Le plus grand succès culturel québécois: à Las Vegas ? Non. À Shanghaï !

Chers lecteurs, nous interrompons le lancinant commentaire
anti-modèle québécois des détracteurs professionnels du Québec pour vous transmettre ce bref message d’intérêt public.

Commentateur de droite apprenant que le taux de chômage est inférieur au Québec

Commentateur de droite apprenant qu’un Montréalais apprend le cirque aux Chinois !

C’est quand même bizarre! Des Québécois dominent le marché du spectacle à Las Vegas. On s’y est habitué. C’est un Québécois. Luc Plamondon, qui a montré aux Français comment faire une comédie musicale sur Notre-Dame-de-Paris. De l’histoire déjà ancienne.

Trois fois en trois ans, un film québécois est choisi parmi les finalistes des meilleurs films étrangers aux Oscars. Pas de quoi en faire tout un cinéma !

Y-aurait-il un exploit que des Québécois devraient réaliser quelque part sur la planète pour qu’on soit, définitivement, ébahis. Par exemple: produire le spectacle le plus vu de toute l’histoire de la plus grande nation au monde: la Chine.

C’est déjà fait. La société Media Novalux, d’Éric Villeneuve, produit depuis 2005 à Shanghai le spectacle « ERA intersection of time ». Il est présenté tous les jours dans trois ville chinoises. Total: 3,2 millions de billets vendus, le plus populaire de tous les temps en Chine.

Je suis allé le voir lors de mon passage en Chine: époustouflant. C’est ce qu’ont conclu aussi les jurys chinois qui ont couronné le spectalce ERA de plusieurs prix d’innovation commercial, artistique et marketing. Deux des numéros ont gagné la médaille d’or au festival de cirque de Monaco.

Nous revenons maintenant à notre programme régulier.

Note en petits caractères :

Les billets « Temps durs pour les détracteurs du modèle québécois » ne prétendent pas que tout est parfait au Québec, loin s’en faut. L’auteur a d’ailleurs proposé, dans ses ouvrages et sur ce blogue, des réformes nombreuses et importantes visant à surmonter plusieurs des importants défis auxquels le Québec est confronté. Cependant, la série permet de percer quelques trous dans le discours ambiant qui tend à noircir la situation globale du Québec qui, pourtant, affiche d’assez bons résultats comparativement aux autres sociétés semblables.

 

Ce contenu a été publié dans Temps dur pour les détracteurs du modèle québécois par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !

6 avis sur « Le plus grand succès culturel québécois: à Las Vegas ? Non. À Shanghaï ! »

  1. J’entreprends un voyage en Chine du 3 au 16 décembre prochain pour y présenter les oeuvres d’artistes québécois en arts visuels, mode, arts médiatiques et plus. Je rencontrerai directeurs de galeries, de musées et des commissaires indépendants. Sur demande je pourrais vous envoyer mon agenda. Vous verrez que je serai passablement occupé. J’entends développer des projets d’échanges culturels entre la Chine et le Québec pour la période 2014-2017. Ce sera ma troisième visite en Chine.

    claude gosselin, directeur, CIAC 25 novembre 2013.

  2. Ce que vous évoquez à propos de la culture québécoise et que vos adversaires ne mentionnent jamais, constitue la raison pour laquelle nous nous battons pour un pays afin que la nation Québécoise atteigne son plein potentiel!

    Merci pour votre combat mené de façon positive et engagée !

    gilles thompson

  3. Je ne m’en fais pas trop de la répétition de la cassette des détracteurs québécois. Nos grands cerveaux de la culture ne semble pas s’en préoccuper, eux non plus.

    Curieusement, ceux que la culture ne peux vraiment rejoindre, prétendent toujours ne vouloir parler que d’économie… parce que c’est ça l’important. Je ne crois pas qu’ils en connaissent davantage dans ce domaine. Beaucoup d’entre eux en ont fait la preuve entre 2003 et 2012.

    Je crois cependant que beaucoup de nos détracteurs se comportent tout simplement comme certains ados et jeunes hommes qui suivent les foules pour prouver qu’ils existent en faisant de la casse.

  4. Les réformes que vous proposez dans vos écrits et sur ce blogue devraient faire partie du programme électoral du PQ pour ne pas rester les rêves d’un individu.

  5. Les Québécois sont un peuple qui, au gré des apports humains, des ajouts culturels, économiques ou sociologiques, s’est taillé une niche confortable parmi les sociétés les plus évoluées de la planète.
    En moins de 500 ans et en français
    Nous avons traversé autant d’épreuves individuelles que collectives que nous avons créé des succès ici comme ailleurs.
    C’est cela , un peuple par définition.
    Voulez-vous regarder les deux sites web en vous attardant aux quatre anecdotes et au potentiel touristique de cette création individuelle lorsque des jeunes voudront en faire un complexe touristique complet.

    Bonne journée.

    Pierre Minville, un vieil artisan qui veut passer la main.

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