L’anglais: langue officielle de l’automobile française

Juste un mot pour vous dire que, lors d’un séjour en France cet été, j’ai pu ajouter deux éléments à ma collections de slogans anglophones de sociétés françaises.

Quality_Made_logo-150x150* Les pubs de Renault à la télé française se terminent par ce slogan: Renault – Quality Made

Sur son site français on peut consulter son compte à My Renault, louer une voiture à Renault Rent, découvrir le nouveau moteur Energy ou s’abonner à la newsletter.

 

CITROËN-Creative-Technologie-150x150* L’autre grand voiturier français, Citroën, semble avoir un léger remord en ortographiant en français son slogan angliche: Citroën – Créatives solutions

C’est un slogan qu’il décline: Créative technologies, Créative tour, etc

Sur le site France du voiturier on peu d’ailleurs accéder au Car Store ou à son propre compte: MyCitroen. La section des voitures d’occasion, elle, s’appelle Citroën Select. On peut même avoir des conseils routiers sur Citroën Multicity. L’effort linguistique est donc constant.

logo-peugeot-motion-emotion-150x150Donc, a contrario, un bravo au troisième voiturier français qui a, lui aussi, modifié son image récemment avec le slogan: Peugeot – mOtiOn & emOtiOn.

L’accent est disparu sur le é de émotion pour permettre la lecture anglaise, y compris avec un symbole pour le « et ». C’est un compromis, pas une démission.

 

Sur son site, on peut certes vivre MyPeugeotExperience, mais c’est à peu près tout.

Dans ces conditions, on ne voit pas pourquoi les compagnies américaines se gêneraient.

Ford-Feel-The-Difference-Blue1Le slogan de Ford en France (comme ailleurs) ? Ford- Feel the difference

Au-delà du slogan unilingue anglais, son site français présente cependant moins d’angliche que ceux de ses concurrents de l’hexagone.

Quant à Chevrolet, ses pubs françaises se terminent par: Chevrolet – Make it happen

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !