Le péril des théo-conservateurs – en français

41XCshnAssL._SL500_AA300_1Je vous en avais parlé lorsque l’ouvrage a été publié en anglais. Voici sa version française: Le facteur Armageddon — La montée de la droite chrétienne au Canada (Stanké).

Si vous voulez comprendre certains (pas tous) des réflexes du gouvernement conservateur qui dirige nos destinées pour au moins les quatre prochaines années, il faut lire cet ouvrage qui soulève la couverture conservatrice pour révéler le travail des taupes évangélistes qui préparent les prochaines cohortes de décideurs conservateurs: plus radicaux, oui, mais plus habiles que jamais.

Dans l’édition française, l’auteure, Marci McDonald, ajoute une brève post-face où elle évoque les balbutiements du mouvement évangéliste chrétien au Québec, notamment la méga-église évangélique Nouvelle Vie, à Longueuil, qui comte 3 500 membres. Le candidat conservateur (battu) dans Longueuil en était membre.

La description que Marci fait du sermon/spectacle/soft-rock du pasteur Claude Houde nous donne vraiment le goût d’aller y passer un dimanche matin, seulement pour le divertissement.

Vous pouvez lire aussi la recension que j’en ai fait lors de sa sortie en anglais, sous le titre: Le CanaDa Vinci Code.

Ce contenu a été publié dans Choses lues, Droite, Stephen Harper par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !