Jean-François Lisée et l’historien Frédéric Bastien réclament la vérité sur le rapatriement forcé de 1982

Montréal, 30 juin 2016 – Le candidat à la direction du Parti Québécois, Jean-François Lisée et l’historien Frédéric Bastien réclament la divulgation de l’ensemble des documents toujours secrets, relatifs au rapatriement de la constitution du Canada de 1982.

Bastien, auteur en 2013 de « La bataille de Londres » avait révélé des interventions troublantes entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir politique dans des épisodes-clé du rapatriement. Ses demandes d’accès à l’information pour obtenir davantage de documents se sont heurtés au refus du gouvernement de Stephen Harper.

Il y a trois ans, plusieurs historiens québécois et Canadien-anglais ont appuyé sa demande, relayée par une motion unanime de l’Assemblée nationale. Trois ans plus tard, le secret reste entier sur le contenu des documents et la raison politique derrière le refus de livrer leur contenu aux citoyens et aux historiens.

« Le gouvernement Trudeau s’est engagé à être plus transparent que celui de M. Harper », a indiqué M. Bastien. « Ouvrir les archives sur le rapatriement de 1982 serait un signe tangible de cette volonté d’ouverture. »

Le candidat à la direction du Parti Québécois, Jean-François Lisée, estime que le secret entourant cet épisode de l’histoire canadienne récente n’est plus tolérable. « L’an prochain, Ottawa va dépenser une petite fortune pour célébrer le 150e anniversaire du Canada, faire grand cas de son histoire », a-t-il dit. « Ce serait la moindre des choses que l’on connaisse d’ici là la face toujours cachée de cette histoire. »

Lisée réclame d’une part du premier ministre Philippe Couillard qu’il réitère formellement la demande de l’Assemblée nationale pour l’ouverture de ces archives. Il réclame ensuite que la ministre responsable, Mélanie Joly, et le premier ministre canadien, Justin Trudeau, s’engagent à ce que ces documents soient disponibles d’ici la fin de l’année en cours.

 

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !