vous lisant, ouvrirons leur esprit pour comprendre qu’il est urgent de sortir de nos complexes de francophones assiégés. Je ne pense pas qu’on y arrivera par le seul effort et la bonne volonté individuelle et qu’il faudra que les gouvernements comme employeur et législateur donne l’exemple pour un changement de culture. Et je pense qu’on pourrait y arriver.
Souvenons-nous de la transformation qui s’est opérée au Québec par rapport à l’intégration des femmes dans les différents champs d’activités professionnelles et de métiers autrefois considérés masculins! On dira certes que la vieille discrimination sexiste est loin d’être disparue, mais des pas énormes ont été franchis et surtout, une conscience sociale s’est instaurée pour encourager une culture d’égalité entre les hommes et les femmes. Or, je me dis : pourquoi collectivement ne pourrions-nous pas comme collectivité développer une réelle politique d’action positive vis-à-vis les autochtones et les néo-québecois?
Bonjour monsieur Roy,
Merci pour votre appréciation.
Au sujet d’une politique pour l’intégration des autochtones, lors d’une dernière rencontre des « OUI QC j’ai proposé une approche qui nous ramènerait d’abord aux sources de la plupart des familles québécoises, soit le métissage des hommes blancs avec des femmes autochtones.
Les généalogistes de Gaspésie ont publié une liste de 400 noms des premiers français qui ont épousé des femmes autochtones, tel qu’il apparaît aux registres des notaires de l’époque.
Au lac St-Jean, ils en ont relevé 600, aussi à partir des registres des notaires.
Je suis assez certaine qu’il en sera de même dans la plupart des autres régions.
Je fais un peu de généalogie depuis 15 à 20 ans.
Avec le temps, j’ai constaté que, à un moment ou l’autre au cours des générations, mes 4 lignées généalogiques étaient métissées à de multiples reprises.
Les noms de famille sont français par patrilignage mais les contrats de mariage sont clairs.
Lorsque la femme est fille de chef, on lui indique un prénom mais lorsqu’elle est d’origine modeste, on l’appelle simplement l’indienne parfois même la sauvagesse.
Parfois, on indique la tribu ou la nation.
Les Métis du Manitoba au temps de Louis Riel étaient presque tous originaires du Québec.
La région de Lanaudière, St-Jacques-de l’Achigan, Ste-Anne-des-Plaines, Terrebonne, l’Assomption, en a fourni beaucoup.
La grand-mère maternelle d’Ambroise-Dydime Lépine, le principal lieutenant de Louis Riel en 1769, était de la tribu des Chippewa. Sa mère était donc de la nation des Métis.
http://www.biographi.ca/fr/bio/lepine_ambroise_dydime_15F.html
Son père, Jean-Baptiste Lépine, était né à St-Jacques-de-l’Achigan.
La tribu des Chippewa occupait une grande partie de la Vallée du St-Laurent, la rive nord des Grands Lacs, le sud des Territoires du Nord-Ouest et le centre nord des États-Unis.
Voici la carte:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ojibw%C3%A9s#/media/File:Ojibwe_Language_Map.png
C’était une nation amie des français.
Je pense que si nous partons de nos liens de parenté, pas individuels bien sûr mais collectifs, de nation à nation, il sera plus facile de trouver des terrains d’entente pour une reconnaissance mutuelle.
L’Histoire devrait nous rapprocher.
Je suis heureux de voir ces éléments bien inégrés d’une politique d’immigration et de lutte contre le racisme.
Je suis impatient de voir vos autres propositions à venir au cours du déroulement de la course à la chefferie.
En ce qui concerne le racisme, il faudrait souligner et s’attaquer au racisme à l’égard des francophones. Autant ce qui vient du ROC que de l’intérieur du Québec. Mes enfants habitent à Montréal et le constatent régulièrement. En partie, parce ce que nous ne nous affirmons pas nous-mêmes et que le premier réflexe, pour les francophones, doit être d’accommoder les autres. Raisonnablement ou non.
J’ai honte. Comme Québécois, j’ai honte chaque fois que je rencontre un Juda de la politique du parti Québecois qui dénigre les francophones de source du Québec au dépend des immigrés que les politiciens libéraux eux accueillent à bras ouvert sur les 5 prochaines années dans différentes circonscririons du Québec pour s’assurer leurs votes biaisés aux élections. Allume tes lanternes Lisée, la très grande majorité des immigrés, je dirais plus de 95% ne veulent absolument rien savoir du partie Québecois, de la langue française, les seuls choses qui les intéresses : faire le plus de frics possibles, faire 10 fois plus d’enfants que les Québecois de sources, profité de notre système gratuit d’éducation, aide sociale, de nos hôpitaux surchargés, etc.. Sur msn.com j’ai lu dernièrement qu’en Belgique un groupe d’émigrés Syriens ne voulait rien savoir des États -Unis qui était immédiatement prête à les accueillir pour aller au Québec car le système de santé déjà surchargée est gratuit. Point à la ligne Lisée. Les émigrés se foutes de notre gueule, il a environ deux semaines un émigré arable dans une Fripperie dans l’arrondissement Saint-Laurent de Montréal que j’avais frolé son bras pour prendre un article sur un tablette m’a dit d’un air plus qu’arrogant : Touches moi pas je ne veux pas que tu me transmettres tes microbes. Le parti Québécois vous avez déjà assez eu d’un Judas! Oui Francois Legault l’a royalement foutu la merde au Partie Québecois, depuis qu’il ce comporte comme Dieu à la CAQ vous êtres le Parti Québecois continuellement dans l’opposition à cause de lui. Le Parti Québecois rendez vous service montrez lui la porte à ce deuxième Juda, lui qui d’un geste plus que indigne s’en ai pris à PKP, sur c’est avoir lors de la course à la chefferie. Le parti Libéral du Québec devait être mort de rire. Le Parti Québecois vous avez passé pour des Bouffons à cause de Jean Francois Lisée. Comme une ex ministre a dit Tu t’es tiré dans les pieds Jean Francois Lisée. Oui mettez le à la porte!
Paul Corbeil
Saint-Joseph de Mékinac, Trois-Rives.
Paul, tu devrais plutôt avoir honte de ton message absurde rempli de fautes et de sophismes. Ta source d’information est MSN, c’est ridicule… Puis tu fais la démonstration de ton racisme en tentant de généraliser une question complexe à partir d’un seul exemple de ta vie personnelle. Apprends à écrire et surtout à penser avant d’écrire des idioties sur le blogue d’un politicien intellectuel brillant comme Lisée.
Traditionnellement généreux, le Québec a le dos large en ce qui a trait à l’immigration. Toutefois, la générosité ne remplace pas la capacité collective d’accueillir et d’intégrer. Le Québec ressemble de plus en plus en un corridor de passage vers ailleurs: de nombreux nouveaux venus posent le pied ici dans l’espoir de gagner les USA. Si nos processus de sélection des nouveaux arrivants doivent viser à faire du Québec une terre d’asile plutôt qu’un tremplin pour des cieux meilleurs, nos efforts d’intégration doivent être multipliés. Deux urgences: les cours de langue et la reconnaissance des diplômes et des expériences professionnelles.
L’apprentissage du français suppose un effort considérable pour l’immigrant; la transmission de la langue par les institutions et enseignants exige que le gouvernement lèvent les contraintes budgétaires et administratives qui. Vont à l’encontre de l’effort dramatique que nous devons déployer collectivement pour attirer, intégrer et retenir les hommes, les femmes et les enfants venus d’ailleurs, qui se sont laissés attirer et qui ne demandent pas mieux que de rester avec nous.
Quant à la reconnaissance des diplômes et des expertises, c’est à mon tour, Jean-Francois Lisée, d’avoir honte. Nous nous comportons comme un peuple aseptisé, vertueux, sans tares qui se met ã l’abri de la contamination. Le cas des médecins est pathétique: si on n’a pas étudié la médecine dans les trois universités québécoises qui l’enseignent, on ne vaut rien, d’où qu’on vienne, quelque expertise qu’on présente. Pour qui nous prenons-nous?
Pierre Boucher
l’apprentissage dy drançais n’est pas tout, loin de là. Ainsi, après 2 ans, 30 % de nos immigrants français sont repartis…
Une position claire et réfléchie basée sur l’expérience et la compréhension du problème.
Beaucoup d’immigrants arrivent ici et réalisent qu’ils doivent parler et français et anglais pour pouvoir travailler ici.
Et si nous leur demandions si ils n’ont pas un peu l’impression d’avoir été trompés par les représentants du gouvernement fédéral?
Et si nous renforcions le droit de travailler ici en français? Ne serait-ce pas une bonne politique pour ces immigrants francophones qui ne trouvent pas travail, entre autres parce qu’ils ne maitrisent pas l’anglais? Ne serait-ce pas là une raison pour ces immigrants d’appuyer le PQ?
JFL pense qu’un contrôle par « le nombre » et la « sélection » en fonction de critères de préparation professionnelle et de la demande des employeurs + la langue serait le début de la solution pour l’intégration des nouveaux et anciens arrivants (néo-québécois) communément appelés ‘immigrës » ( même s’ils ou sont au Québec depuis 40 ans ou plus et même s’ils et elles sont né.es au Québec ). Encore de nos jours, il s’agit qu’un québecois ou une québécoise ait la peau brune ou colorée pour que mon oncle et ma tante, pour être gentils lui demande: « Tu viens d’où? »
Est-ce exacte que les néo-québécois professionnels (avec études universitaires et spécialisations) seraient sous-employé.es dans le champ de leur spécialisation pour des raisons de francisation? Ils et elles sont sous-employé.es, c’est un fait. Par contre, tous et toutes les néo-québecois de mon entourage qui sont des ingénieurs, des avocats, des infirmières spécialisées, des chimistes etc. connaissent fort bien le français et même plus, leurs diplômes et leurs études ont une reconnaissance officielle et pourtant aucun d’entre eux et elles n’ont trouvé d’emploi dans leur champ de spécialisation et même plus, c’est une exception lorsqu’il ou elle arrive à être retenu.e pour passer une entrevue? De sorte que la petite note suivante « À noter que seulement les candidats sélectionnés seront contactés pour une entrevue. » De sorte que les employeurs, même s’ils affirment ne faire aucune discrimination en regard du sexe et/ ou des minorités visibles, dans la pratique n’ont aucun compte à rendre à personne et peuvent toujours prétendre qu’ils choisissent les meilleurs pour leurs entrevues.
Alors, est-ce à dire que les néo-québécois seraient « sans emplois »? Pour ma part, ceux et celles que je connais sont tous et toutes au travail! Et oui, au salaire minimum dans des jobs de la restauration, d’entretien ménager et de services d’entretien des chambres des grands hôtels. Bref, nos contemporains néo-québécois si spécialisés soient-ils se retrouvent en minorité dans des emplois équivalents à leur champ de spécialisation. La majorité d’entre eux se retrouvera, les uns dans les jobs de cheap labor et les plus chanceux dans des jobs techniques où il y a un manque de main d’oeuvre! Par exemple, l’ingénieur forestier néo-québécois trouvera difficilement un emploi comme ingénieur, même s’il est super-spécialisé… mais s’il cherche un travail comme technicien en foresterie dans des régions isolées et éloignées! C’est autre chose!
Y a-t-il des remèdes à cette culture de donner priorité aux professionnels « québécois » et de systématiquement marginaliser les candidatures des professionnels néo-québécois? Arrêtons de cacher le problème comme étant fondamentalement lié à la francisation… Les immigré.es scolarisées qui ont fait des études supérieures apprennent rapidement le français et l’anglais de sorte que la majeure partie d’entre eux seront bilingue ou trilingue après 1, 2 ou 3 ans qu’ils sont au Québec. Le problème de francisation qui sont mentionnés est réel, mais il s’applique au couche de néo-québécois qui sont peu scolarisés à leur arrivée ou avec une formation tecnique qu’ils pourront exercer même s’ils connaissent très peu le français ou l’anglais (par exemple je connais un arabe qui est dans cette situation, c’est un excellent informaticien et il a réussis à se faire embaucher).
Comment donc changer cette culture de discrimination vis-à-vis de la « matière grise » néo-québécoise spécialisée? JFL mentionne des mesures que gouvernement pourrait mettre en application. Oui, quoique l’approche de limiter les nombres et de sélectionner en fonction de la demande ne me semble pas répondre à la problématique de discremination que rencontrent les néo-québécois spécialisés rendus sur place. Je crois que le plus gros employeur du Québec, la fonction publique et para-publique et les sociétés d’État devrait être celui qui en premier donne l’exemple! DANS QUELLE PROPORTION L’ÉTAT ET SES SOCIÉTÉ ENGAGENT DES NÉO-QUEBECOIS PROFESSIONNELS SPÉCIALISÉS POUR DES POSTES QUI CORRESPONDENT À LEUR FORMATION?
Il y a dans les trois Amériques plus de francophones qu’on ne l’imagine : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/419686/les-etats-unis-en-jachere
Pourquoi ne pas offrir les frais de scolarité québécois aux étudiants des trois amériques qui viendraient étudier ici en français? Si ils peuvent faire des études universitaires en français, c’est qu’ils parlent vraiment français, ils ne se contentent pas de la baragouiner. Les frais de scolarité étant souvent prohibitifs aux États-Unis, c’est offre serait vraiment alléchante. Et cette offre attirerait des gens très scolarisé, facilement intégrables et qui parlent français, c’est ce qu’on veut.
Si apprendre le français devenait le ticket pour des études universitaires accessibles, pourrait-on même voir la demande pour les cours de français augmenter à travers les Amériques?
J’ai eu la même idée.Bien d’accord.
Pour nous convaincre d’être accueillant avec les migrants, M. Couillard a bien dit qu’il était prêt à parrainer une famille. L’a-t-il fait ? Non ! Alors il n’a pas de leçon à donner à personne.
M Lisée
Si on leur demandait la preuve de leur diplôme, nous aurions des surprises. Beaucoup de garagistes dans leur pays, qui se disent ingénieur en mécanique
M. Phillippe Jaroussault ingénieur.
Pour avoir des vraies diplômes universitaire valables; il faut la quincaillerie qui vient avec, c’est à dire des université à la fine pointe de la technologies, ce que beaucoup d’universités des pays du tiers monde n’ont pas! On ne forme pas des vraie spécialistes qu’avec de belles paroles ou de diplômes plus que fictif! C’est la société et santé publiques du Québec qui en dépend!
Paul Corbeil
Saint-Joseph de Mékinac,Trois-rires
À démontrer. À propos de que je sais. Plusieurs médecins d’autres pays ont eu d’excellents résultats aux tests du Collège des médecins. Mais on doit leur offrir un internat pour qu’ils puissent être médecins. Les jeunes de chez nous qui sortent de l’école obtiennent un internat. On refuse l’internat à ceux qui viennent d’autres pays, en trouvant différents prétextes pour ne pas donner, par exemple, un internat d’omni à un qui était spécialiste dans son pays. Des faux prétextes comme: puisqu’ils ont été spécialistes longtemps, ça fait trop longtemps qu’ils ont eu une pratique d’omni – mais on donne des internats à ceux d’ici qui ont des notes moyennes ici et qui sortent de l’école).
Et on ne donne même pas les internats même lorsque les places sont libres.
Pur racisme. Avéré. Prouvé.
J’espère qu’un de ceux-ci poursuive le Collège des médecins devant la Commission des droits de la personne.
C’est un beau texte d’une grande pertinence.
Mais, je me permets de vous signaler la présence de quelques fautes grammaticales. Comme je suis une prof de français, à la retraite, je les repère facilement.
Et une charte de la laicité