Liberals forever ? Yes et Non

Les Libéraux sont-ils désormais le parti du pouvoir au Québec? Indélogeable? YES Les nouvelles sont mauvaises lorsqu’on fait la liste des majorités libérales écrasantes. Il faut attendre la 19e circonscription avant de trouver le premier péquiste — il est vrai député hyperactif et organisateur hors-pair — Pascal Bérubé dans Matane-Matapédia. Puis le rouge domine jusqu’au 56e (Bonaventure, PQ). Ensuite, il y a l’arc-en-ciel. Bref, si on postulait un peu arbitrairement qu’une majorité de 45% transforme un comté en château-fort, il faudrait affirmer que 43 sièges sur 125 sont acquis aux Libéraux. Cela leur donnerait une base automatique de départ très élevée. Le résultat de 2014 s’ajoute au résultat très serré de 2012 pour conforter la thèse des Libéraux quasi-indélogeables. Même en supposant que le gouvernement Couillard suscitera rapidement de l’insatisfaction, sa capacité d’utiliser le PQ comme repoussoir et de pouvoir compter sur la division du vote nationaliste en trois partis significatifs (PQ-CAQ-QS) semble lui donner un abonnement longue durée aux banquettes du pouvoir. Cette image de l’historique du vote depuis 1970 montre d’ailleurs que le PLQ est le parti de pouvoir par défaut:

Source: chezvoila.com

Source: chezvoila.com  Cliquez pour agrandir

Non La beauté de la démocratie est de faire mentir, chaque fois, les prévisions d’indélogeabilité politique. Après la réélection de Bill Clinton, des analyses, livres et thèses annonçaient que les Démocrates allaient gouverner pour une génération. Après la réélection de George W. Bush, des analyses, livres et thèses annonçaient que les Républicains allaient gouverner pour… toujours. Puis vint Obama. Au Canada, la dynastie conservatrice ontarienne a été interrompue, au Québec on croyait l’Union nationale invincible — Elle est passé en trois élection du pouvoir, à l’opposition, à l’insignifiance. En 1973, au Québec, le PLQ avait obtenu — cramponnez-vous — 102 sur, à l’époque, 110 sièges, avec 55% des voix. Trois ans plus tard, le PLQ tombait à 34% et le PQ le battait. Dans le Québec de 2014, il n’y a pas de majorité libérale. Ils n’ont que 41% des voix. Dans notre système uninominal à un tour (avertissement: ce sera le même système dans quatre ans) ces 40% leur procure une majorité de sièges. Mais le parti qui réussira à coaliser autour de lui une pluralité des 60% restants pourra lui ravir le pouvoir. Et si vous voulez rencontrer cette pluralité, elle était déjà réunie, dans un sondage Léger post-électoral, publié dans le Journal de Montréal ce samedi:

C’est normal. 60% des Québécois n’ont pas voté pour Philippe Couillard, donc 48% sont déjà insatisfaits, même pas prêts à donner la chance au coureur. 70% des francophones ont voté contre lui, 60% d’entre eux sont déjà mécontents. Cela pourrait changer, bien sûr, pendant une lune de miel. Mais le stock de lunes-de-miel semble bien bas, au 21e siècle. Jean Charest n’en a pas eue en 2003. Pauline Marois n’en a pas eue en 2012. Il est donc peu hasardeux d’affirmer que, dans quatre ans, le parti qui réussira à harnacher le mécontentement anti-libéral aura une chance réelle de le renverser. S’il ne s’auto-pelure-de-bananise pas, évidemment. En fait, puisque les libéraux cumulent des majorités inutiles dans les circonscriptions anglophones, il ne suffirait à un parti opposant qu’à obtenir une égalité avec le PLQ — 40% — pour lui ravir sa majorité. C’est plus facile à dire qu’à faire, bien sûr. Mais il est bon de le savoir à l’aube de réflexions qui secoueront le PQ — le grand perdant de la course — la CAQ — qui a perdu 200 000 voix en 18 mois — et QS — qui a fait un gain mineur au regard de son poids médiatique et militant dans la course. Bref, les Libéraux ont un passeport renouvelable pour le pouvoir, Yes. Mais seulement si on le lui laisse.

95 avis sur « Liberals forever ? Yes et Non »

  1. Cinquième tableau, deuxième de deux sur des circonscriptions prenables au PLQ en 2018 et plus. Il complète les tableaux 2, 3 et 4 que vous pouvez retrouvez aux liens offerts dans mes commentaires précédents, pour couvrir les 71 circonscriptions détenues par le PLQ.

    En plus du tableau principal, un sous-tableau à l’intérieur de ce cinquième présente à gauche, je suis gaucher, un sommaire des précédents. Ce tableau est une base de lancement d’idées pour 2018; j’en lance une à un troisième tableau à droite. Là, là, le tableau révèle cette idée qui a à voir avec un autre mode de scrutin et une autre idée de pays.

    http://vigile.quebec/Les-necessaires-alliances#comment115902

  2. Je me suis servi d’une vingtaine des rangées pour compléter le dernier mis en lien. Je l’ai intitulé : 3 – Territoire imprenable en 2018 au PLQ.

    http://vigile.quebec/Les-necessaires-alliances#comment115878

    Je n’y vois que 2 comtés où la CAQ pourrait être victorieuse si suffisamment d’indépendantistes souples du PQ, de QS et d’ON votaient en sa faveur.

    Je n’y vois qu’un comté où le PQ pourrait être victorieux si 101 % des caquistes souples votaient pour lui.

    Sur la division du vote en 2012, j’ai bien aimé relire ce billet de Bryan Breguet.

    http://www.tooclosetocall.ca/2012/09/5-septembre-2012-la-division-du-vote.html

    Sur la partielle dans Chicoutimi, celui-ci :

    http://www.tooclosetocall.ca/2016/04/election-partielle-dans-chicoutimi-le.html

    Je suis heureux d’y apprendre qu’il apportera des modifications importantes à son instrument de prévisions électorales pour le Québec. Ça servira sûrement en 2018.

  3. Voici les arguments d’un libéral qui dit quoi faire pour le transformer en souverainiste ou péquiste…

    Jacques (ALFREDUS_NEWMANUM)

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    Comment un fédéralistecomme moi pourrait voter pour l’indépendance?
    Facile, que le PQ fasse choisir par le public deux firmes comptables indépendantes et reconnues qui pourront me démontrer qu’avec une dette à 85%% du PIB ou 307G$ de dette accumulé ( incluant notre part de la dette fédérale, les municipalités etc..) ,le Québec pourrait s’autofinancer sans les revenus de péréquation et éviter une décote. En fait , la recette pour le PQ est très simple: un bilan de fermeture vérifié accompagné d’un bilan d’ouverture d’un Québec iindépendant tenant compte des contre parties, de la nouuvelle monnaie etc , accompagné d’un état de revenu et dépenses basé sur des hypothèses réalistes démontrant l’autofinancement requis pour éliminer le risque d’une décote majeure ,une fois sorti de la fédération. Le fédéraliste que je suis deviendrait peut-être alors péquiste. Voilà les réponses concrètes que le public attend.Comme le dirait Confucius: « Money talks and …  » et tout autres argumentaires ne sont que diversion v/s l’enjeu majeur soit le maintien du niveau de vie suite à l’indépendance.
    7 jun 13:50

  4. Le graphique de l’historique du vote depuis 1970 montre bien que ce n’est pas QS ou ON qui divise sérieusement le vote indépendantiste mais la CAQ, par conscience de priorités économiques. Les boomers n’ont pas fait place aux X, ni au PLQ, ni au PQ. Les volontaires Y et Cie ne font pas le poids.

    Qu’attendre du discours d’assermentation de Philippe Couillard ?

    http://fr.video.canoe.tv/video/3479809205001

    Attendre bientôt son allocution d’ouverture de la 41e législature de l’Assemblée nationale.

  5. Finalement je crois que le vent peut tourner, aussi fort qu’il a tourné pour le PQ. Les libéraux n’ont pas de garantie, surtout que ce qui va sortir va sûrement choquer les électeurs qui ont été tenus non-informés des déboires illégaux du PLQ, Et puis… La charte: il faut clarifier certaines choses. Je travaille dans une école et voici ce que j’ai posté sur mon FB: … »Petite histoire
    Une ÉLÈVE VOILÉE de mon école filmait avec un iphone une autre qui dansait. J’ai confisqué car c’est mon travail, l’appareil est défendu dû aux nombreux abus. Elle s’est jetée sur moi pour me l’arracher, alors ça a été une histoire d’interventions, pas rares dans une école secondaire. Nous avons eu une discussion, des excuses, un discours éducatif, des bonnes paroles, etc. Elle m’a dit que son appareil était sa seule liberté; sa mère savait qu’elle en avait un, pas son père, oh non, ce serait terrible! Et sa mère craint son père. Ils vont probablement la marier à quelqu’un, pas le choix, etc. etc. Après notre conversation réparatrice, je lui pose la question: »-Crois-tu que ce serait bien a charte? ». -« Oui, je pense que ce serait une bonne chose », elle répond, assurée.
    Donc je dis aux anti-chartes, ces histoires de ‘mon voile mon choix’, c’est une fausseté. C’est le joug des jeunes filles et des femmes, même des fillettes. Je les côtoie, et sais plein de trucs qui se passent. »…
    Nous devons se faire les défenseurs des femmes, si le PLQ est trop mou pour le faire. Beaucoup de filles se verraient reniées de leur famille si elles enlèvent ce vêtement prisonnier. Tout le monde voulait une charte. On se relève les manches et on attaque la question!

    • Ben voyons!
      Et on doit vous croire sur parole pour adhérer massivement au projet du ministre Drainville, via des faits anecdotiques qui ne seraient de toute façon pas réglés par sa charte catholaïque.
      À part attiser la haine et la frustration, en quoi votre commentaire apporte-t-il de l’eau au moulin de Mr Lisée qui parle de l’électorat québécois?
      Ce serait bien que les réponses au débat soient aussi pointues que ses analyses ;o)

  6. Concernant le tableau mis à l’amorce, Je dirais d’entrée de jeu que le rouge domine jusqu’à Rimouski plutôt que François Legault, ligne 78 ou 79 suivant que l’on soit exclusif ou inclusif, 57 rouges contre 21 de trois couleurs : 12 bleues, 7 vertes pâles et 2 oranges.

    Je n’ai rien contre Équipe François Legault; son projet Saint-Laurent me semble voler plus haut que nécessaire, la sous progéniture qu’a laissé les boomers étant ce qu’elle a été. Mais bon… si tout commence par un rêve.

  7. pour terminer le texte:
    si onadditionne les votes du pq option nationale et qs des souverainistes, il en reste assez pour faire la souveraineté!

    ce n,est pas la souveraineté le problème c’est le pq: son manque de clarté; son manque de ledership; son manque de chef qui rallie tous les souverainistes comme à l’époque de rené lévesque ou j. parizeau.

  8. ça fait une semain que JFL nous fait des analyses sur les pourquois, les comments…
    ça fait une semaine que les péquistes analsyses leur défaite…
    une semaine d’analyses sensées, réfléchies.. à gauche, à droite, au centre…
    comment faire pour améliorer la situation? comment expliquer la dégelée? comment refaire l’unité du parti? comment analyser les analyses? WOW!

    et si c’était plsu simple! vous croyez que l’électeur avant de faire son X dans la bonne case se soucie de toute ces analyses!

    prenons la courte victoire du pq en 2012: on a le plq au plus bas de la satisfaction qu’on a enregistrée depuis longtemps; le plq est associé à toutes les magouilles possibles; on veut tous se débarasser du plq! situation qui normalement aurait amené le pq dans une majorité très très forte!!!
    et pourtant! le pq a de la difficulté à former un gouvernement minoritaire! c’était le temps de faire des analyses et de trouver des solutions.

    conclusion: madame marois super brillante et gentille mais elle ne passe pas; les gens n’en veulent pas; faut en revenir de cette idolatrie injustifiée (voir la photo illustrant ce blog depuis une semaine!!!)

    pourquoi le pq ne peut former un gouvernement majoritaire? n’en déplaise à JFL, trop d,analyses et pas assez de direction claire au pq!
    je connais un électeur qui m’a dit avoir voté conservateur aux élections fédérales; pourquoi? parce qu’harper avait promis d’augmenter la pension de vieillesse. Quand on lui explique que harper ne tiendra pas ses promesses, il répond « au moins on sait ce que harper veut faire… les autres et surtout le bloc on ne sait pas ce qu’ils proposent ce qu’ils veulent faire… »

    l’électeur est à un niveau autre que tous ces beaux penseurs: couillard l’a compris; le chef est clair dans ses idées et clairs dans ses promesses: 250 000 emplois, baisse d’impôt et meilleurs services de santé! impossible à réaliser mais clair dans les intentions (du pain et des jeux!)

    le pq: on est un parti souverainiste mais on ne veut pas faire la souveraineté sauf si on pouvait peut-être la faire dependant de … on ne veut pas parler de souveraineté mais on aimerait bien la faire si…
    la souveraineté c’est l’article 1 du progrmamme mais on s’engage à ne pas la faire et à s’occuper de santé et d’économie sauf si la souveraineté…
    le pq passe pour un parti sans direction, sans orientation….

    en plus au pq on aime se gratter le bobo (voir toutes ces analyses…) et les gens en reviennent de ces pseudo-intellos occupés à discuter et à se chicaner, à s’entredéchirer…
    pas de chef, pas de cohésion; pas de cohésion pas de gens qui sont intéressés à voter pour des gens qui ne saont même pas capables de s’entendre; regarder les autres partis; des chefs qui décident et des électeurs qui leur font confiance.

    et ça n’a rien à voir avec la souveraineté ou plutôt la baisse de la ferveur des souverainistes; si on additionne les votes du pq, option nationale et qs

  9. Permettez-moi d’abord M. Lisée de vous dire que j’apprécie la récente mécanique et ouverture supplémentaire de votre blogue à l’expression des internautes de toute provenance confondue, …due, …due, … due. (je me suis assuré à l’aide du Multidictionnaire de la langue française de Madame De Villiers que le u dans du, prend l’accent au masculin singulier seulement).

    Je remercie Philippe Couillard pour la non réélection majoritaire du PQ. Je ne veux pas de tomates et garder vos farces plates. C’est du Lavoie, pas de La voix. PQ minoritaire était mon choix. Philippe a été le plus fort, comme chante de son père Lynda Lemay. À 2018 pour le remercier à nouveau, notre peuple multinational ayant fait un choix autrement éclairé et respectant le temps.

    Il aurait tendu un piège sans collusion avec François Legault auquel le PQ n’a pas su résister, ne me fouillez pas pourquoi. Une campagne qui aurait dû (remarquez l’accent) porter sur un budget a porté à faux, confort ou inconscience des boomers, de leurs aînés et de leur progéniture. Comme Jacques Henripin et Mes aïeux, j’aurais aimé qu’il porte sur notre sous-natalité depuis 40 ans et notre régénération au plus sacrant.

    Je reviens à vous; comment être à la fois ministre de la moitié urbaine du Québec et chef de la diplomatie de son indépendance politique à travers le monde, comme vous avait intelligemment confié comme défi Madame la Première à double titre. Si elle ne vous l’avait pas confié, vous en aviez pris l’initiative à mon contentement. En 18 mois ! À la semaine prochaine vous prennent pour un autre, mais pas pour Hercule ! J’ai peut-être manqué une émission !

    J.R.M. Sauvé a mis en synthèse dans un ouvrage que je n’oublierai jamais, Géopolitique et avenir du Québec 1994, les 13 principes de l’action permanente de Jomini. Je n’oublierai jamais après votre Sortie de secours : comment échapper au déclin du Québec en 2000.

    Les deux principes qui me semblent les plus à propos le temps venu sont ceux de coopération et de coordination. Pour l’instant, place au premier, appréciation correcte et rigoureuse du contexte. Avec la tonne de rouge que vous nous mettez en pôle en tableau, vous allez réveiller le courage de fonds de grille, toutes couleurs confondues, …dues, …dues, …dues.

  10. Bonjour M. Lisée,

    À Tout le monde en parle dimanche dernier, M. Roméo Dallaire, un militaire héros national, a mentionné, qu’il manquait un bon commandant à bord et une bonne stratégie pour faire le PQ gagnant. Le militaire et la politique se rejoignent (État major, stratège, etc…) Ce que le PQ devra faire c’est:
    1. Avoir un leader charismatique (tel Jack Layton) à la barre;
    2. Avoir une stratégie militaire
    3. Un plan de communication hors pair avec une des meilleurs firmes et expertes en politique
    4. Un ex-leader pour conseiller le parti
    5. Une personne neutre pour apporter les commentaires négatifs et revoir le stratège s’il le faut.

    Je souhaite le retour du PQ mais j’aimerais bien un parti comme: Le Parti de la coalition du Québec.

    • Vous allez être gâtée.

      Je ne connais pas un commandant plus aux faits du Québec côté existence et géographie.

      Voici une liste des 13 principes permanents de l’action de Jomini qu’il nous offre pour la suite des choses dans Géopolitique et Avenir du Québec, 1994, chapitre 9, page 309, pour nous faire profiter de sa compétence.

      Le livre est présenté à ce lien :

      http://archives.vigile.net/ds-souv/docs3/94-sauve-geopolitique.html

      Les titres des 13 principes sont les suivants :
      1 – appréciation correcte et rigoureuse du contexte;
      2 – appréciation correcte et rigoureuse de la situation;
      3 – détermination et maintien d’objectifs praticables et raisonnables en terme de temps et d’espace;
      4 -maintien du moral;
      5 – concentration de l’effort dans l’espace et dans le temps;
      6 – économie de l’effort;
      7 – simplicité;
      8 – souplesse;
      9 – sécurité;
      10 – surprise;
      11 – coordination;
      12 – coopération;
      13 – administration et logistique.

  11. Je vois que Mr. Lisée a perdu le sommeil, il vit dans les cauchemars depuis la défaite de son cher PQ.
    Ses nuits sont cauchemardesques, le Plq honte ses nuits et ne trouve que tableaux, statistiques, petits calculs pour combattre ce fantôme…
    Des qu’il se reveille il ne trouvera deux réalités devant lui : Le PLQ pour quatre ans au pouvoir et le PQ entrain de se déchirer.
    Bonne nuit Mr, Lisée, fait de beaux rêves en attendant vôtre réveil.

  12. Les jeunes veulent autre chose… Aparamment.
    Peut-être mais ça me questionne sur le  » crach  » qu’ils s’inscrivent dans la mémoire de leur l’histoire
     » On ne tire pas sur l’herbe pour la faire pousser », disaient nos grands-parents
    Peut-être qu’avec quelques printemps de plus…
    Pourquoi les jeunes instruits ne reconnaissent-ils pas qu’ils l’ont été par nos soins et nos choix de luttes pour conserver nos idéaux nationaux? Je trouve très injuste qu’ils ne reconnaissent pas nos effort, ces assises sur lesquelles ils assoient leur vie au pays. Ils veulent nous balayer, sauf à usage…Pourquoi pas faire ensemble ? C’est une violence générationnelle faite à notre classe que je trouve injuste. Ça me fait mal comme maman !
    Merci M. Lisée pour votre rigueur intellectuelle. C’est le gage d’une réelle évolution encore possible. Le respect de nos vies ne s’obtient que si nous y veillons
    B. Martin

  13. Mais Jean-François Lisée, comme tous les centristes de droite qui se croient encore socio-démocrates, cela dit en tout respect, a une tendance manifeste de minimiser l’importance stratégique de Québec solidaire, notre seul parti de centre gauche, dans une éventuelle coalition renouvelée sans laquelle les Québécois vont demeurer divisés entre eux et livrés à la merci des néolibéraux fédéralistes de Couillard qui peut compter, lui, sur le bloc inamovible des anglos et des allos. Il ne faut pas oublier que le fondateur du PQ, René Lévesque, était un vrai social-démocrate. Le PQ devrait pouvoir renaître de ses cendres en retournant à ses sources de centre gauche, selon moi, tout en ramenant à lui les conservateurs traditionnels qui ont toujours le sens des valeurs patriotiques et familiales. «En fait, puisque les libéraux cumulent des majorités inutiles dans les circonscriptions anglophones, il ne suffirait à un parti opposant qu’à obtenir une égalité avec le PLQ — 40% — pour lui ravir sa majorité. C’est plus facile à dire qu’à faire, bien sûr. Mais il est bon de le savoir à l’aube de réflexions qui secoueront le PQ — le grand perdant de la course — la CAQ — qui a perdu 200 000 voix en 18 mois — et QS — qui a fait un gain mineur au regard de son poids médiatique et militant dans la course. Bref, les Libéraux ont un passeport renouvelable pour le pouvoir, Yes. Mais seulement si on le lui laisse.»

    • Bien vu monsieur Gaignon. Les spinnings alambiqués et les coups d’essai pour ratisser plus large en s’appropriant les marges des autres on en a vu le résultat. Si le PQ veut survivre, il doit se démarquer de la CAQ en étant souverainiste pédagogue et bon gestionnaire. La Charte était un beau progrès, mais en voulant trop l’instrumentaliser, il s’est aliéné une bonne partie de son électorat.

      Honnêteté et simplicité…

    • Je trouve votre réflexion très pertinente, et même fondamental. Si le PQ ne comprend pas lui-même son propre ADN, il est aussi bien de se saborder ou de se fondre avec ON qui lui, bien que minuscule parti sur le plan du pouvoir, sait comment il s’appelle et agit en toute cohérence avec ses objectifs (qui sont clairs).

      Emprunter les valeurs et les stratégies de l’adversaires quand ça ne répond pas à ce qu’on est, consistue une trahison fondamentale envers soi-même, et sera toujours une immense erreur.

      En effet, puisque le PLQ obtient des majorités inutiles dans plusieurs comptés, la balance du pouvoir peut l’emporter avec un % moindre que celui du PLQ. Mais cela exclut de changer le mode de scrutin… Enfin. Nous continuons de réflchir.

  14. Think outside the box.

    Jusqu’à maintenant, les solutions proposées sont toutes des solutions qui ont déjà été essayées :

    1 – Gouvernance souverainiste
    2 – Foncer vers le référendum
    3 – S’allier à la CAQ
    4 – S’allier à QS et ON
    5 – Proportionnelle
    6 – Alliances électorales pour vote stratégique contre les libéraux

    Peut-être faudra-t-il être plus créatif et plus original. Inventer quelque chose de nouveau.

    On sait clairement que les Québécois ne veulent pas l’indépendance à court terme. Dans ce cas, pourquoi ne pas y aller avec un compromis. Ramener certains pouvoirs au Québec, comme l’immigration, la télécommunication (CRTC : nos amis anglophones et nous même pourraient avoir plus d’émissions américaines, une ouverture plus grande à leur marché plutôt que d’être enfermé dans le Canada), les arts et la culture, les voix maritimes, etc… bref tout ce qui ferait consensus (donc pas l’armée, le députation fédérale, la monnaie), tout en restant dans le Canada.

    Qui sait, peut-être proposer non pas un référendum sur la souveraineté, mais sur l’autonomie. Si nécessaire, dans le référendum, poser la question sur l’autonomie pour chacun des éléments qu’on veut rapatrier, de façon que seuls les pouvoirs que la population désire majoritairement passent.

    La stratégie du tout ou rien, ça ne passe pas et ça ne passera jamais. Moi je ne voterai PLUS JAMAIS pour vous si vous continuez dans cette voie. Et qui sait, peut-être qu’avec plusieurs pouvoirs additionnels, ça donnera le goût aux gens de se prendre en main.

    Quand on veut qu’un enfant devienne adulte, ça peut se faire graduellement et non d’un seul coup…

  15. Je pense que ce qui faisait la force du PQ, c’était une formidable équipe dont Mme Marois avait su s’entourer. Un bon leader sait reconnaître les bons chevaux et ne pas les craindre et ça, elle l’a.
    Malheureusement, la campagne électorale ne reflétait pas cette représentation dynamique du gouvernement en marche et des immenses talents à son service. On aurait dû s’inspirer de la campagne de Jean Lesage et de son équipe du tonnerre où on voyait défiler ceux qui allaient devenir les artisans de la révolution tranquille.

  16. Dessine-moi un pays!!

    Premièrement, établir clairement quand nous prévoyons tenir notre référendum: ex dans la 2 ième année de notre second mandat! [ bâtir un pays ne s’improvise pas en 2-3 ans, le premier mandat doit servir à jeter les infrastructures de base de notre futur pays]

    Définir clairement ce que sera notre pays, si c’est pour rien changer, les électeur ne voudront rien changer eux non plus.

    1- que sera notre démocratie dans notre futur pays? (Ce même foutu vieux uninominal? J’espère que non!) donc une proportionnel mixte ou ce que nous croyons le meilleur? Ça se promet et s’implante dès le premier mandat.

    2- comment prévoyons nous promouvoir notre langue? Les incitatifs et les restrictifs. Mettons en place dès le premier mandat ce que nous pouvons et nommons les autres mesures qui le seront quand la cours suprême sera tassé de notre chemin!

    Les anglophones, les autochtones et les immigrant seront une réalité qui continueront d’exister dans notre futur pays, nous comptons les traiter comment?
    A mon avis, il faut un ministre pour chacune de ses trois réalité.

    Dans cette réalité, quel sera la vision pour Montréal, Québec et les autres régions?

    Définir ce qui nous distingue en tant que peuple québécois (comparativement au Roc) et le rappeler constamment: à chaque annonce, chaque innovation, à chaque implantation de politique…

    Donc
    – Chaque fois que nous mettront en branle une politique, c’est de dire: voici une pierre de plus dans les fondations de notre future pays!
    – Chaque fois que Canada nous barre la route dans notre cheminement, c’est de rappeler: voici pourquoi nous avons besoins de toute notre latitude pour réaliser ce que nous avons comme vision pour notre Québec!

    Cessons de prétendre vouloir un pays après un référendum. Soyons un pays qui se construit dès maintenant. Mettons le en place dès le jour 1 du premier mandat, et le référendum (qui viendra en date prévu) ne sera alors que la confirmation international que notre pays est fin prêt à prendre sa place dans le concert des nations!

  17. Ça serait intéressant que le PQ se dirige vers une approche plus humble, simple et pédagogique, et laisse un peu tomber son autoritarisme rigide et ses sempiternelles manipulations de marketing-mensonges (qui ne ‘pognent’ pas si fort qu’ils semblent l’espérer et/ou n’ont pas tellement les effets escomptés, Dieu merci). Le manque de souplesse du PQ pour négocier avec les partis d’opposition et ses diatribes autoritaires envers le souverainistes qui ne votent pas pour eux, manquent sérieusement de respect et nuisent à toute collaboration avec ceux qui n’apprécient pas la façon de gouverner du PQ. On est donc à mille lieues de pouvoir parler de coalition etc., on s’entend. Respecter les alliés potentiels (et même les adversaires) me semble une règle de base pour créer un climat démocratique sain et mature, par opposition au niaisage puéril auquel le PQ tend à nous convier.

    De plus, une approche plus pédagogique et politique (au sens noble du terme et non  »politicailleux » qui manipule et salit tout ce qui bouge) aiderait les QuébécoisEs à grandir, à prendre leur place intelligemment dans le débat démocratique et à faire des choix éclairés. Ceci s’applique également au projet d’indépendance qu’il faut expliquer aux gens calmement, et non dans la polémique exacerbée.

    Le respect des citoyens, ces QuébécoisEs que les représentants du PQ prétendent tant  »aimer »…, méritent d’être traités comme des personnes intelligentes et non comme des moutons en troupeaux, à capturer au lasso. En passant, se faire traiter comme des personnes intelligentes rend souvent, plus intelligent. Le même principe s’applique quand on traite les gens comme des imbéciles.

    J’ai toujours l’image de René Lévesque qui expliquait les conflits/enjeux mondiaux et certains grands enjeux de société avec passion et amour aux téléspectateurs québécois qu’il a ainsi aidés à grandir. Moi je pense qu’on en est là. Les QuébécoisEs ont besoin de quitter la game de hockey quand on arrive au politique et avoir le grand privilège de se cultiver la cervelle. On ne peut pratiquement plus compter sur les médias pour faire ça, alors si la classe politique ne s’y met pas, comment rattraper les lacunes du système d’éducation et donner une vraie chance aux électeurs de faire des choix politique éclairés?

    Il y a tant de choses à expliquer sur tant de sujets. C’est quoi la gauche? C’est quoi la droite? L’historique de la démocratie, ses enjeux. Les droits fondamentaux, leur histoire, l’argent, le capitalisme (qui provoque la naissance du socialisme), les luttes sociales qui nous ont apporté tant de progrès, l’explication de la charte québécoise (la vraie, pas celle des «valeurs») , la comparaison avec le Canada, etc. Quand on prend le temps de dire les choses pour vrai, on peut moins dire et penser n’importe quoi. Si on a pas choisi (ou eu l’opportunité) d’étudier jusqu’au cylces supérieurs et encore, dans certaines sciences sociales, on est souvent un parfait inculte sur le plan politique, qui pense maîtriser des concepts qui n’existent dans notre esprit que sous la forme de caricatures grossières, de coquilles vides qu’on ne sait remplir qu’avec des préjugés stupides, et par définition erronnés.

    Or, ces concepts sont la base de nos choix politiques. Si on adhère au fameux «zombie économique» qui dit «qu’il faut créer la richesse  »si » on veut la partager», (théorie classique de la droite économique, dite du ruissellement, aujourd’hui prouvée fausse mais encore très en vogue), et si on pense qu’on y arrivera mieux en restant dans le Canada parce que supposément on serait plus fort en restant avec le plus gros, qui, de surcroît, parle anglais (langue des faiseux de richesse par excellence), ben on sera sans doute de droite et fédéraliste. Exemple.

    On retrouve plus de souverainistes et de progressistes parmi les gens instruits, et ce n’est pas pour rien. Quand on en connaît plus sur l’historique et la composition d’un concept, on laisse tomber les préjugés et on découvre que beaucoup de mensonges nous sont rentrés dans le crâne tous les jours, par diverses propagandes, afin que nous demeurions dociles et manipulables. C’est pourquoi je crois que le PQ a tout à gagner à aider les citoyens québécois à être plus instruits et posés dans leur approches des enjeux politiques, alors que le PLQ et la CAQ ont tout intérêt à ce que les gens en sachent le moins possible et fonctionnent le plus possible sur les bêtes mécanismes inhérents aux préjugés les plus répandus. Plus de gens que vous ne pensez souhaiteraient au fond d’eux-mêmes en connaître plus et pouvoir parler sérieusement des enjeux qui les concernent en tant que citoyens. Je le découvre souvent avec surprise en parlant avec des inconnus et aussi en twittant.

    Devenons une nation plus intelligente, des citoyens plus instruits des enjeux politiques et sociaux qui nous concernent tous et toutes.

    Commençons à sortir de notre nouvelle grande noirceur où nous a amenés la poursuite de l’argent (néolibéralisme et individualisme obligent) et la dévalorisation de la culture , du savoir et des «méchants intellos». Arrêtons de pnser qu’on comprend un concept parce qu’on a entendu un monsieur qui parlait fort, crier ça à la radio.

    Mon commentaire semble loin du sujet, mais je crois qu’il est essentiel. D’une part, plus les gens sont posés et instruits, moins ils ont envie des «vraies affaires» du PLQ et moins ils ont envie de rester dans le Canada… À RÉFLÉCHIR. D’autre part, avant de penser à faire ou défaire des coalitions/tractations/collaborations avec des tiers partis, (dans le but de battre le PLQ), il faut être capable de créer des liens de confiance avec ses alliés potentiels, et que ceux-ci puissent avoir envie de négocier avec nous. Or, le Pq nous a habitués à une certaine culture d’arrogance et de mépris bien installée dans le parti et reprise par les militantEs. Ce n’est pas en traitant les QS de «gaugauches aux licornes qui ne prendront jamais le pouvoir ou bien de fédéralisss, de communiss qui ont signé un pacte avec les islamisss» que vous créerez un dialogue adulte et éclairé. Le PQ en est là. S’il ne grandit pas un peu et ne sort pas de son mépris malsain et puéril, je lui prédis une fin certaine et relativement rapide.
    ­­
    Les moyens concrets d’accomplir cela je vous les laisse, quoiqu’aujourd’hui avec les blogues et YOUTUBE, on peut parfois faire des merveilles. Des conférences dans les écoles? Des rendez-vous hebdomadaires avec les téléspectateurs, auditeurs ou internautes pour une petite page de culture démocratique et sociologique? Seul? Avec un/des invité/s? Il est important à mon avis, d’amener le ton général des politiciens s’adressant aux citoyens vers plus de pédagogie instructive. À vous de voir.­

    Vous qui le faites déjà partiellement avec votre blogue et anciennement par vos articles, qui d’autre que vous Mr Lisée pourrait bien instiller cette culture et ces idées au PQ? Vous me semblez être la personne idéale à cet égard, pour peu que ça vous intéresse, qui pourrait aider le PQ et les QuébécoisEs à grandir.

    • Bref, on ne peut battre l’adversaire en délaissant nos valeurs propres et notre logique inhérente, pour adopter les leurs. À moins de devenir son clône, et donc de couler sa propre identité (en devenant l’Autre). Le PLQ sera toujours le meilleur au jeu de «QUI EST LE MEILLEUR PLQ?». S’applique évidemment pour la CAQ dont l’ADN est très très proche de celle du PLQ.

      Le PQ peut juste être le meilleur au jeu de «QUI EST LE MEILLEUR PQ?». Encore faudrait-il qu’il sache comment il s’appelle et d’où il vient, l’accepter, et agisse en conséquence.

    • …Et il y a de tout dans ce peuple-peuplier un peu plié :
      – la branche des « ceusses » qui écoutent les radios X
      – la branche de celles, de ceux qui confondent la tête et les pieds
      – la branche des Don Quichotte qui regardent tourner  » tous les moulins de (leur) cœur « .
      Qui saura élaguer cet arbre pour permettre aux racines de ne pas étouffer et aux bourgeons de fleurir ? Méchant contrat !!!

  18. C’est entendu, il est de la plus haute importance de comprendre ce vote étrange…

    Ne pas oublier le fait peut-être le plus troublant: le PQ a fait un campagne électorale minable. Ce qui explique le très mauvais résultat. Où étaient les stratèges? Tout semblait mal préparé. Improvisé. Où était l’état-major comme a dit Roméo Dallaire hier à TLMEP. Et il avait bien raison.

    Pour le moment, on en est à la réflexion. Un élément intéressant:
    http://agora.qc.ca/documents/souverainisme–la_fin_du_souverainisme_mais_peut-etre_pas_de_lindependance_par_marc_chevrier

  19. Dans la région de Québec, le Journal Le soleil, propriété de Gesca qui ne fait pas ses frais; on vous le remet gratuitement à l’entrée des arénas et la sortie des quincailleries et matériaux comme Canac Marquis le dimanche-matin pour faire gonfler son tirage déficitaire.
    Son chroniqueur en chef, Gilbert Lavoie, est un fervent défenseur de l’unité canadienne au service des intérêts de l’Empire Desmarais.

  20. Le fédéralisme à la Couillard est un vieux système colonial dépassé et il disparaîtra plus vite que certains pensent
    MICHEL GUAY

  21. Les forces pro fédérale agissent sur tous les tableaux et partout où ça peut compter alors il m’apparaît assez clairement que chaque souverainiste doit bâtir notre pays chaque jour de sa vie, dans les têtes, dans les coeurs, dans les affaires, dans l’education, dans l’integration, dans la culture, dans les médias et partout, dans tous les partis politiques même dans les partis fédéraux, il faut sortir de notre zone de confort, ne pas avoir peur de déranger non plus par exemple dans les médias sociaux. Sortir de soi, aller dans la communauté, partout, créer des alliances et avoir le plus grand attrait possible donc être irréprochable.

  22. La clef du succès c’est que le PQ cesse de se laisser définir par les autres entre autres les médias, les libéraux, la CAQ et QS et de définir une politique de l’indépendance claire, moderne et branchée sur l’avenir.
    Je pense qu’il est temps de cesser de compter sur les autres, sur des calculs inutiles et sur la culpabilité qu’on s’inflige à chaque fois que l’on prononce le mot indépendance et référendum. L a confiance en soi et un bon programme pour nous mener vers l’indépendance.

  23. Il faut avoir un bon moral pour suivre la politique. Je pense à ces 70% de francophones mécontents – qui semblent être mes amis facebook ! -combien transforme ce mécontentement en désistement. Ce sont peut-être ceux qui n’iront pas voter au mois d’octobre 2018 pour changer le « Yes » en « Non ».

    Il faut donner du pouvoir à nos votes, sinon les gens n’iront pas voter. Mais on ne change pas une formule gagnante, Les libéraux ne donneront pas de pouvoir à nos votes (selon votre parenthèse). Il ne faudrait quand même pas leur demander de se tirer dans le pied, ça fait mal.

    De vous lire me donne de l’espoir … malgré tout.

  24. La division du vote francophone dans un système uninominal est fatale à l’intérieur d’une nation qui est majoritaire dans sa province mais minoritaire dans le pays canadien. Dans la lecture des résultats, il y a ce message dans le moyen et peut être long terme qui dit: Québécois francophones que nous sommes croyons que notre condition de majoritaires provinciaux nous apparaît satisfaisante malgré une certaine insécurité sur le français provenant de l’existence d’Ottawa. Depuis tant d’élections il est vrai où le PQ a attendu en vain une crise du type Meech pour ranimer la ferveur de la souveraineté, rien ne change à part que le vote nationaliste se fait maintenant néodémocrate, caquiste ou solidaire.

    Que le PQ, le 7 avril ne soit pas loin du vote du Bloc en 2011. Voici une donnée bien noire que les députés péquistes comme J.F.Lisée doivent retenir malgré qu’elle soit douloureuse. Le début de la chute des partis souverainistes établis a commencé à l’élection fédérale de 2006 avec la perte de la région de Québec par le Bloc au profit des conservateurs. L’élection québécoise de 2007 avec 28% a propulsé le PQ à la deuxième opposition pendant que le Bloc faisait dans les 38% malgré la perte de Québec. Si l’élection fédérale de 2008 permet au Bloc de se maintenir avec la victoire avec 38%, dans l’élection québécoise de décembre de la même année, le PQ obtient 35% un gain par rapport à 2007 causé partiellement par la très forte abstention des électeurs adéquistes, un gain en déca du 40% pour la souveraineté comme en 2007. Vient le désastre de l’élection fédérale de 2011 où le Bloc obtient tout juste 23% d’électeurs positivement convaincus mais insuffisants. En 2012, après la crise étudiante où le PQ a relativement bien réagi selon sa tradition de centre gauche, le PQ a gagné le pouvoir minoritaire avec seulement 32% des voix néanmoins une victoire qui a un peu plus de panache que l’on croit avec l’augmentation du taux de participation de 57% en 2008 à 74% en 2012 en tenant compte en plus du 6% de QS qui n’a pu empêcher cette fois l’élection d’un gouvernement péquiste. Dernier chapitre actuel, le PQ en début d’avril en tant que gouvernement minoritaire non seulement est incapable de se hausser à 36% des suffrages en plus perd 7% des 32% obtenus en 2012 se rapprochant en suffrages avec les résultats du Bloc en 2011. Du côté députation par les 125 sièges du parlement québécois en comparaison des 75 du Québec au fédéral et le 2% de plus du PQ comparativement au Bloc de 2011, le PQ fait élire tout de même 30 députés plutôt que 4 pour le Bloc. Comme par cette division radicale du vote francophone, le PQ plus chanceux là obtient l’opposition officielle malgré l’écart de 2% entre le PQ et la CAQ plutôt favorable au parti fondé par René Lévesque.

    En considérant cet historique des résultats électoraux des partis du PQ et du BQ depuis 2006 comment ne pas voir en tant que simple citoyen québécois qu’il y a des éléments de crise soutenus entres autres par ce décrochage du vote jeune, le décrochage d’électeurs francophones matures qui ont déjà votés pour le Parti Québécois qui ne voient plus qu’un référendum devenue une mécanique aux mains profiteuses des libéraux.

    Que le PQ devienne un parti nationaliste avec sa part d’incertitude est peut être préférable à le voir porter le flambeau de l’indépendance sans y mette les moyens et accepter les conséquences: l’opposition pendant peut être 20 ou 25 ans. Comme il y a une tradition établie du PQ pour le pouvoir provincial existant, il faut dire les choses pour ce qu’elles sont. Le PQ au pouvoir a gouverné l’État provincial sans pouvoir faire la souveraineté. Les politiciens du PQ en tant que députés, ministres ont pris l’habitude du pouvoir comme l’ADN du PQ est lié au pouvoir provincial existant. On se doute bien que le PQ veut rester un parti de gouvernement ou rester l’opposition officielle. Que la pratique de gouvernement péquiste détermine à 100% que jamais les 30 députés et que la direction ne voudront que le PQ devienne un tiers parti alors reste à voir comment cet abandon de l’article un se fera.

    Je propose un renouveau souverainiste par un nouveau parti dont les jeunes souverainistes de 18-40 ans seraient les premiers acteurs laissant le PQ agir concrètement sur l’État réel provincial. Ne sous estimons pas le pouvoir de la parole à court terme de ceux qui disent: nous devons agir maintenant sur le Québec réel et non sur le pays imaginaire dont F.Legault s’est fait le principale porte parole du côté d’un électorat devenu plus nationaliste que souverainiste.

    On peut croire au pays quoique un moment donné il y a un ressort qui se casse. Le PQ a perdu sa crédibilité quant à sa capacité de convaincre et surtout d’affirmer son article un.

    Les responsables du PQ ne doivent pas sous estimer les difficultés du Bloc de se maintenir en 2015 comme de la capacité du PQ à éviter sa disparition possible. Il y avait une très bonne équipe péquiste avec P.Marois, elle a été refusée le 7 avril au profit d’un PLQ usé. C’est insensé.

  25. Non mais j’ai la berlue ou quoi ?!??!

    Tous ces commentaires sur de potentielles alliances alambiquées pour rallier la gauche, prendre le pouvoir et déloger les Libéraux !!??!??!
    C’est ça votre but, déloger les Libéraux et être au gouvernement ?

    Le projet de pays ca vous dit rien ?

    Relisez cet article paru en 2003 suite a la défaite du PQ.
    Vous verrez que les indépendantistes, particulièrement le PQ, ont fait du sur place depuis 10 ans. Rien n’a changé. Rien. Pathétique.

    Pendant que vous n’osez même pas sréfléchir a une réelle alliance d’indépendantistes de gauche et de droite pour faire le pays, préférant pleurnicher sur le mauvais sort que les médias réservent au PQ ou encore inventer des stratagèmes sans lendemain de gouvernement social-démocrate soi-disant nationaliste, le camp adverse (lire entre autres Lise Ravary dans JDM aujourd’hui) ont commencé à alimenter la machine a propagande « Redevenons Canadiens ».

    Wake up !!!

    http://www.irpp.org/en/po/sovereignty-in-turmoil/le-parti-quebecois-au-dela-du-conflit-des-ambitions

  26. A vrai dire je suis un peu surpris de lire que la CAQ est souverainiste… Qu’est ce qui vous fait croire cela? Il y a certains membres de ce parti qui le sont certainement, mais pas l’ensemble et parmis les souverainistes sont ils tous independendantistes ? Les tractations avec la CAQ ne pourraient qu’amener sont implosion puisque les fédéralistes quitteraient immédiatement pour retourner au parti libéral.
    D’autres part pourquoi les partis souverainistes que sont QS et ON viendraient brouter dans le champ du PQ alors qu’ils espèrent que ce sont les membres du PQ qui viendraient brouter dans les leurs ?
    Quand à la formule attrape nigaud de l’exe-président du parti vert me semble si alambiquée que le citoyen moyen ni retoruverait pas son chat!
    Finalement vous semblez remettre en question la légitimité du gouvernement majoritaire du PLQ a 41%. Dois-je rappeler que le PQ a détenu le pouvoir pendant des années et n’a jamais accepté de changer la formule britannique qui l’avait avantagé. Étonnantement à 31% le PQ a été un gouvernement minoritaire qui aurait pu tenir… Mais vous en avez décidé autrement lors d’une élection qui a coûté 80 millions $ ! Ce qui n’est pas rien.

  27. Tant que l’indépendance sera un enjeu électoral, on n’aura pas une image claire de ce que sont les québécois politiquement.

    Il faut que la souveraineté sorte de ce carcan qui ne lui conveint pas du tout parce que les enjeux électoraux sont ceux de la gouvernance. Et comme les québécois sont aussi divisés entre gauche, droite et centre, il ne pourra y avoir de parti capable de rassembler tous les souverainistes sous un même toît électoral.

    Il faut que la souveraineté devienne l’apanage du seul Conseil de la Souveraineté du Québec qui s’occupera d’en faire la promotion par l’éducation de la population et l’organisation de multiples séances d’information et de rassemblements / fêtes de toutes sortes.

    Cela aurait pour effet, si les partis éliminent la souveraineté de leur programme, de donner des options même aux anglos qui vont alors pouvoir voter séparément plutôt qu’en bloc, brisant cette solidarité qui nous nuit tant et leur donnant, du même coup, le sentiment de faire partie de la collectivité québécoise.

  28. Mauvaises pour qui les nouvelles ?

    Il faut en revenir de notre majorité minoritaire. Les anglophones et compagnie d’avant-garde ou adultes consentants méritent mieux.

    J’imagine qu’il est trop tard ou inapproprié pour un recomptage en fond de grille.

    Il y a un peu d’un bulletin des députés dans cette liste en matière de réélection.

  29. Pour l’avenir proche, le seul et unique travail du PQ est de démontrer qu’un Québec souverain est ÉCONOMIQUEMENT viable. Si PKP peut être le porte parole et que ça marche, va pour PKP. Mais éviter de croire que vos adversaires politiques doivent soutenir le PQ parce qu’il a raison. Ça fait un peu adolescent.

  30. « Mais le parti qui réussira à coaliser autour de lui une pluralité des 60% restants pourra lui ravir le pouvoir. »

    Voilà qui est difficile.

    Plusieurs chantent les louanges du multipartisme. Ça serait bien dans un pays souverain, ou peut-être avec un autre mode de scrutin.

    Mais le multipartisme au Québec en ce moment ne sert que le PLQ puisqu’il n’y a que les francophones ou presque qui divisent leur vote alors que les non francophones votent massivement pour le PLQ.

  31. S’il y a une démonstration à faire je crois c’est sur le bénéfice ou non de faire partie d’un grand ensemble économique dans lequel nous n’avons pratiquement pas de leviers.
    En général, les petits pays comptant une population scolarisée sont très riches. Les grands ensembles favorisent l’appauvrissement de certaines régions au profit de certaines autres. Le Canada est un grand ensemble dans lequel le Québec a très peu de responsabilités macroéconomiques. Nos taxes ont servis à financer le développement des richesses des autres provinces. Ne l’oublions pas quand on parle des bénéfices de la péréquation. Cette dernière n’est qu’un ré-équilibrage imparfait de la richesse que nous avons contribué à développer ailleurs avec nos taxes. Personne ne nous a fait de cadeaux, et personne ne nous en fera! Il suffit de le démontrer clairement.

    • Si dans un proche futur,le pétrole devenait rejet de nos sociétés. Et si l’électrification devenait l’alternative, qui profiterait de la péréquation, qui profitait de la péréquation avant la découverte de pétrole en son sous-sol

  32. ET des primaires souverainistes (ou anti-liberales) dans chaque circonscription ?
    Les partis QS-CAQ-PQ (ou son remplacant) pouraient s’entendre a elire et soutenir le representant anti-PLQ dans chaque circonscription…
    Tout le monde serait gagnant…

    • Le premier avril, j’ai envisagé un sauf PLQ (anybody but…) à partir des projections du simulateur de Bryan Breguet, fondées sur les résultats des élections antérieures et sur les pourcentages des sondages.

      Option nationale ne pouvait rien contre l’élection du PLQ ou si peu que pas.

      QS pouvait, jusqu’au 2 avril, sans ou avec ON, théoriquement, à la limite. Après, non.

      À la lumière des derniers sondages, il aurait fallut la CAQ, et alors ON y serait arrivé comme entrepreneur mais à quel escient ? On y était pas mûr pour les lendemains.

      C’est sur mon mur Facebook, 1 avril.

      https://www.facebook.com/robert.lachance.3532

  33. « Mais le parti qui réussira à coaliser autour de lui une pluralité des 60% restants pourra lui ravir le pouvoir. »

    Pas question pour le candidat à la chefferie du PQ qu’est JFL de rompre avec l’aveuglement partisan péquiste qui a pourtant été sanctionné par les Québécois,es le 7 avril… Pas question pour lui de mettre de l’avant une vraie Coalition multipartite… ben non… ce serait trop simple… et trop efficace pour renverser la dictature d’occupation canadian… et pour faire élire à Ottawa dasn ± 18 mois le 19 octobre 2015 un Bloc DÉMOCRATIQUE québécois MAJORITAIRE, uni contre la minorité activiste canadianisatrice qui nie la primauté démocratique de la souveraineté du Peuple en validant l’État du Canada qui est incapable d’obtenir le clair OUI référendaire des Québécois,es.

    • On se gargarise un peu beaucoup de rhétorique là . « dictature d’occupation canadian » Hum ! Qu’est-ce que vous mettez dans vos céréales ? Si la souveraineté veut dire avoir à se taper ce genre de discours alors je renonce tout de suite.

  34. C’est un désaveu total de la gouvernance souverainiste.
    Le PQ, comme tout le monde indépendantiste d’ailleurs, doit se redéfinir.
    L’occasion est fort belle pour un renouveau en profondeur de la cause indépendantiste.
    Primo: Le PQ doit faire un référendum interne pour savoir s’il doit:
    —mettre le cap sur l’indépendance ou
    —mettre le cap sur la gouvernance souverainiste.
    Secundo: S’il opte pour l’indépendance, il doit tenir un congrès national pour bien définir le pays Québec dans sa forme et ses valeurs, identifier les avantages politiques, économiques et culturels d’un Québec indépendant.
    Tertio: le choix d’un chef qui accepte les résolutions du congrès. Le choix de ce chef pourrait relever de tous les membres et des non-membres dans l’électorat qui auraient le désir d’y participer.
    À la fin de la première étape, si l’orientation du parti est nettement sur l’indépendance, tous les indépendantistes, de QS, de l’ON, du PI, devraient s’impliquer pour les deux autres étapes. Il en ressortirait un nouveau parti dynamique.
    Possiblement avec un nouveau nom.

  35. Cher Jean-François,
    Le candidat à la chefferie après les réflexions de rigueur qui saura inclure un nouveau modèle de coopération stratégique entre les partis souverainistes aura mon appui indéfectible surtout s’il est lié à une réforme du système électoral menant à un mode de scrutin à finalité proportionnelle comme je te l’avais proposé alors que j’était chef du Parti vert du Québec…Un modèle inspiré des alliances PS-EELV qui nécessite un changement des statuts et règlements du PQ permettant le partage des circonscriptions électorales en fonction du poids electoral de chacun des partis (ce que Madame Marois A REFUSÉ aux verts souverainistes du PVQ et à Option nationale sauf qu’elle accepta pour Fatime Houda-Pépin).

    Rappelons qu’à cette dernière élection près d’une vingtaine de députés souverainistes auraient pu être élus si l’on avait transféré théoriquement tous les votes QS au PQ…Mon modèle mathématique aurait pu, par exemple, en arrondissant, si le PQ fait 25%, QS 5% et ON 1%: sur les 75-78 circonscriptions non acquises aux PLQ, pour se départager les 75 luttes à prévoir, à chaque fois que le PQ demande de geler une circonscription électorale (CÉ) pour un candidat vedette de son parti (i.e.: pour les députés déjà élus, chef du parti, ex-ministres, ex-députés et candidats de prestige acceptés par les 3 partis signataires), il y a un ratio grosso modo de 5 pour 1 pour le PQ à partir d’un calcul de base axé sur un ratio initial de 25:1 sur les 75 à partager, 5:1 sur 75 et 1:1 sur 75; cela donnerait une base de négociation pour réserver 20 CÉ au PQ jugées prenables excluant les 5 CÉ les plus prenables par QS qui leurs sont garanties(les 3 QS élus actuels et Hocelaga-Maisonneuve et Laurier-Dorion, par exemples) et 1 CÉ à ON pour leur chef. Or, par la suite, pour les 49 (ou 50 si l’on exclue ON de l’entente formelle) restantes sur les 75, à chaque fois que l’on donne 1 CÉ de plus à QS, le PQ en reçoit 5 de plus à se réserver. Donc, le PQ aurait le champs libre dans une soixantaine de CÉ, QS une douzaine et ON 1 ou 2. En fait, quelle serait les chances de reprendre le pouvoir en gouvernement de coalition si le PQ n’avait pas d’adversaires QS et ON dans 60 CÉ qu’il choisirait par négociation sur les 75 CÉ restantes gagnables au PLQ ou à la CAQ? Il faut accepter de geler des CÉ à QS dans 10 à 15 CÉ, soit de ne pas présenter de candidats et de demander aux membres locaux de voter pour QS en l’absence de candidats péquistes…Une fois un majorité acquise, l’entente prévoirait de nommer des ministres selon le même ratio 5 pour 1. En d’autres mots, un conseil des ministres de 20 verrait 15 ministres péquistes, 4 ministres solidaires et 1 ministre ON, soit le chef ON…La première étape est CERTES de changer les statuts et règlements du PQ et de QS en congrès national et puis ce que Bernard Drainville a refusé de faire à la dernière réforme de la Loi électorale (LÉ), soit de la modifier la pour permettre le transfert de fonds entre partis pour compenser financièrement les pertes de votes aux partis ne présentant pas de candidats dans toutes les 125 CÉ…

    Est-ce possible de faire comme le Parti socialiste de France et Europe-Écologie-Les-Verts?

    • « Est-ce possible de faire comme le Parti socialiste de France et Europe »
      Non. Le parlementarisme à la britannique, qui ne fait aucune distinction entre le législatif et l’exécutif, ne permet ce genre de passe-passe. Il s’accommode fort mal de gouvernements minoritaires et son fonctionnement mène inéluctablement à l’absorption de l’un par l’autre parti.

    • Mechant bel exemple d’usurpation de la democratie que votre idee. Dans les CE bloquees ceux et celles qui veulent voter pour un autre parti que celui qui profite de l’entente n’aura pas le droit de le faire? Et qu’Est-ce qui vous dit que ceux qui ne peuvent voter pour le parti de leur choix vont voter soit voter ou voter pour le parti qui profite de cette entente? Ce sont des gens comme vous prets a faire n’importe quoi pour arriver a leurs fin qui font que ne suis pad de votre culte.

    • Ce genre d’entente ne devrait en aucun cas devenir la norme: il ne devrait avoir lieu que dans le cas où le gouvernement de coalition ainsi formé promettrait de réformer le mode de scrutin pour un système à composante proportionnelle (proportionnelle régionale ou proportionnelle/britannique mixte, avec ou sans seuil, on a du temps pour en débattre), afin que cette entente ait lieu pour la seule et dernière fois.
      Le PLQ est maintenant le seul à profiter du système uninominal à un tour (à moins de l’émergence d’un nouveau parti aussi clairement fédéraliste et anglophile). Un changement s’impose non pas comme tactique pour reprendre le pouvoir, mais surtout pour adapter la démocratie à la réalité multipartiste du Québec.
      Critique au passage: le PQ a clairement montré, lors de son dernier mandat, qu’il n’avait aucune souplesse pour négocier ses politiques avec l’opposition en cas de gouvernance minoritaire. En a résulté l’échec électoral qu’on a connu. C’est un point crucial qui devra changer dans la culture péquiste avant même d’envisager une coalition.

    • Que voulez vous au juste, PRENDRE LE POUVOIR !??!??!

      On veut un pays !!

      Et ca, faut que ce soit fait de manière claire, honnete et democratique.

  36. Voici un texte sur le site de Pierre Duchesne très inspirant.

    Mon Québec, tu as mal aujourd’hui…
    Je suis bénévole pour le Parti Québécois de Borduas.
    Je viens de recevoir ce texte de notre fille Virginie, 28 ans. Jean Boissonneault

    Mon Québec, tu as mal aujourd’hui. Mal à ton honneur, ton honnêteté. Tu es enserré dans l’étau de la vie moderne, par l’implacable capitalisme, tu es l’esclave de ton voisinage, victime de tes propres oeillères. Mon Québec, tu es blessé dans ton orgueuil et terrassé par l’oubli. Tu es ralenti par les débris de tes ressources abattues, tes blessures mal cicatrisées. Tes squelettes au placard se tortillent, se débattent pour en sortir, pour te rappeler tes anciens combats, si vite effacés de notre mémoire collective.

    Malgré tout, mon Pays, tu es beau. Tu es la lumière bleue des matins de décembre. Dans nos chaumières, tes légendes retentissent encore. Tu es une immense forêt traversée d’eau douce, tes sapins pointent vers le ciel comme les flèches affûtées de nos ancêtres. Tu es le givre sur nos jardins, le mortier et les pierres qui structurent nos marches et nos parvis. Tu es le soleil qui nourrit nos élans créatifs, nos exploits sportifs.

    Mon Québec, tu es encore beau à mes yeux. C’est pourquoi, quelques rêveurs, la tête dans les nuages mais les pieds sur terre, désirent toujours te libérer du piège dans lequel tu t’enfonces un peu plus chaque jour. Tu perds peu à peu dans ton aventure, au fil du temps, des morceaux de toi, des miettes de ta beauté.

    Mon Québec, ce matin je me lève en rêvant encore du jour où tu pourras t’épanouir comme un être indépendant, je rêve du jour où pour de bon, tu seras libre.

    Virginie Boissonnault

    • Le PQ n’a jamais pris la peine de nous décrire là République Québec ni non plus de nous en vanter les avantages culturels, politiques et économiques de l’indépendance.
      Il était ou bien trop occuper à prendre le pouvoir ou trop occuper à gouverner souverainement.
      Et à cafouiller lamentablement en période électorale.

    • Le poème ci-haut me touche au plus haut point.

      Jamais le PQ ne nous parlé de cette facon depuis 1995.

      C’est plutôt la quête du pouvoir et la fuite en avant pour le projet de pays qui a caractérisé le PQ. De l’opportunisme pur. Triste a voir.

      M Ricard, je suis avec vous, Le PQ a cafouillé sur toute la ligne lors de cette élection. Indépendance (incapable d’en parler), Frontières et monnaie (improvisation) Charte (turn off total-malaise-division du peuple) pour ensuite se fondre en excuses lamentables (Les Libéraux nous ont tendu le « piege » du referendum !!! Hahahaha !!!)

      Pas de sens ….

      MERCI POUR CET INSPIRANT POÈME VIRGINIE :):):)

  37. je suis une militante Péquiste …et je réfléchie et je réfléchie..encore ..sur les causes du tsunami le 7 avril dernier.
    Pensez vous M.Lisée qu,il serais une bonne idée de faire une coalition avec la CAQ pour enfin se libéré des libéraux le 1e oct 2018 ?? je dit ça comme ça……

    • Tant et aussi longtemps que nous serons des citoyens de la province de Québec, le PLQ sera le parti dominant.

    • Non pas d’accord avec la SAQ ils n’ont pas du tout le même objectif ,le P.Q. passe ou casse et les Québécois s’en mordront les doigts quand couillard ira signer la constitution et rendra bilingue toute la province ,surtout les ouvrier afin que les colonisateurs puissent se faire comprendre .

  38. La majorité de Sébastien Schneeberger dans Drummond-Bois-Francs est de 4632 et non de 1632… Une petite erreur de seulement 3000 votes…

  39. La volatilité des intentions de votes des électeurs est préocupante.
    Pourquoi certains ont encore l’image du pq de Lucien Bouchard comme raison de ne plus voter pour votre parti?
    Presque personne ne comprend la double vocation de ce parti et l’aspect coalition du parti, est-ce un problème d’image de marque?
    Est-ce la lecture et l’écoute des médias fédéralistes qui martellent chaque jour les grands arguments du beau canada, aident-ils ou éteindre la flamme?
    Combien de journalistes aiment faire parler d’anciens ou actuels péquistes déçu pour montrer à quel point ils sont divisés?
    Que faites-vous pour faire contrepoid?
    L’arrivée fracassante de PKP a ravivé le scandale de l’amphithéâtre et la démission de députés, les lock-out au journal de Montréal.
    Son coup de poing pour un pays sans argument pour rassurer les peurs des québécois a fait peur même à des souverainistes convaincus sauf les vrai patriotes dont ferreti et lanctôt.
    Lui qui était là pour rassurer!
    Certains ont peur qu’un dictateur prenne le pouvoir et de faire un pays à droite d’autres ont besoin de chiffres pour les rassurer.
    D’autres ont peur que le journal de montréal congédis tous les fédéralistes.
    L’image de perte d’emploi pour les musulmanes et les lock out ont-ils eu raison des électeurs?
    Les fédéralistes utilisent toujours la peur pourquoi ne faites-vous pas une campagne pour contrer cette peur?

    • Si le poing levé de PKP a fait si peur, comment expliquez-vous que dans le sondage de Léger-LeDevoir, six jours après, le PQ était à 44% et le PLQ à 27%?
      Par ailleurs, après le premier débat, le PQ et le PLQ étaient à égalité dans les sondages.
      Après le deuxième débat, la dégringolade.
      La campagne était tout axée sur Mme Marois…qui avait un gros éléphant dans le placard. Et c’est sans compter que Mme Marois n’a jamais été populaire dans la population, ni même pour bien des partisans de son propre parti.
      À cinq jours du scrutin, Couillard et Legault étaient perçus comme de meilleurs chefs de gouvernement que Mme Marois. C’est tout dire.

    • Ceux qui ont eu le plus peur après le vibrant et passionné discours à poing levé de M. PKP…………………….C’EST LE PQ !!!!!!!!!!

  40. Votre billet et les données qu’il présente sont éloquents. À la question «est-il possible de déloger les libéraux sans fusionner les partis politiques d’opposition?» La réponse semble être définitivement «NON» sous tous les angles, y compris sous celui des données que vous présentez. En ce qui me concerne, avant toute redéfinition ou remise en question à l’interne, le PQ doit dès maintenant envisager les moyens qui éviteront une hégémonie libérale interminable. Et ces moyens sont peu nombreux. En fait, seule la fusion/coalition/union avec les autres partis apparaît une solution viable. Le PQ doit donc s’atteler immédiatement à créer d’abord cette convergence, car 4 ans ne seront pas trop long pour y arriver. Il en va des intérêts supérieurs du Québec. Malheureusement, je crains que le PQ ne préfère le déni devant ce cruel constat. Mon espoir est que vous, M. Lisée, fassiez votre possible pour amener la coalition de partis au centre de la réflexion qui s’amorce.

    • J’ai pensé comme vous pendant un certain temps. Mais soyons réalistes. Il est absolument impensable que Françoise David et Amir Khadir troquent leurs habits de go-gauche pour se rallier à la cause souverainiste. Françoise David vise le pouvoir dans … 4 ans multiplié par 4. Idem pour François Legault qui lui vise le pouvoir dans … 4 ans. Ils n’en ont rien à cirer de la souveraineté. Quant à ON, c’est clair que le rapatriement peut se faire. Or c’est justement cela qu’il faut viser: le rapatriement des votes souverainistes, un par un. Une fusion/coalition/union, comme vous le suggérez, c’est la bouteille à l’encre assurée. Une opération majeure ayant pour but de convaincre tous les souverainistes, durs ou mous, de se rallier dans une future élection référendaire dans 4 ans, c’est le succès presqu’assuré.

  41. À mon humble avis, tous les souverainistes doivent s’unir pour avoir la chance de déloger le P.L.Q.. Il leur faut trouver un compromis qui leur sera acceptable et qui le sera aussi pour les citoyens. Il leur faut repartir sur le bon pieds après avoir résolu leurs problèmes…

    • Solution facile a mettre en oeuvre : des primaires souverainistes dans chaque circonscription.

  42. Notre système parlementaire ne peut vivre avec une multitude de partis. Plusieurs partis fractionne le vote d’opposition. La corollaire, c’est que le parti dominant est très difficile à battre. Étant donné la démographie, le parti libéral aura de plus en plus de sièges « garantis ». Il y a donc mise en place de la permanence au pouvoir, ce qui est probablement aussi néfaste qu’une trop grande instabilité politique. Actuellement, trop de gens votent sans tenir compte des règles du jeu. Ils votent « comme si » nous étions en régime proportionnel, mais nous n’y sommes pas. On pourrait alors dire « changeons les règles du jeu », mais c’est le meneur du jeu qui décide et jamais le parti libéral ne les changera. Notre questionnement doit donc être: désirons-nous conserver pour les très nombreuses années à venir le même parti au pouvoir? Si la réponse est non, il faut regrouper l’opposition. Ce n’est qu’après que cette opposition sera devenu gouvernement qu’on pourra mettre en place les nouvelles règles du jeu. La souveraineté, le « solidarisme », l’abolition des Commissions scolaires ou même le vote en fonction de nos « idéaux politiques », tout ça viendra après la redéfinition du système électoral ET parlementaire, parce qu’on ne peut faire l’un sans l’autre. Bref: c’est plate, mais voter selon ses convictions sans voter utile, c’est vraiment pas une bonne idée dans notre système.

  43. Liberals forever ! Pas obligatoirement !

    Voyons cela en termes de politique de gauche et de droite. Plaçons le Parti libéral à droite et la balance à gauche quoique le Parti québécois soit plutôt de centre gauche.

    Le vote de droite est plus stable et fidèle qu’un vote de gauche. Car la droite se présente au nom d’un principe de gouvernance traditionnelle. Ça peut s’appeler l’emploi et la croissance économique.

    Le vote de gauche est moins stable et fidèle qu’un vote de droite. La gauche, c’est à peu près tout : le référendum conditionnelle, le référendum inconditionnelle, le socialisme, les femmes, la laïcité, etc. Les gens qui votent à gauche ont des régimes d’attente plus développés que les gens qui votent à droite. Par conséquent, un électeur de gauche et plus facilement déçu qu’un électeur de droite. Par conséquent, il décroche plus facilement. Son impatience surgit plus spontanément. D’où un phénomène de gauche pluriel.

    Dès qu’un leader est élu par la gauche, il n’est pas rare que sa cote tombe rapidement. Regardez ce qui arrive à François Hollande en France. Comme la gauche est la résultante d’une politique par projets, cela exige un leadership extraordinaire de la part des élus. Gérez un gouvernement de gauche, c’est l’enfer, car le politicien se retrouve d’une part avec la gestion des affaires étatiques courantes et d’autre part avec une stratégie complexe de changements qui secouent les points d’ancrage d’un peu tout le monde.

    Pauline Marois avait-elle le leadership requis pour diriger à gauche. Certes, c’est une grande québécoise qui a donné beaucoup au Québec. Mais son cheminement des dernières années s’actualisa en dents de scie… appui de Jacques Parizeau à Option nationale, départ de quatre députés de la région de Montréal dans l’affaire accessoire du stade de Québec, accès laborieux au rang de présidente du Parti québécois, etc.. Gérer à gauche commande un leadership extraordinaire.

    Liberals forever ! Pas nécessairement. De nouveaux leaders vont entrer dans l’arène politique. Pourquoi pas Jean-François Lisée !

  44. En réponse à Sylvain Beauséjour pour son commentaire apporté à mon commentaire d’hier à 15h32.

    Je suis entièrement d’accord avec vous sur le fait que les médias en général n’aident pas la cause souverainiste; c’est plutôt le contraire. Alors ma réponse c’est que nous devons nous battre avec nos propres moyens. Il existe un organisme qui s’appelle le Conseil de la Souveraineté du Québec, fondé en 1968 sous la présidence de Gérald Larose. Sous la présidence actuelle de Gilbert Paquette, il compte parmi ses membres des gros canons comme Jacques Parizeau et Berard Landry. Comment se fait-il qu’on n’en entend jamais parler? Ce sont eux qui doivent piloter un projet d’éducation du peuple en vue de la Souveraineté. Financé par le gouvernement péquiste à l’époque de Bernard Landry, le Conseil a perdu ce financement en 2003 avec la prise du pouvoir par Jean Charest. Y a-t-il un manque d’argent à l’heure actuelle? Nous sommes au moins deux millions de souverainistes convaincus. Un petit 5$ de contribution par année représente un apport annuel de 10 millions pour mettre sur pied un programme de recherche et d’information sur les avantages de la Souveraineté. On pourrait faire un bon bout de chemin. J’en appelle à la détermination des ténors du PQ, Mme Marois en tête, Jean-François Lisée, Pierre-Karl Péladeau, et tous les autres, pour secouer le Conseil de la Souveraineté et se mettre à la tâche dans les plus brefs délais.

    • Correctif

      C’est en 2002, et non en 1968, que le Conseil de la Souveraineté a été relancé avec Gérald Larose à sa présidence, après avoir été créé sous Jacques Parizeau avant le référendum de 95.

  45. Comment comprendre ce choc d’ avril 2014 quand on est encore en état de choc ? J’essayerai d’être objectif dans mon commentaire. Mais je vous préviens ce sera difficile. J’en ai plus qu’assez, c’est rendu au bord de l’écœurement total. La défaite du Parti Québécois a de grande similitude et ressemble beaucoup à mon avis, à la défaite du Bloc Québécois en 2011. Il manquait juste « l’autobus de tournée électorale du réseau LCN/ TVA », avec sa gang de journalistes, analystes, sondeurs, commentateurs politiques, dirigée par Jean Lapierre. Encore une fois la faune médiatique a cracher, tirer à boulets ROUGES et s’est essuyer les pieds sur le dos de la démocratie. Ce qui a donné le même résultat, à la différence que la vague est passée de l’orange au ROUGE. Monsieur Lisée ce sont les médias de masse, qui ont dirigés le virage à l’envers de cette campagne électorale. Une majorité d’électeurs Monsieur Lisée vont choisir de voter selon la tendance des sondeurs. Selon la désinformation des Jean Lapierre, Arcand, Dumont et cie. Dans plusieurs Pays les sondages sont interdits 30 jours avant la tenue d’une campagne électorale. Le vote est aussi une obligation citoyenne, dans plusieurs PAYS. Sinon c’est l’amende. Et ne trouvez vous pas que la profession de journalisme manque cruellement et justement de professionnalisme et surtout (((d’objectivité ))) dans la couverture médiatique d’une élection M.Lisée ??? On aura beau réfléchir longuement à moderniser le Parti Québécois et son option # 1. Ce sera peine perdue si on ne soigne pas mieux et sainement notre démocratie.

    • Arretez le braillage. Ca suffit !!

      Le PQ s’est planté royalement lors de cette campagne.
      Je ne dis pas que les médias ne sont pas biaisés ou controlés.
      Peu importe.
      Le message du PQ était improvisé, flou et divisif.
      Pas besoin de Jean Lapierre pour vous dire quand un parti se couvre de ridicule.

    • Ben oui, c’est la faute aux medias pros-leberaux. Surtout Quebecor qui controle 60/100 de l’information au quebec. Si pkp etait separatiste, le PQ aurait gagne une majorite…..

    • C’est ridicule et peu impressionant de se plaindre du biais des médias lorsque le plus grand propriétaire médiatique au Québec vient de se rallier publiquement au PQ.
      C’est vous autres qui cherche à forcer un Berlusconi Québecois sur notre démocratie.

    • J’appuie totalement vos propos M. Lapointe! Je suis totalement d’accord avec vous. Seule une énorme vague de changement peut atténuer légèrement l’essuyage de pieds des journalistes sur le dos de la démocratie. Et pour que ça arrive, il faudra absolument une fusion de partis. Les médias et les radios poubelle ont beau jeu de diviser les votes de protestation parmi les diverses alternatives disponibles. On ne peut pas vaincre une puissance médiatique à la solde du PLQ sans unir les forces d’opposition sous une bannière principale. Malheureusement, déjà que la fusion du PQ avec un seul autre parti est tout un défi à relever, j’imagine mal PQ-CAQ-QS s’unir, eux qui ont des intérêts si éloignés. En conclusion, je vois au minimum un règne de 9-10 de gouvernement libéral majoritaire…

    • Lorsque je regarde la tendance statistiques des votes et les résultats du 7 avril dernier, je comprends et suis d’accord avec ce que vous énoncez ci-haut.
      Dans les années 1980, j’avais un cours de méthodologie (socio.) avec un certain M.Drouillie à l’UQAM, il nous expliquait les tendances et déjà, la carte électorale ressemblait étangement à ce que l’on constate aujourd’hui.
      Force est de constater que le PQ part avec un déficit de 30 à 40 sièges avant de commencer (selon les tendances), en raison de l’électorat de la région de Montréal qui vote majoritairement pour le partie libérale.
      La prime à l’urne fait pencher la balance et les médias font le reste pour favoriser la couleur du parti… (en faveur des libéraux)
      Merci M.Lisée et à vos lecteurs

    • Le plus ironique dans tout ça, c’est que ces mêmes médias qui, durant toute la campagne, ont descendu en flammes le PQ, ont été les premiers à s’insurger contre l’entrée en scène de PKP, car ils « craignaient que M. Péladeau ne se serve de ses journaux pour mousser le PQ »

      Bande d’hypocrites !

      Quant aux arguments invoqués par ces fourbes, la palme revient sans doute à Sébastien Bovet qui a déclaré sans rire à «Tout le monde en parle» que «le PQ a été élu minoritaire pour quatre ans et qu’il a rompu son contrat ». Qui a jamais dit qu’un gouvernement minoritaire était élu pour quatre ans ? Attention, M. Bovet, promotion en vue !

      Même le ton de journalistes que j’ai déjà respectés (Galipeau, Nadeau, Gravel et autres) était toujours subtilement acrimonieux quand ils parlaient du PQ. Ces journalistes ne sont sûrement pas sur la liste des mises à pied annoncées à la SRC au lendemain de l’élection, mais ils ont sans doute eu cette épée de Damoclès au-dessus de la tête jusqu’au 7 avril et ils ont courbé l’échine, au risque de perdre toute crédibilité.

      Voilà où on en est. Il n’y aura plus d’affrontement direct avec le fédéral, de peur de réveiller la fierté endormie des Québécois. Tout se fera en coulisses pour gruger lentement les pouvoirs du Québec.

      Avec Coderre à Montréal qui, béni-oui-oui du milieu anglophone (ou pro-russe, si on se place du point de vue ukrainien), plaidera pour un statut particulier pour la Métropole afin de la soustraire à la Loi 101, nous sommes dans du grand vaudeville.

      Mais, du train où vont les choses, ce ne sont pas les francophones qui riront le plus à ce triste spectacle.

    • M. Lessard

      Vous voulez faire quoi ?
      Mettre la clé dans Radio X ?
      Censurer les éditoriaux de Pratte ?
      Empecher Jean Lapierre de prendre le micro ?

      Pas de sens

      Faut etre capable de reconnaitre que le PQ a fait une désastreuse campagne 2 FOIS DE SUITE en 2 ans. Les messages du PQ sont ambivalents, flous et divisifs.

      Commencons par mettre de l’ordre dans notre messages..

      Et lachez moi le paradigme gauche-droite car on n’avancera a rien avec ca.
      Un seul objectif, tout droit. L’Indépendance.

  46. Il y a une erreur: Simon Jolin-Barrette dans Borduas n’est pas PLQ, mais bien CAQ.

  47. « Bref, si on postulait un peu arbitrairement qu’une majorité de 5 000 voix transforme un comté en château-fort… »

    Avec un majorité Péquiste de 6000 voix en 2012, on disait que Roberval était château-fort imprenable.

  48. Intéressante analyse mathématique du vote du 7 avril dernier. Il reste que cette analyse est préoccupante pour les leaders du PQ.

  49. Alors dans les quatre prochaines années le PQ va tenter d’arnacher le mécontentement envers le PQ, soit. Et je vous prédis que les trois partis voisins CAQ, QS et ON vont continuer à arnacher le mécontentement des souverainistes purs et durs. À moins que le PQ ne donne un sérieux coup de barre en direction du pays à faire, et de le dire haut et fort.

  50. Si je comprends bien, M. Lisée, vos cogitations actuelles vont dans le sens de : comment revenir au pouvoir dans 4 ans? Je me permets de douter que vous vous engagiez sur la bonne voie. L’approche du bon gouvernement n’a pas fonctionné lundi dernier, l’épouvantail du référendum ayant tout balayé sur son passage. À mon avis, et avec bien d’autres qui en pensent autant, c’est l’épouvantail du référendum qu’il faut combattre, plutôt que de spéculer sur la délogeabilité du PLQ en misant sur le harnachement du mécontentement populaire vis-à-vis les libéraux.

    • Le PQ électoraliste n’a aucun avenir. On l’a essayé déja.
      Rien a faire. Et pas plus de pays.

      L’épouvantail du référendum doit être chassé au profit des immenses opportunités qu’offre l’indépendance.

      Un discours clair, cohérent, pragmatique, rassembleur et plein d’espoir. C’est ce qu’on a besoin.

  51. Évidemment, s’il n’y avait que deux partis en lice aux élections, il faudrait qu’un parti obtienne plus de 50% des votes pour gagner. À condition que les circonscriptions comptent toutes le même nombre d’électeurs.

    Le 7 avril, le PLQ a obtenu 41,5% des suffrages exprimées. Il est impossible de faire un seul parti avec les 3 partis d’opposition. Une coalition QS-PQ-CAQ est inimaginable. Pour rejoindre la CAQ, le PQ devrait abandonner son projet fondamental indépendantiste. Il devrait en plus virer à droite. Pour, au contraire, faire un rapprochement avec QS, il devrait se réaligner plus clairement à gauche et devenir un vrai parti social-démocrate souverainiste. C’est déjà beaucoup plus facile et c’est probablement ce qui va arriver. Cependant, cette coalition ne réussira pas à prendre le pouvoir. Le PQ a obtenu 25% des votes et QS 8% pour un total de 33%, ce qui est insuffisant pour déloger le PLQ.

    La seule solution est la formation d’un parti social-démocrate qui croit dans l’utilité d’une participation du Québec à la fédération canadienne, donc un parti fédéraliste-autonomiste. Le trait d’union est important, comme dans l’expression de René Lévesque, la souveraineté-association.

    • Aucun avenir la, désolé.

      C’est pourquoi le PQ doit se concentrer sur une seule chose sur laquelle il a une chance de rallier un consensus; l’Indépendance,

      Gauche-droite, c’est du louvoiement.

      L’avenir se trouve droit devant.

    • Le chemin que je propose, contrairement au projet de René Lévesque, ne comporte pas de changement constitutionnel. Il repose sur l’articulation de partis fédéral et provinciaux.

      Dans la situation canadienne actuelle, les conservateurs interviennent peu, ce qui pourrait plaire aux autonomistes québécois. Cependant, leur façon de diriger le Canada ne plaît pas à une très large majorité de Québécois. Inversement, le NPD a un programme en accord avec nos valeurs mais ce programme va de pair avec une centralisation des pouvoirs qui gênerait l’autonomie des provinces dont celle qui est beaucoup plus qu’une province aux yeux des Québécois, le Québec. Cette centralisation des pouvoirs, propre aussi au Parti libéral du Canada, déplaît aussi à d’autres provinces que le Québec.

      Je comprends que tout est question d’entente et de collaboration entre des partis fédéraux et provinciaux. L’État fédéral doit développer des normes environnementales plus sévères. Et il doit contribuer au partage de la richesse à l’échelle canadienne. Mais il doit laisser aux provinces le maximum d’autonomie. Voilà pourquoi il nous faut, tant à Québec qu’à Ottawa, élire des partis fédéralistes-autonomistes.

      Il faut donc créer un parti social-démocrate de ce type au Québec et il faut que le NPD fédéral devienne plus respectueux de l’autonomie des provinces. Ce que ce dernier devra faire de toute façon s’il espère véritablement prendre le pouvoir un jour.

  52. Bonjour M. LIsée,
    Si j’ai bonne mémoire, le parti libéral avait obtenu 102 sièges sur 110, et non sur 125. Le PQ en avait obtenu 6 (avec autour de 30% des votes) et les créditistes 2. Ça n’en donne que plus de poids à votre argumentation.
    Bonne journée, André Pelletier

  53. Jean-Jacques Streliski a écrit un brillant article qui est une excellente piste de réflexion pour la suite de choses. Il rejoint beaucoup ma pensée.
    Ca porte sur l’image que nous nous renvoyons de nous-mêmes.

    Nous devons nous concentrer sur du positif.
    Sortir. Parler. Expliquer. Convaincre. Réunir. Accueillir. Fair rêver.

    Moins de négatif.
    Non au nationalisme défensif et au mépris du voisin.

    Le PQ doit imaginer le Québec comme un pays digne, fort et moderne.

    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/405466/question-d-images-lemoral

  54. C’est pour ca que le PQ doit a la fois prendre du temps pour réfléchir, mais également faire vite car il doit se positionner, rassembler un maximum de sympathisants et ensuite avoir suffisamment de temps pour porter et expliquer son « nouveau message ».

    Plusieurs saisons d’attente M. Lisée m’apparait comme un peu beaucoup.

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