Je ne sais rien/Ne veux rien savoir. Donc: votez pour moi!

Certains candidats du Tea Party, qui ont la vogue ces jours-ci aux États-Unis, ont inspiré les petits rigolos qui présentent ce pastiche. La pub présente un candidat volontairement ignorant des questions politiques et économiques.

Cette vidéo n’existe plus

Exagéré ? Christine –je ne suis pas une sorcière– O’Donnell, candidate dans le Delaware, confirme la teneur du pastiche en demandant ces jours derniers où dans la constitution américaine on trouvait le principe de ‘the version of church and state’ (ne connaissant pas l’expression ‘division of…’). Elle se trouve dans le premier amendement. L’échange est à la fin de l’extrait, après son appui au créationnisme:

Évidemment, l’exemple vient de haut. Sarah Palin, que 42% des Américains voient comme le prochain occupant de la Maison Blanche (8% sont indécis!, 50% revoteraient Obama), a inauguré la tendance: « je ne sais rien mais je fais semblant » dans cet extrait maintenant historique:

Plus récemment, elle a déclaré que les pères fondateurs du pays (y compris l’athée Thomas Jefferson) ont fait en sorte que la constitution américaine soit fondée sur la Bible et les 10 commandements. C’est au début de ce florilège républicain:

Merci à l’alertinternaute Pierre Martin pour m’avoir signalé le pastiche.

Ce contenu a été publié dans États-Unis, La vidéo de 10h10 par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !