La triste histoire vécue des Romanichels

Nicolas Sarkozy n’est pas le premier à chercher noise aux Romanichels, tziganes, gens du voyages, gitans et autres appellations. Même les Dupont et Dupond, dans Les bijoux de la Castafiore, exsudaient leur mépris pour cette engeance. (C’était la pie voleuse qui avait pris le bijou, pas les Roms.)

Si, comme moi, votre connaissance de la problématique Rom se limite à ce que vous en a dit Hergé, quelques reportages et films (et Esméralda et la chanson Gitan de Garou) alors vous devez prendre le même cours accéléré que moi. Le juriste François Crépeau et la politologue Magdalena Dembinska m’expliquent tout-ce-qu’il-faut-savoir-des-Roms en 15 petites minutes, dans la dernière édition de Planète Terre:

Oh Oh ! Ne partez pas tout de suite. Vous aller rater l’explication du Désenchantement démocratique en Chine, par les sinologues Stéphanie Balme et David Ownby et la — mauvaise — critique que fait l’économiste Martin Coiteux du film Wall Street(2), d’Oliver Stone. (Je suis d’accord avec lui, en plus !)

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !