La candidate de Vegas trouvée… mais kidnappée par le NPD

ruth-lisee1-150x150Ce n’est pas une blague. Thomas Mulcair, chef adjoint du NPD, a confirmé ce midi à Pierre Maisonneuve que la candidate Ruth Ellen Brosseau, de Berthier-Maskinongé, est en vie, en santé, et à Ottawa.

Elle « est en train de prendre un cours intensif de français « . Mulcair:

On est en train de prendre le temps qu’il faut pour l’apprivoiser, la préparer. Et moi je l’exposerais pas seule dans les médias.

Les gens a Ottawa sont en train de la préparer aussi. […] Elle n’a pas un français suffisant pour faire face aux médias.

Ce sont les responsables du NPD à Ottawa qui la prennent en main. Mulcair n’avait pas encore parlé à l’invisible élue au moment de l’entrevue, mais comptait bien le faire car — s’il doute de l’existence du cadavre de Ben Laden — il ne doute pas de l’existence de la député.

230714_1687013587106_1590677133_31387517_7539228_n-150x150Puis, il y a cet échange surréaliste:

On peut arrêter les recherches !

Pierre Maisonneuve: Peut-être qu’on la verra un jour? Peut-être que vous aller nous la présenter et qu’on pourra faire une entrevue avec elle?

Thomas Mulcair: Elle va avoir quatre ans pour faire ses preuves. Il n’y a rien qui va me rendre plus fier que de vous l’amener et de vous laisser faire une interview avec elle au cours des prochaines années.

Maisonneuve: (rires!) Vous avez bien dit « des prochaines années » !

On peut entendre l’entrevue ici, en allant à 4’13″.

(Merci à l’alertinternaute Pierre D. pour le signalement de la petite annonce et à Serge C. pour la pinte de lait.)

Ce contenu a été publié dans campagne 2011, Le NPD et le Québec par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !