Le son de 15h15: Le coût de pub des jeux de Vancouver ? Inestimable !

Généralement, une station de sport d’hiver qui reçoit les Jeux Olympiques obtient, pour au moins une génération, la réputation souhaitée: les skieurs du monde entier savent que votre destination est sûre, de haut calibre, qui vaut le détour. Aucune campagne de publicité, aucun budget de relations publiques, ne peut en faire autant.

Mais lorsque la presse mondiale est réunie chez vous en plein février et qu’elle répète tout les jours à ses lecteurs et auditeurs qu’il pleut, que la neige n’y est pas, que le climat est incertain, rien n’est pire pour la réputation de votre destination. Rien ? En fait si. Il y a toujours pire. Pire que la mauvaise réputation: le ridicule. Les humoristes, membres d’une race qui ne respecte rien ni personne, s’astreignent à faire en sorte que personne n’oublie le coup de chaud de Vancouver. On a entendu David Letterman, aux USA, se moquer de Vancouver. C’est pire chez les Français qui, simultanément, subissent chez eux une vague de froid.

Un de mes petits plaisirs dans la vie est l’écoute de la Revue de presque, de l’imitateur Nicolas Canteloup, sur Europe 1. Depuis 10 jours, il a Vancouver dans sa moulinette.  Dans les extraits que je vous signale, il prend la voix de trois commentateurs sportifs français connus qui ont eu la malchance d’être envoyés à Vancouver avant les jeux.


Ici, portez le curseur à 5’03 » (Ce n’est que de l’audio)


Vous voulez la suite ? Allez ici à 5’49″.


Encore ? Ici à 3’40 »


Pas rassasié ? Ici à 7’55 »

Il y en a encore, mais je pense que vous avez compris le principe…

Ce contenu a été publié dans Le gag de 15h15 par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !