Le voyage dans le temps de Jean Charest

Wizarding-World-of-Harry-Potter-Universal-Studios-Orlando_52929007-150x150Il fut un temps où le Premier ministre Jean Charest accusait tous ceux qui acceptaient de négocier avec la CLASSE d’avoir du Jell-O dans la colonne vertébrale. Le refus de la Fédération étudiante de dénoncer sans nuances tout type de violence l’excluait de pouvoir négocier avec des gens civilisés.

Pourtant, ce vendredi, le négociateur de la CLASSE était admis à la négociation comme s’il s’agissait d’un pacifique représentant de la FTQ Construction. Il était devenu fréquentable.

Comment est-ce possible ? Nous excluons d’emblée l’hypothèse voulant que M. Charest se soit fait remplacer la moelle épinière par le Jell-O.  Le Premier ministre a donné la clé de l’énigme ce dimanche à l’émission Larocque-Lapierre:

«Le représentant de la CLASSE a dénoncé la violence très clairement surtout le vendredi soir», a-t-il dit.

C’est quand même curieux, puisque le représentant de la CLASSE a été convoqué le vendredi après-midi, avant que les violences ne commencent à Victoriaville en début de soirée.

Mais voilà, Charest est le plus fort. Il a su, en l’invitant, qu’il y aurait de la violence un peu plus tard et que le représentant de la CLASSE allait le dénoncer.

Comme Harry Potter revenant quelques heures plus tôt dans le temps pour se sauver lui-même d’une attaque de Détraqueurs, Jean Harry Charest est arrivé à Victoriaville en soirée, a vu la violence qui y sévissait, a entendu à la télé le représentant de la CLASSE la dénoncer, puis est revenu dans le temps en début d’après-midi pour se sauver lui-même et la négociation en invitant celui qui allait devenir respectable.

Et dire qu’il reste encore des gens insatisfaits de notre Premier ministre !