Vous avez peut-être entendu, un récent vendredi à Christiane Charette, Georges Laraque s’en prendre à ma virilité parce que j’avais eu le tort de dire qu’on pourrait carrément supprimer les mises en échec au hockey.
Il a rétorqué que personne n’écouterait ! Pourtant, il n’y a pas de mises en échec au soccer et des milliards de gens écoutent.
Je suis heureux de trouver à mes côtés un allié, Louis Cornellier, qui, dans son blogue de cette semaine, propose la fin des mises en échec dans le hockey mineur et affirme plus largement:
Il faut en finir avec l’approche machiste du sport selon laquelle il faut que ça cogne dur pour satisfaire le trop-plein d’énergie des gars.
Cette attitude rétrograde n’a rien de naturel et est une pure construction sociale. Pratiqués avec fougue, des sports nobles et non violents comme l’athlétisme (courses, sauts, lancers), la natation, le patinage de vitesse, le badminton, le tennis, le ski de fond et le soccer s’avèrent d’intenses brûleurs d’énergie, préservent l’organe le plus précieux de l’homme (oui, oui, c’est bien le cerveau) et, pour la plupart, ne nécessitent pas d’équipements lourds et coûteux.
Maintenant si Louis et moi pouvions trouver un géant bien baraqué pour tenir le même discours, on se sentirait tout de suite mieux…