La lutte des classes continue. Hier, c’étaient 45 bolchéviques américains — qui sont des millionnaires, mais c’est un détail — qui réclamaient une AUGMENTATION de leurs impôts.
Maintenant, un groupe d’économistes bolchéviques canadiens osent mettre en lumière et, d’après ce que je comprends, reprocher aux plus riches d’entre nous — aux 1% les plus riches — l’extraordinaire succès financier qu’ils ont connu ces dernières années.
On voit bien que ces économistes de gauche sont jaloux. Voici comment ils développent leur démonstration, en trois graphiques:
D’abord, ils indiquent la part du revenu annuel de tous les Canadiens qui est capté par les 1% les plus riches au Canada. Cette part a presque doublé depuis son creux des années 1970, passant d’environ 7 à 14% . Bravo !
Le pauvre 1% n’est même pas revenu au niveau des années 1920! (Cliquez pour agrandir.)
Mais les économistes jaloux présentent ensuite ce triomphe de nos citoyens les plus vaillants de manière encore plus pernicieuse, en calculant, non pas leur part du gâteau, mais la part qu’ils prennent de la richesse nouvellement créée.
30% de la nouvelle richesse créée va dans les poches du 1%. (Cliquez pour agrandir.)
Ici on voit pourquoi nos hyper-riches ont raison d’être fiers. Contrairement à leurs ancêtres des années 20, qui n’accaparaient que 17% de la nouvelle richesse créée par la société, les hyper-riches actuels accaparent presque le double ! Chapeau !
Comment expliquer cet exploit? Le travail, évidemment. Et le temps supplémentaire, surement, payé temps double. Mais les économistes bolchéviques ont une autre explication. Ils osent montrer le graphique de l’évolution du taux marginal d’imposition (le taux sur lequel les hauts revenus sont imposés) dans la province de l’Ontario (malheureusement les chiffres ne sont pas disponibles par province):
C’est quand même bizarre. Moins les riches sont taxés, plus ils sont riches! (Cliquez pour agrandir)
Mais nos super-riches canadiens ont encore du chemin à faire. Leurs voisins américains paient moins d’impôts et captent une plus grande part encore du revenu annuel et de la richesse nouvelle créée.
Allez, encore un effort…