L’image du courage

Il arrive qu’une vieille photo vienne mettre un politicien actif dans l’embarras (comme lorsqu’on a vu l’alors ministre allemand des Affaires étrangères, Yoshka Fisher, dans une photo qui le montrait, jeune manifestant, s’en prendre à un policier).

Mais ces jours-ci, au Brésil, c’est l’inverse. Un biographe de la présidente en exercice, Dilma Rousseff, a retrouvé dans les archives militaires une photo de la jeune Dilma, faisant face à un tribunal militaire avec un calme et une détermination — et une beauté — captivante:

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Même pas peur !

Voici la mise en contexte lue dans Le Figaro de ce mardi:

Nous sommes en 1970. Dilma, alors âgée de 22 ans, comparaît devant le tribunal militaire de Rio de Janeiro. Tombée quelques semaines plus tôt entre les griffes de la police secrète, elle a déjà subi 22 jours de torture dans les geôles de la dictature brésilienne (1964-1985), sans lâcher le moindre nom. La légende veut qu’elle ait craché au visage de ses bourreaux.

Et voici la même, cette année:

Dilma Rousseff, Luiz Inacio Lula da Silva

Une présidente trempée dans l’acier

Une entrevue/portrait:

Ce contenu a été publié dans Brésil par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !