Jean Charest vaut-il une grève de la faim ?

photo_1331938_resize_article-133x150La réponse est non, évidemment. Malheureusement un citoyen québécois d’origine colombienne, Pablo Lugo Herrera, annonce au journal L’action, de Joliette, qu’il compte cesser de se nourrir à compter de ce mercredi si le premier ministre n’annonce pas 1) une commission d’enquête sur la construction et 2) un moratoire sur le gaz de schiste.

Il poursuivra son jeûne écrit-il dans une lettre adressée à M. Charest vendredi matin via sa députée péquiste Véronique Hivon,  «jusqu’à ce que vous acceptiez la volonté de la population ou je succombe à mon sacrifice». Il pense pouvoir tenir trois mois. C’est long.M. Lugo Herrera est père de quatre enfants. De grâce, cher néo-Québécois, l’entêtement politique de Jean Charest ne vaut pas que vous fassiez subir à vos quatre enfants l’angoisse de vous voir déclencher une grève de la faim, dut-elle ne durer que deux jours. Il finira bien par y avoir des élections. Vous ferez campagne contre le PLQ si ça vous chante.

En attendant, mangez à votre faim et prenez des forces.

(Merci à l’alertinternaute Pierre C. pour ce signalement.)

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !