Jean-François Lisée présente ses propositions de croissance économique et de prospérité

Montréal, 26 septembre 2016 – Jean-François Lisée, candidat à la direction du Parti Québécois et député de Rosemont, a présenté ce matin ses propositions de croissance économique et de prospérité. « Mes propositions permettront au Québec de passer à la vitesse supérieure dans le domaine manufacturier, de l’exportation et d’investissements étrangers. J’envisage aussi des mesures pour encourager le maintien des sièges sociaux au Québec » a déclaré Jean-François Lisée.

Des mesures fortes pour soutenir le secteur manufacturier et pour l’exportation

Le candidat a détaillé une proposition pour la création d’un service conseil de rapatriement du manufacturier, particulièrement pour les entreprises dont les produits ont une bonne valeur ajoutée, sur le modèle du succès de Méga Brands, qui a rapatrié à Montréal, à moindre coût, sa production chinoise.  Ce service irait au-devant des entreprises pour leur offrir gratuitement un calcul des bénéfices de cette transition. Il se financerait à même une partie des économies réalisées par l’entreprise participante.

Pour encourager l’exportation, Jean-François Lisée propose d’exempter d’impôt, par palier, l’augmentation de l’exportation. Les profits attribuables à l’augmentation des exportations pourraient, par palier, devenir non imposables. Par exemple, si la base des ventes à l’exportation est d’un million de dollars et que la première année, l’entreprise vend pour 2 millions de dollars, le million supplémentaire ne serait pas imposable.

La « cirquedusoleilisation » de l’exportation

Le Cirque du Soleil, par pure volonté d’entraîner dans son succès mondial des talents québécois, a permis à une multitude d’artistes québécois de rayonner à Las Vegas, Tokyo et Londres. « Il faut encourager ce type de mentorat dans d’autres secteurs afin de faire en sorte que nos grandes entreprises québécoises accompagnent nos PME dans leur sillage étranger » a plaidé Jean-François Lisée.

Encourager l’investissement étranger

Il faut passer à la vitesse supérieure et élaborer soi-même un projet d’implantation ou d’expansion d’une entreprise, en tablant sur les avantages comparatifs (souvent méconnus) du Québec. « Une équipe de prospection d’investissement 2.0 identifierait des entreprises étrangères qui ont des capacités d’investissement dans des secteurs en progression et monterait pour eux un projet, non sollicité mais attrayant. Si une entreprise dans le secteur n’est pas intéressée, peut-être son principal compétiteur le sera-t-il ? » a poursuivi Jean-François Lisée.

L’électricité et l’eau 

Un des arguments les plus convoités par les investisseurs est la prévisibilité sur le moyen et le long terme. « Rien ne nous interdit de garantir pour 25 ans un approvisionnement électrique au Tarif L+ l’inflation ou de garantir un approvisionnement en eau à coût prévisible », a suggéré le candidat à la direction du Parti Québécois.

Pour le maintien des sièges sociaux

Jean-François Lisée entend introduire dans les lois de la Caisse et d’Investissement Québec l’attraction et de la rétention de sièges sociaux stratégiques parmi les critères d’investissement. Ainsi aiguillonnés, Rona serait encore à ce jour propriété québécoise. « Sa vente à Lowe’s est une catastrophe pour le réseau manufacturier québécois tissé par l’entreprise », a affirmé Jean-François Lisée.

Un programme actif de reprise des entreprises en vente par les cadres et les salariés des entreprises

Jean-François Lisée croit qu’une entreprise rachetée par ses salariés, sous forme de partenariat d’actionnaires, de coopérative ou d’entreprise d’économie sociale, aura l’avantage d’être non-délocalisable, plus résistante aux chocs économiques et aux crises du crédit, plus ancrées dans la communauté.

« Le Québec compte d’extraordinaires succès économiques, locaux et internationaux. Il est passé en un demi-siècle d’une économie de ressources naturelles à une économie de forte valeur ajoutée, de locataires à propriétaires. Pourtant, on sent de toutes parts que l’économie québécoise ne performe pas à la hauteur de son potentiel. Qu’il y a de l’énergie à libérer, des forces à soutenir et à propulser plus loin. Mes propositions et politiques économiques visent l’affirmation de la capacité d’entreprendre et de développer l’économie du Québec. Ce que les libéraux de Philippe Couillard ne font pas depuis leur élection » a conclu Jean-François Lisée.