Le monde selon les Républicains

63%

Proportion d’électeurs républicains qui estiment que Barak Obama est socialiste. Ce chiffre est tiré d’un sondage Daily Kos réalisé fin janvier auprès d’électeurs républicains. Les résultats sont (au choix) affligeants, divertissants. Voici les faits saillants:

À la question: le président Obama devrait-il être destitué (impeached) ?

39% disent oui (dont 42% des hommes)
32 % disent non
29% sont indécis !

A la question: Sarah Palin est-elle davantage qualifiée que Barack Obama pour présider le pays ?

53% disent oui (dont 55% des hommes)
14 % disent non (14% !)
22% ne savent pas

Les Républicains sont divisés sur la question de savoir si Barack Obama est un raciste qui déteste les blancs.

31% disent oui (35% des sudistes)
33% disent non
36% ne savent pas !

Tout ceci expliquant cela, si la primaire pour le choix d’un candidat présidentiel républicain était tenue aujourd’hui, les favoris seraient:

16% Sarah Palin
11% Mitt Romney (qui fut candidat sérieux en 2008)
10% Dick Cheney
(42% d’indécis)

Ils sont bien sûr opposés au mariage gay, mais aussi au fait que des homosexuels puissent enseigner dans des écoles (73% non). Ils croient (77%) que le récit biblique de la Genèse doit être enseigné dans les écoles, pensent que seule la foi en Jésus Christ ouvre la porte du paradis (67%) — les autres religions n’y donnant pas accès. Ils sont évidemment favorables à la peine de mort (91%).

Seule idée progressiste à avoir percé dans ces milieux, ils croient que les femmes ont leur place sur le marché du travail (86%) et on ne trouve que 13% (15% des hommes) affirmant que l’homme doit diriger dans un couple.

Quand même, on n’ est pas sortis du bois !

Merci à l’alertinternaute Pierre F. pour ce signalement

Ce contenu a été publié dans Droite, États-Unis, Le chiffre par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !