Vous le savez peut-être, notre gouvernement a l’intention de créer un Agence québécoise de solidarité internationale (AQSI), pour affirmer la volonté des Québécois de renforcer leurs liens avec les peuples du sud, notamment en Francophonie, et pour adopter une approche basée sur les valeurs et les priorités québécoises que sont, entre autres, le respect mutuel et les rapports égalitaires.
L’Agence consolidera les actions de solidarité du Québec afin de leur assurer une portée plus grande et développera une synergie entre les acteurs québécois du domaine de la solidarité internationale afin d’augmenter leur efficacité.
Une consultation est en cours, avec l’AQOCI (L’Association québécoise des organisations de coopération internationale) et tous les acteurs québécois intéressés au domaine. Mais nous ouvrons maintenant cette consultation au public tout entier.
Restez un moment pour écouter mon message:
Puis donnez votre avis sur le site web du MRIFCE. Cet exercice me permettra de recueillir vos opinions au sujet des orientations de la future agence.
Bravo m. Lisée de cet initiative , il faudra surveiller de près , Les candidats qui assumeront ces tâches , pour éviter qu’ils n’y est d’introduction pour d’autres motifs que pour la cause même.
En réponse à Robert Lachance.
Pourquoi mettre de l’avant les valeurs et les priorités québécoises? Parce que c’est notre argent et notre argent doit servir à nos intérêts.
90% des budgets doivent aller à la Francophonie. Aider des pays anglophones, ce n’est pas rentable.
Si on aide substantiellement un pays non francophone, il doit y avoir des conditions en matière de transfert massif de l’enseignement des langues étrangères vers le français.
Les autres organismes d’aide internationale doivent être surveillés.
Les Québécois doivent être aux postes stratégiques : éducation, bibliothèque, transfert technologique.
Il faut rechercher un effet multiplicateur de nos actions. Enseigner le français permet à celui qui l’a appris de l’enseigner à son tour. Idem pour les techniques agricoles.
Ne pas chercher à rendre les pays à tout prix dépendant des fournisseurs québécois. Au lieu de leur vendre des éoliennes, il faut leur montrer à en fabriquer.
Faire en sorte que les pays francophones aient les moyens de siéger sur les comités internationaux.
Favoriser le contrôle des naissances dans les pays anglophones et combattre le contrôle des naissances dans les pays francophones. Il faut plutôt proposer une augmentation du rendement agricole.
Rendre les pays autonomes d’un point de vue alimentaire.
Favoriser l’apprentissage du français dans les pays non francophones.
Obliger les chercheurs québécois à publier en français pour donner accès au savoir à la francophonie internationale.
Payer les autorités locales pour retirer les livres américains des bibliothèques pour les remplacer par des livres québécois et français.
Aider les universités africaines à atteindre notre niveau, même si ça se traduit par une baisse de clientèle pour nous.
Monsieur le Ministre,
Tout d’abord, permettez moi de vous féliciter pour cette initiative.
Une agence québecoise dédiée à la coopération et la solidarité internationales manquait dans le dispositif institutionnel.
J’ai souvent évoqué le sujet avec certain de mes interlocuteurs officiels québécois qui semblaient penser que cela pouvait être antinomique avec la politique d’attraction d’immigrants. Je suis convaincu du contraire.
Mon expertise en la matière vous est acquise.
Veuillez croire, Monsieur le Ministre, à ma haute considération.
Oui! Oui! Bravo. Il y a tellement longtemps que nous rageons devant l’attitude de l’ACDI (bien avant M Harper, c’est peu dire), que nous rougissons de nous faire appeler canadiens… devant les comportements de certains. Bref, allons-y et vite, et bien. Je veux en être. Nous, les baby-boomers avons tellement à offrir, d’abord en expérience, connaissances et compétences mais aussi, et surtout, dans l’attitude, l’ouverture, la sincérité et la vérité dans nos comportements. Et je peux vous dire de première main que nos amis des pays francophones (et les autres) d’Afrique, d’Amérique Latine, des Antilles et de l’Asie,. nous attendent. Allons-y.
J’aime bien votre « notamment en Francophonie » dans votre paragraphe introductif.
Pourquoi y mettre de l’avant les valeurs et priorités québécoises alors que nous sommes fortement minoritaires en ce lieu mondial : 7 millions sur 150 à 250. Pensez après la France, au Magreb, à l’Afrique subsaharienne, sans oublier les Antilles. Nous sommes porteurs et victimes de valeurs surconsommatrices qui attristent.
Ne sommes nous pas démocrates et la démocratie, c’est le nombre, pas l’IDH, l’indice de développement humain créé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Si nos valeurs québécoises remonte à depuis 1970, elles sont dégénératives; peu viables en moins d’une ou deux générations à vivre au coeur d’un réchauffement de la planète irréversible avec tout ce que cela comporte comme inconvénient pour l’humain, minimum.
Il faut lever le voile qui blesse, au sens de Richard Desjardins, pas celui qui ne résistera pas efficacement à l’éducation de niveau secondaire et à la pression médiatique si l’éducation n’était pas suffisante ou l’inverse. À leurs peines les irréductibles, pour ne pas dire au mur des lamentations.
Ne répètez pas ça à personne Jean-François; exceptionnellement je gardais mon petit fils dimanche dernier. Souvent ce soir là, sa mère lui fait regarder Découverte. Quel modèle ce Charles. Presqu’un Richard Garneau dans son domaine. La journée avait été bien remplie, il s’est endormi, le brave. Moi pas, je me suis instruit.
L’intergénérationel M. le Ministre, l’intergénérationnel. Direction 9 milliards pour 2044 pour qu’on me fête mes cent ans. La Francophonie y a de l’avenir. Coalition Avenir Francophonie ?
On a des valeurs de baby boomers, lire génération lyrique de François Ricard. C’était d’époque, ça ne se peut plus, pas plus que des familles de 13 à la douzaine. Qui dira : c’est de valeur !
Monsieur le ministre,
Par les temps qui courent, il n’est pas facile d’ajouter une structure à
l’État du Québec, considérant les finances publiques. Il me semble que
l’accueil populaire à une telle addition serait mieux accepté si on utilisait
une structure actuelle pour paver la voie à la naissance d’une telle agence.
Je m’explique. Madame Bissonnette vient de découvrir que les universités
du Québec étaient au niveau de la gouvernance… Pourquoi, un mandat additionnel de rationalisation des hautes instances
ne passeraient pas la mise en place de votre nouvelle Agence? Complexe? Oui! En somme, il s’agit de structurer- à partir des ressources
financières actuelles- une nouvelle organisation, celle-ci utilisant les divers services actuels (ressources humaines des services comptables,
des communications , des ressources matérielles et informatiques pour
les mettre au service d’une direction (un pdg, quelques cadres et des professionnels nommés pour démarrer ce nouvel organisme… A mon sens, on peut transformer plus rapidement une structure actuelle-à
meilleur coût- que d’en créer une de toute pièce. Une petite idée…
Gérald Durocher, Saint-Charles-Borromée.
Tout d’abord, il me semble que l’on devrait nommer l’agence: Agence Québéccoise de coopération et de solidarité internationale. De plus, il me semble que lé’ondevrait prioriser l’éducation dans nos principaux champs d’intervensions. Également, on devrait impérativement accorder un intérêt out particulier au réseau internationale des lycées français établis dans plus de 125 pays. Ces lycées forment la relève de demain et les accueillir dans nos collèges et dans nos universités pourraient avoir une influence structurante et prometteuse à tous égard Malgré des moyens très modeste, nous pouvons et devons être présent et construire des partenariats qui s’appuient sur des rapports de confiance et d’amitiés.
Je suis heureux de cette initiative pour le Québec. que celui-ci s’afirme sur le plan internationale avec son originalité et ses valeurs est de mise. Une telle agence doit se centrer sur sa mission et respecter les principes énoncés dans plusieurs commentaires de ce forum: respect des cultures et appuit aux droits de la personne et des travailleurs, encourager le commerce équitable et renforcer les prises de position internationnales pour la santé de la planète.
Je n’apprends rien à personne en disant qu’être au monde ça ne se passe pas en nous mais entre nous. Même collectivement, l’existence humaine, est tri-personnelle: nous, vous, eux. L’individualisme nous empêche de le voir. Fonder une AQSI ce n’est pas inventer un grand récit, c’est tout juste ouvrir les yeux.
Excellente idée: il y a tant à faire ne serait-ce que dans la Francophonie; nous pourrions émerger comme un pôle de solidarité économique et culturelle. Les ponts sont assez faciles à bâtir et à maintenir: je maintiens une micro-entreprise avec la Côte d’Ivoire depuis plus de 7 ans. C’est faisable de maintenir des liens quotidiens avec les partenaires éloignés et c’est une expérience humaine vraiment exceptionnelle.
Une AQSI permettra de structurer un réseau d’entraide vraiment efficace: nous avons des talents et ces talents pourront s’épanouir pour le mieux être des populations en voie d’émergence.
Félicitations m. Lisée pour cette initiative
Le Québec sait faire. Le Québec poursuit ses réalisations d’envergures. Le Québec cultive une grande influence dans le monde entier. La création d’une Agence québecoise de la solidarité internationale (AQSI) vient officialiser et assoir plus confortablement cette mission de coopération et de mutualité. Cela lui permettra de se mettre davantage au diapason avec les défis pressants qui nous attendent.
Enfin! Cet organisme est essentiel. Le Québec aura les coudées franches et sa contribution sera identifiée sans équivoque. Un pas de plus dans la reconnaissance du Québec au niveau international..
J’ai dirigé le service international d’un cégep pendant 20 ans. À l’époque, constatant les dérives de l’ACDI et la corruption de nos bureaux conseils oeuvrant dans les pays en développement, j’avais proposé la création d’une agence québécoise de développement international. J’avais été rabroué par mes pairs des autres cégeps comme un hérétique. Et voilà que maintenant, on propose la création d’une telle organisation. Je souscrit tout à fait à cette proposition. Nos partenaires des pays francophones seront d’accord, j’en suis sûr.
Bravo pour cette initiative qui, j’espère, verra le jour. Nous nous devons comme peuple de nous dissocier de l’approche privilégiée par le Canada ces dernières années et rétablir ces liens d’amitié avec les nombreux peuples qui veulent marcher la main dans la main sur un pied d’égalité avec nous. Évitons tout paternalisme dans notre approche et cherchons à redéfinir avec les pays à aider, la manière de le faire, qui devrait être plus près du tutorat et de l’accompagnement que d’une aide basée sur de la compassion…
Ben allons-y plutôt que de passer pour des waiters du « Canadian diplomaty » Alors que ce sont les québécois qui font tout le travail. Je regrette le temps perdu, 20 ans minimum que nous sommes compétents et prêts à ces actions. Merci Monsieur Lisée.