Jean Charest inspire Paul Piché

piché-150x150Le chansonnier engagé Paul Piché est inspiré. Il vient de mettre en ligne une petite ritournelle qui, du moins je le présume, ne sera pas particulièrement populaire dans les soirées de Noël des militants libéraux. (Cliquez sur la flèche qui suit, ou rendez-vous sur le site de PP )

Cette chanson, Jean Riant, figurait sur son dernier album Sur ce côté de la Terre, mais il a décidé de la mettre en accès libre. Pourquoi ? Notamment, explique-t-il, pour servir de musique de fond à ceux qui veulent signer la pétition demandant la démission du Premier ministre, mais qui trouvent le temps de réponse du site de l’Assemblée nationale un peu long.

Le troubadour souverainiste prévoit, dans la chanson, la démission éventuelle de son personnage, mais avise d’avance son successeur:

On va pas le gober
on a déjà donné
on a gobé, on a donné
qu’il remballe
on va pas ravaler
on a gobé et déjà donné

Les paroles in extenso, disponibles après le saut de page:

Jean Riant

il mentait en riant
il riait la plupart du temps
il mentait en riant
c’était Ti-Jean Riant
il mangeait en riant
il parlait à travers ses dents
il mentait en riant
il riait en riant
même à l’heure de dormir
allongeant le sourire
il mentait en riant
tout le monde était content

on a donné on a on a donné
on a donné on a gobé
on avale on va pas ravaler
on a donné on a gobé

il mangeait en riant
mordant de l’or de toutes ses dents
il nous mordait en riant
c’était Ti-Jean Riant
il en est mort de rire
allongeant le sourire
il est mort en riant
on est morts innocents

on a donné on a on a donné
on a donné on a gobé
on avale on va pas ravaler
on a gobé on a gobé

qui remplacera Ti-Jean
il s’appelle Henri Enrian
et Henri en riant
il ne perdra pas de temps

on va pas gober on a déjà donné
on a gobé on a donné
qu’il remballe on va pas ravaler
on a donné on a donné
on a donné on a déjà donné
on donné déjà donné
qu’il remballe on va pas ravaler
on a gobé et déjà donné

Ce contenu a été publié dans Le gag de 15h15, Parti libéral du Québec par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !