Je suis allé visiter, dans ma circonscription de Rosemont, une des 29 Auberges du Coeur qui accueillent des jeunes itinérants, souvent victimes de violence. Elles leur donnent un havre, un cadre, un soutien. La plupart eu temps, en quelques mois, le jeune, souvent mineur, retrouve le chemin soit de l’école, soit de la famille, soit de l’emploi.
Surtout, en les sortant de la rue, les Auberges soustraient ces jeunes, dans leur moment le plus vulnérable, au monde des gangs, de la prostitution et des trafics. En un sens, les Auberges sont l’anti-gang par excellence.
Les jeunes itinérants ont besoin d’elles. Elles ont besoin de nous.
Message à faire circuler: des visages qui valent mille mots !
et félicitations à Ariane Emond pour son magnifique travail, on ne sensibilisera jamais assez une population oublieuse du partage.
Mark: je vous recommande le livre d’Ariane pour satisfaire un peu plus votre « appétit »
Les Auberges du coeur témoignent du fait que le soutien vaut mieux que la répression. Et que la prévention est affaire de coeur.
J e n’ai pas profité d’un tel outil à la fin des années 1960. Je suis heureux de voir ce qui se réalise aujourd’hui. Dans les années 1973-75, j’ai participé à quelque chose de semblable. Une ferme, sous forme de commune, qui recueillait les jeunes qui décrochaient de la société au lac St-Jean près de Dolbeau. Nous étions ostracisés par la population locale. Notre tâche, redonner confiance aux jeunes, développer la capacité de travailler en groupe avec respect tout en affirmant sa place. La fin des programmes spéciaux de l’assurance chômage de l’époque et le « grouillage » politique eurent raison du projet qui avait accueilli plus d’une vingtaine de jeunes.
quelle joie de trouver cela sur le blogue du député de Rosemont. J’ai coordonné un livre publié cet automne « Les Auberges du coeur, l’Art de raccrocher les jeunes » (Bayard Canada). Réalisé en collaboration avec la merveilleuse photographe Dominique Lafond, il met en mots et en images la réalité et la couleur différente de chacune des Auberges du coeur au Québec qui font un travail magistral et méconnu pour empêcher des milliers de jeunes Québécois, gars et filles, de sombrer dans le désespoir et surtout de recommencer à croire en eux-mêmes. Nous devrions être fiers collectivement de ce joyau de la société civile d’ici. Rien de tel, à ma connaissance, dans le reste du Canada.
il faudrait penser à les soutenir monetairement et cà presse!!!
Bonne idée de nous offrir l’opportunité de venir en aide à ces jeunes en nous faisant connaître cette fondation.
Les engagements des Auberges du Coeur sont tout à fait importants, remarquables.
Je contribue et je vaiscontinuer à contribuer encore et encore pour que les Auberges du Coeur puissent poursuivre leurs activités
Gisèle Lmeoyne
Vous avez raison.Nous aussi nous y croyons.Cela fait 20 ans que DUCEPPE soutient les Auberges en organisant une collecte annuelle à l’occasion de notre Première du mois de décembre.