Le Plan Nord en quatre dimensions

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Les étudiants du groupe Humaniterre des HEC m’ont fait le plaisir de me demander d’animer, ce lundi matin, trois panels sur le Plan Nord. Si vous avez un peu de temps, je vous invite à aller y faire un tour. Les vidéos sont en ligne.

Dans un premier temps le sous-ministre Robert Sauvé a présenté le Plan Nord tel que le conçoit en ce moment le gouvernement Charest.

Puis, le premier panel réunissait des entrepreneurs et consultants engagés dans l’aspect Affaires du Plan Nord et on a pu grâce à eux se mettre dans la tête des développeurs et voir jusqu’où, selon eux, le Québec pouvait aller dans l’encadrement de leur action et le partage des bénéfices.

Le second panel réunissait écologistes et économistes progressistes, présentant leur critique du Plan et leurs propositions de rechange.

Clou de la demi-journée, le troisième panel réunissait un courageux ministre du gouvernement Charest, Alain Paquet, ainsi que ses critiques du PQ Martine Ouellet et le député de Québec Solidaire Amir Khadir. La présence du ministre était bienvenue. Sa propension à caricaturer les positions de ses collègues députés, moins.

 

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À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !