Jean-François Lisée officiellement candidat

Montréal, le 17 juin 2016 – C’est un Jean-François Lisée optimiste qui s’est présenté au Parti Québécois ce vendredi, accueilli par de nombreux militants et militantes, afin d’y faire le dépôt de l’ensemble des exigences requises par le parti pour être reconnu officiellement candidat à la direction du parti.

En plus de déposer plus de 2 100 signatures, dépassant largement le nombre de signatures requises (1 500), de circonscriptions (77 plutôt que 45) et de régions requises (15 plutôt que 7), il a déposé 20 000 $, soit les deux chèques de 10 000$ requis respectivement les 30 juin et 30 août. Il est le seul candidat à avoir ainsi accumulé suffisamment de dons pour régler en un seul versement le montant requis par le parti.

Heureux de l’accueil suscité par sa candidature, M. Lisée a déclaré que « les indépendantistes et les progressistes ne veulent plus perdre. Ils veulent recommencer à gagner, ce qui suppose une démarche réaliste, responsable et claire : Chasser les Libéraux. Réussir l’indépendance. Dans cet ordre! »

Les adhésions croissantes et souvent spontanées à la campagne #AvecLisée s’expliquent autant par la clarté de la démarche que par l’attrait suscité par plusieurs des propositions audacieuses formulées par le candidat depuis un mois. « On le ressent sur le terrain, notamment avec les lancements régionaux et l’accumulation d’appuis. Je ne vous cacherai pas qu’avec les soutiens qui s’additionnent, les témoignages de gens qui se reconnaissent dans les propositions que j’avance, je sens que les membres du Parti Québécois souhaitent un chef qui ose et qui parle vrai  » a-t-il dit. D’autres lancements régionaux seront annoncés sous peu, notamment celui de Québec ce lundi et le lancement national de campagne le 26 juin prochain à Thetford Mines, la ville natale de M. Lisée.

Rappelons qu’au cours des deux lancements régionaux déjà tenus, en Estrie et en Mauricie, la récolte d’appui fut abondante :

  • François Beaulne, député de Bertrand de 1988 à 1994 et de Marguerite-d’Youville de 1994 à 2003, représentant parlementaire des Nations Unies au Cambodge depuis 2005 ;
  • Yves Beaumier, ministre des Affaires sociales, ministre délégué à la Politique familiale, député du Parti Québécois de Champlain de 1981 à 1985 et de 1994 à 2003 ;
  • Caroline Bouchard, candidate du Bloc Québécois dans Sherbrooke et Présidente du Bloc Québécois de Sherbrooke ;
  • Marc Boulianne, ministre de la Condition féminine et député de Frontenac pour le Parti Québécois de 1998 à 2003 et député du Bloc Québécois de Mégantic-L’Érable;
  • Paule Brunelle, députée du Bloc Québécois de Trois-Rivières, 2004 à 2011 ;
  • Serge Cardin, député de Sherbrooke de Bloc Québécois de 1998 à 2011 et pour le Parti Québécois de 2012 à 2014 ;
  • Noëlla Champagne, députée du Parti Québécois de Champlain, 2003 à 2014 ;
  • Ghislaine Fiset présidente du Parti Québécois de Champlain ;
  • Marcel Gagnon, député du Parti Québécoise  de Champlain ;
  • Patrick Melchior candidat du Bloc Québécois dans Brome-Missisquoi ;
  • Olivier Nolin candidat du Bloc Québécois dans Richmond.
  • Claude Pinard, député du Parti québécois dans Saint-Maurice, 1994-2012 ;
  • Yves Rocheleau, député du Bloc Québécois de Trois-Rivières,1993 à 2004 ;
  • Yves Saint- Pierre, exécutif national, candidat PQ Trois-rivières,  2008 ;
  • Chantale Trottier présidente du MNQ, 2002 à 2013, lauréate 2016 de la médaille du Mouvement national des Québécoises et Québécois ;
  • André Valois, candidat du B.Q. de Trois-Rivières, 2015.

Toutes les informations sur la course à la chefferie de Jean-François Lisée, ainsi que les nombreuses propositions rendues publiques depuis le début de la campagne, sont disponibles au www.jflisee.org.

 

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !