Le sport qui cogne !

Vous avez peut-être entendu, un récent vendredi à Christiane Charette, Georges Laraque s’en prendre à ma virilité parce que j’avais eu le tort de dire qu’on pourrait carrément supprimer les mises en échec au hockey.

Il a rétorqué que personne n’écouterait ! Pourtant, il n’y a pas de mises en échec au soccer et des milliards de gens écoutent.

Je suis heureux de trouver à mes côtés un allié, Louis Cornellier, qui, dans son blogue de cette semaine, propose la fin des mises en échec dans le hockey mineur et affirme plus largement:

Il faut en finir avec l’approche machiste du sport selon laquelle il faut que ça cogne dur pour satisfaire le trop-plein d’énergie des gars.

Cette attitude rétrograde n’a rien de naturel et est une pure construction sociale. Pratiqués avec fougue, des sports nobles et non violents comme l’athlétisme (courses, sauts, lancers), la natation, le patinage de vitesse, le badminton, le tennis, le ski de fond et le soccer s’avèrent d’intenses brûleurs d’énergie, préservent l’organe le plus précieux de l’homme (oui, oui, c’est bien le cerveau) et, pour la plupart, ne nécessitent pas d’équipements lourds et coûteux.

Maintenant si Louis et moi pouvions trouver un géant bien baraqué pour tenir le même discours, on se sentirait tout de suite mieux…

Ce contenu a été publié dans Santé par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !