La complainte du grizzli: le bilan électoral de Sarah Palin

Avant de regarder la nouvelle pub de Sarah Palin, voici son bulletin de notes électorales de Sarah Palin.

44% pour la Chambre
Car 15 des 34 candidats qu’elle a appuyés pour la chambre des représentants ont été élus

42% pour le Sénat
Car 5 de ses 12 candidats au Sénat ont été élus.

Ce n’est pas l’enfer, ce n’est pas le paradis. Cela la rend cependant vulnérable aux critiques des républicains modérés qui peuvent légitimement affirmer qu’elle a eu un rôle déterminant dans le choix de trois candidats au sénat qui ont mordu la poussière (Delaware, Arizona, Connecticut), alors que des candidats républicains modérés auraient pu l’emporter. Trois sièges, soit suffisamment pour donner aux Républicains le contrôle du Sénat. (voir l’analyse du DailyKos ici.)

Sarah Palin a décidé de donner son propre bilan de son action dans cette publicité qui vaut le détour. Aucun candidat défait n’y apparaît, mais il faut rester jusqu’à la fin pour voir le cri — ou la plainte — du grizzli.

Ce contenu a été publié dans États-Unis par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !