Généralement, une station de sport d’hiver qui reçoit les Jeux Olympiques obtient, pour au moins une génération, la réputation souhaitée: les skieurs du monde entier savent que votre destination est sûre, de haut calibre, qui vaut le détour. Aucune campagne de publicité, aucun budget de relations publiques, ne peut en faire autant.
Mais lorsque la presse mondiale est réunie chez vous en plein février et qu’elle répète tout les jours à ses lecteurs et auditeurs qu’il pleut, que la neige n’y est pas, que le climat est incertain, rien n’est pire pour la réputation de votre destination. Rien ? En fait si. Il y a toujours pire. Pire que la mauvaise réputation: le ridicule. Les humoristes, membres d’une race qui ne respecte rien ni personne, s’astreignent à faire en sorte que personne n’oublie le coup de chaud de Vancouver. On a entendu David Letterman, aux USA, se moquer de Vancouver. C’est pire chez les Français qui, simultanément, subissent chez eux une vague de froid.
Un de mes petits plaisirs dans la vie est l’écoute de la Revue de presque, de l’imitateur Nicolas Canteloup, sur Europe 1. Depuis 10 jours, il a Vancouver dans sa moulinette. Dans les extraits que je vous signale, il prend la voix de trois commentateurs sportifs français connus qui ont eu la malchance d’être envoyés à Vancouver avant les jeux.
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Ici, portez le curseur à 5’03 » (Ce n’est que de l’audio)
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Vous voulez la suite ? Allez ici à 5’49″.
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Encore ? Ici à 3’40 »
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Pas rassasié ? Ici à 7’55 »
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Il y en a encore, mais je pense que vous avez compris le principe…