L’avenir d’Ignatieff ? Être lieutenant de Layton !

ignatieff20-150x150Tout va mal pour Michel Ignatieff. C’est une chose d’attirer moins d’intention de votes, dans les sondages, que n’en a eu son catastrophique prédécesseur Stéphane Dion à l’élection.

C’est une autre chose que de n’avoir que 13 % des Canadiens qui disent avoir confiance en lui. C’en est encore une autre d’entendre l’ancien chef du parti, Jean Chrétien, et son ami/ennemi, Bob Rae, affirmer qu’une coalition avec le NPD serait une bonne chose pour déloger les conservateurs.

Mais voici qu’un perfide sondage Angus Reid/La Presse indique que:

1) Oui, une coalition PLC/NPD pourrait renverser le gouvernement Harper
2) Elle pourrait même devancer le Bloc au Québec
3) Mais seulement si… elle était dirigée par Jack Layton, le chef NPD !

Car 30 % des Canadiens ont confiance en Layton, 29 % en Harper et, on l’a dit, 13 % à Ignatieff.

Le sondage va encore brouiller les cartes au sein du PLC. Car il y a ceux qui espéraient faire sauter Ignatieff pour le remplacer par Bob Rae. Mais ce dernier, du moins pour ce qu’en dit le sondage, ne réussirait pas, même en formant une coalition, à renverser Harper.

La clé, c’est Layton, notamment parce qu’il est populaire… au Québec !

On voit ici le futur vice-premier ministre… à gauche. (Photo Macleans)

Ce contenu a été publié dans Parti libéral du Canada par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !