Loi 101 et Arabie Saoudite: le calvaire de Couillard continue…

Ce doit être lassant d’être Philippe Couillard ces jours-ci. Il y a l’intégrité, l’UPAC qui lui colle aux mollets, cette idée brillante de laisser chaque chef de police décider du port de signes religieux, et l’obsession du bilinguisme.

Aujourd’hui en point de presse, des journalistes résilients ont voulu connaître le fond de sa pensée sur les mesures supplémentaires qui seraient de nature à protéger le français selon les Libéraux, puis ils ont eu un malain plaisir à ouvrir un nouveau front, celui de son rôle de conseiller des ministres d’Arabie Saoudite.

Lisez plutôt:

Préserver « l’harmonie sociale » en niant tout recul du français

Journaliste : Il y a même des libéraux qui trouvent que vous n’assurez pas la sécurité identitaire sur la question de la langue à cause de votre déclaration.

Couillard : Au contraire, l’histoire de notre parti, c’est la défense du caractère spécifique du Québec et l’affirmation du visage français indispensable du Québec.

Journaliste : Mais précisément, [l’ex ministre libéral Benoît] Pelletier se demande qu’est-ce que vous feriez comme mesure au-delà du volontariat pour protéger le français?

Couillard : C’est là que le choix se trouve. Parce que je crois que tous les Québécois, et je prends ça pour acquis, de tous les horizons veulent non seulement préserver, mais promouvoir le visage français du Québec. Alors, d’un côté notre approche elle est basée d’abord sur l’application rigoureuse de la loi 101, telle qu’elle existe. Deuxièmement, c’est des mesures d’accompagnement et de promotion. Je vous donne un exemple très concret pour franciser les petites entreprises, plutôt que de les enfouir sous une paperasse incontournable, on est beaucoup mieux de les aider avec les chambres de commerce, les agents de francisation. C’est beaucoup plus positif, ça fonctionne mieux, mieux le parler, mieux l’enseigner aux arrivants, ça c’est notre approche. L’approche de Mme Marois et du PQ, encore des lois et encore des règlements, encore des tracasseries, ce qui ne fera pas changer l’état du français en pratique.

Journaliste : Il n’y a pas de nouvelle mesure, c’est que du volontariat

Couillard : La promotion positive et d’appliquer ce qui est en place, et la promotion du français, c’est une mesure.

Journaliste : Mais les études indiquent quand même que le français recule.

Couillard : Un instant ! Les études montrent que la loi 101 fonctionne à Montréal ! Les nouveaux arrivants adoptent le français dans une plus grande proportion comme langue publique, dans l’espace public et c’était le but de la loi 101 et ça fonctionne, leurs enfants vont à l’école française. Le visage français du Québec, croyez-moi, moi qui a 56 ans, il s’est vastement amélioré depuis les dernières années, c’est considérable, il faut continuer dans cette direction et il faut avoir une identité forte. Et en passant ce qui donne une identité forte et la liberté de choix pour les Québécois, c’est une économie forte et des emplois.

Journaliste : Est-ce que vous craignez de mettre de l’avant de nouvelles mesures par crainte de rompre l’équilibre linguistique ?

Couillard : Je crois que la loi 101 sur le plan législatif a atteint l’équilibre linguistique. Sur le plan législatif et réglementaire, je ne crois pas que ça aiderait l’harmonie sociale.

Ce qu’en pense un ancien ministre libéral

Le goût de Philippe Couillard pour l’inaction réglementaire et législative en matière linguistique ne fait pas l’unanimité dans les rangs Libéraux. L’ex-ministre Pelletier, auquel le journaliste faisait référence, disait ce qui suit à Anne-Marie Dussault ce vendredi, après la déclaration embarassante du chef libéral sur les ouvriers bilingues-au-cas-où-un-acheteur-anglo-pose-une-question:

Benoit Pelletier : « La majorité des Québécois, des francophones, souhaitent qu’il y ait des mesures pour protéger davantage la langue française. (…) C’est la langue qui a besoin de protection. Ça ne suffit pas de dire, il faut que les gens soient bilingues, ce qui est vrai, mais il faut aller plus loin. Il faut que le PLQ, avec les autres formations politiques aussi, propose quelque chose pour renforcer la langue française parce que beaucoup de gens sont inquiets par rapport à l’épanouissement et au rayonnement de cette langue.

A-M Dussault : Philippe Couillard a-t-il fait une erreur (au débat) ?

B. Pelletier : « Je ne dirais pas que c’est une erreur, mais il va falloir au cours des prochains jours qu’il aborde le sujet de façon rigoureuse, et avec une série de mesures à proposer. C’est un peu le danger d’avoir comme slogan « on s’occupe des vraies affaires ». Ça laisse un peu l’impression que les questions identitaires n’en font pas parties de ces vraies affaires là. Alors qu’au contraire, les questions identitaires sont centrales.

Quand vous vous apprêtez à devenir le premier ministre du Québec, c’est tout à fait différent d’être le premier ministre de l’Ontario. Pourquoi ? Parce que vous allez gouverner une société, qui par ailleurs est une nation, qui se définie essentiellement par sa langue, sa culture, son droit privé distinct, par ses institutions et son mode de vie. Alors si vous n’avez rien à offrir en matière de langue et que vous évacuez complètement le thème de l’identité, vous risquez à ce moment-là de faire face à bien des difficultés en campagne électorale. »

A-M Dussault : Les libéraux laissent entendre que le français n’est pas en danger, le bilinguisme est toléré…

B. Pelletier : « Je pense que quand on parle d’une situation qui, en matière linguistique, est harmonieuse et on ne veut pas briser l’harmonie, je peux comprendre, mais il ne faut pas non plus que cette volonté, de ne pas briser l’harmonie, se fasse au dépend de la langue française. Alors la lutte pour la langue française est une lutte constante vous savez. Dans un contexte d’anglicisation et d’américanisation, il est encore plus important de défendre la spécificité québécoise.(…)

J’attends qu’il (M. Couillard) propose quelque chose en matière de langue et en matière de culture, qui sont pour moi des enjeux essentiels. Effectivement, je pense que la réponse voulant que les gens doivent être bilingues ou éventuellement même trilingue n’est pas de nature probablement à répondre aux besoins d’une majorité de Québécois en ce moment. »

Faire semblant de ne pas faire la différence entre être ambassadeur en Arabie et conseiller du régime

Mais revenons au point de presse de ce dimanche, où les journalistes ont ouvert un tout nouveau front:

Journaliste : Mme Marois vous a reproché de ne pas avoir suffisamment dénoncé le régime saoudien à votre retour. Elle fait même un lien avec la charte, elle dit deux poids deux mesures.

Couillard : Quelle niaiserie, je m’excuse, mais quelle niaiserie de dire une affaire de même. Comme s’il y avait un Québécois qui trouve acceptables les coutumes sociales de ce pays-là ou d’autres pays. C’est un peu comme si quelqu’un vous disait que je vais travailler au Texas, « ah t’es pour la peine de mort d’abord ». C’est tellement ridicule que ça se passe de commentaire. Au contraire, le fait de voir ça me rend encore plus confiant et heureux de vivre au Québec, au Canada, avec un pays qui a les libertés à cœur, et l’égalité des hommes et des femmes est absolument garantie.

Journaliste : Mais vous avez travaillé pour l’État saoudien, il y a quand même une différence entre aller travailler au Texas et travailler pour précisément un État et conseiller des ministres ?

Couillard : Que faites-vous des milliers de Québécois et de Canadiens qui encore aujourd’hui le font? Est-ce que ça veut dire que ces gens-là entérinent les coutumes de ces pays-là, voyons donc, quel simplisme.

Journaliste : Il n’y a pas des milliers de Québécois qui conseillent des ministres du régime saoudiens.

Couillard : Il y en a plusieurs dans tous les pays occidentaux et à ce que je sache on a des relations diplomatiques complètent avec ce pays. À moins que Mme Marois annonce que son Québec séparé, il n’y aura plus de relations diplomatiques. Je ne crois pas qu’elle le ferait. Alors, quand même, un peu de bon sens, un peu de nuance, c’est des niaiseries.

 

19 avis sur « Loi 101 et Arabie Saoudite: le calvaire de Couillard continue… »

  1. Bonjour,

    J’aimerais amener une idée au moulin du groupe en posant une question légitime laquelle je crois se pose bien au problème de la langue en milieu de travail.

    C’est pointu, plutôt théorique et ça concerne l’exemple d’un chef d’entreprise étranger qui viendrait visiter une usine.

    À la présomption du bon docteur Couillard qui affirme que tout les travailleurs d’usine devraient être bilingues, j’oppose, comme j’imagine qu’il en est le cas de vous tous ici, qu’on doit d’abord s’efforcer de bien parler et écrire le français. À souhait, tout le monde maîtriserait plusieurs langues ! Commençons-donc par bien connaître la nôtre.

    Ensuite, je ne crois pas que tout le monde aspire à s’imbiber exclusivement de la culture anglo-saxonne, à condition d’avoir un intérêt pour les autres cultures et les langues : y’a des gens qui préfèrent s’en tenir au sport, au divertissement. À nous de les servir dans la langue de chez nous.

    Ceci étant dit, j’ai un chef d’entreprise anglo-saxon qui vient visiter mon usine dans une région X et qui voudrait jaser un peu avec un ouvrier. L’ouvrier parle très peu l’anglais (grand bien lui fasse : c’est de ses affaires à lui, l’ouvrier, si ça l’anglais l’intéresse pas plus qu’y faut). J’ai besoin d’un traducteur. J’ai à ma portée des contre-maîtres qui parlent un peu anglais mais j’ai pas d’argent pour me payer un nouvel employé « bilingue » ;

    À tout moins, je comprend qu’y me faut quelqu’un de suffisamment à l’aise en anglais pour que interlocuteur sente qu’y parle à quelqu’un qui le comprenne, qui puisse traduire fidèlement ce qu’il veut demander ou dire à l’ouvrier et traduire en retour au chef d’entreprise ce que l’ouvrier aura répondu.

    Est-ce que dans ce contexte, l’idée de faire appel à des traducteurs de chez nous, du Québec, serait pas une idée à considérer ?

    Trois coup d’une pierre : encourager les PME de traducteurs de chez nous et sécuriser des emplois québécois ; neutraliser la CAQ et les libéraux sur ce terrain ; tendre la main à la communauté anglo-québécoise et néo-québécoise en leur faisant comprendre que nous avons besoin d’eux pour communiquer plus aisément avec « l’étranger » (encore des coups aux reins aux libéraux).

    Toute une question de sémantique, de symboles et de créativité, au final.

    Je Nous souhaite un gouvernement majoritaire péquiste ; du succès pour le Québec et pour les québécois.

    Cordialement,

    P.S Vous nous avez fait très mal à nous, la « gauche »

  2. C’est clair comme de l’eau de roche, Couillard et le QLP sont les représentants exclusifs de la minorité anglophone et du milieu des affaires anglo. Alors pour eux, de la même manière que c’était pour djé-djé charest, il n’est pas question de défendre le français mais plutôt de laisser l’anglicisation faire son chemin sans que ça paraisse trop. L’hypocrisie est un art que les wasps pratiquent avec élégance !!

    Depuis « le référendum volé » de 1995, les wasps et leur gens de service Kouibékoué se sont serrés les coudes et travaillent pour ne pas revivre un autre référendum. J’ai déjà écrit ici qu’il est très important de bien connaître nos vis-à-vis wasps. C’est comme au champ de bataille, ça prend de bonnes stratégies tiennant compte que l’adversaire ne se gênera pas pour prendre « tout » moyen jugé efficace et, l’histoire nous montre leur grand ténacité et leur perspicacité dans l’élaboration de plan de combat, encore là ce qui découle de la prétention qu’ils ont d’eux-mêmes d’être « Ouaizeur » et de ce que nous savons nous-mêmes d’eux, à savoir leur magistrale effronterie. Ils se croient avoir tous les droits sur n’importe qui sur terre, se pensant supérieurs à tout autre ethnie.

    Enfin, je rappelle la devise de l’Angleterre, « Dieu et mon droit ! », ce qui ne laisse pas beaucoup de place aux autres, dont les autres Nations et, la devise du cadna-da des anglais « From sea to sea » (Ad Mare Usque Ad Mare), ce qui ne laisse pas beaucoup de place pour la Nation québécoise, une terrible histoire de plus de 250 ans à nos grands dépends.

    Donc, à être de gentilles filles et de gentils garçons avec tout le monde, les sourires, les saluts, le globish et même les becs, on n’est pas dans la bonne atmosphère, on n’est pas dans la réalité qui consiste en un « état de siège » CONTRE nous de la part de celles et ceux venu-e-s nous voir à nos frais en 1995 afin de manifester leur très grande hypocrisie jusque dans l’ « amoueur » . Ouao !!

    Il faut vouloir gagner plus qu’eux, être plus courageux, plus perspicace et plus tenace qu’eux.

  3. Il est difficile à suivre ce monsieur Couillard !. On peut à la rigueur être bilingue ca peut être utile parfois, j’en conviens, mais de là à l’imposé au travail dans le poste de travail d’un ouvrier, au cas ou un client pose une question c’est exagéré de devenir bilingue juste pour ça. on est pas au Texas. De toute façon 9l ne répondrait pas en français j’en suis sûr. Pour la protection de la langue et des libertées vous n’avez pas ma confience Vous ne méritez pas d’être notre premier ministre désolé, vous ètes rester accrocher, à l’image que vous projetiez du temps ou vous étiez ministre de la santé D’où le nom de Monsieur Rassurant Tout allait toujours bien vous aviez le contrôle de la situation et pourtant vous n’avez rien fait de mieux que ceux qui vous ont précédés et maintenant vous voulez vous Occuper des vrais Affaires. Foutaise !

  4. La clause dérogatoire.

    La décision de se servir de la clause dérogatoire est d’une sagesse absolue. On se rappellera comment les fédérastes ont massacré la loi 101. Et, les fédérastes essaieront de faire la même chose avec la charte. Ils se fichent de savoir comment leurs interventions coûteront aux citoyens du Québec.

    Aussi pour prévenir ce vent de folie, il est préférable de couper d’avance toute capacité de s’en prendre à la charte.

    C’est vraiment comique de voir les fédérastes accuser Pauline Marois de créer un complot alors que celui-ci a pris naissance dans les rangs libéraux quand Philippe Couillard a promis de signer la constitution. Il croyait que la souveraineté étant très minoritaire, il réussirait à créer une élection référendaire et ainsi rallier les opposants. Mais, ça n’a pas marché.

    La présente élection n’a rien de référendaire sauf qu’on assiste de plus en plus à un retour à la polarisation des votes : indépendantistes vs fédérastes. Tous les caquistes et QS sont retournés temporairement dans les rangs libéraux. Ces partis ont ainsi montré leurs vrais visages.

    Les libéraux sont si mal pris qu’ils ont ressorti une vieille affaire contre le mari de Pauline Marois. On sait que les libéraux agissent toujours par pure projection. Ils sont croches alors ils voient tout le monde croche.

    Ça me rappelle une élection. Je revenais de voyage à Sherbrooke. Il y avait des élections et à cette époque j’étais un petit révolutionnaire cru et perçu comme dangereux par le système. Il y avait une exposition de peintures. Pendant que j’étais parti avec mon ami Réginald Dupuis manger au restaurant les peintures sont toutes disparues. On m’accusa. J’avais beau dire que ça n’avait pas de sens puisque je ne volerait pas mon ami Réginald, cette accusation me ferma la boîte durant toute les élections. Celles-ci finies , la police à retrouver les peintures dans le local du parti libéral. Ils sont les maîtres de ces stratégies.

    Peut-être que finalement les francophones ont appris de la sagesse anglophone et qu’ils ont décidé de s’unir pour combattre leur disparition par assimilation.

  5. Ce qu’il y a de sidérant aussi chez Philippe Couillard, c’est qu’il ne parle pas de son expérience en Arabie, ce devait être passionnant, non?

    À quelles fins le consultait-on? Je ne parle pas seulement bien sûr des consultations médicales en elles-mêmes. Quelles traces a-t-il laissées? Et quels patients traitait-il? Qui avait accès au bon docteur?

  6. Le calvaire de Couillard

    Il déraille de jour en jour, faite lui une ponction quelqu’un.
    Avec la « gang » de conseillers « Fournier le boucher » en tête, ils sont durs à suivent ces libéraux. Depuis Mars 2013, Couillard est au commande d’un bateau qui coule. Une journée c’est blanc et le lendemain c’est noir et le surlendemain c’est caille. Comment se faire une idée juste de ce qu’il essai de nous dire??
    Il n’y a rien qui se tient, on lance à tous vents des insultes, des insanités, des expression populistes et des promesses irréalistes que l’on ne pourra tenir. On se penserait dans un fond de cour où une risque est sur le point d’éclater. Pour ce qui est reste, on reprend les mêmes lignes de pensées que Charrest, Jonhson; du bon vieux réchauffé que les anglos aiment et en redemande, pourvu que ça tienne les maudits séparatistes en dehors du pouvoir.
    Ça fait minable et ça veut gouverner. Nous ne pouvons élire un tel parti sans connaître les conclusions de la Commission Charbonneau. Le purgatoire(comme y disent) n’est pas fini et ça pourrait finir en enfer.

    Fait pas simple Couillard*
    *expression du Lac St-Jean

  7. je peut pas croire que cette imbecille ,de couillard aux couilles molle peut diriger le quebec , on est pas sortie du bois les francais

  8. Lorsque Couillard est coincé dans une évidence, l’Arabie saoudite est au 164ème rang sur 179 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse. » Agence France-Presse », il accuse ses adversaires de dire des niaiseries. Pourtant, 3 internautes ont été arrêtés pour des vidéos dénonçant la pauvreté de la population saoudienne. Il y a 12,5% de chômage chez les Saoudiens de souche et les salaires sont maigres, alors que la famille Royale accapare tous les revenus du pétrole qui pourtant sont les richesses du pays et non du Royaume….

  9. Peut-être que M. Couillard reçoit des fonds de l’Arabie pour financer sa campagne électorale. Il a peut-être aussi reçu des fonds des dirigeants de ce pays pour financer sa campagne à la chefferie du PLQ ?
    C’est peut-être une voie à explorer; on ne sait jamais, il y a des mosquées qui ont poussées très vite au Québec, grâce à des fonds venus de l’Arabie Saoudite, alors fouillons un peu plus…

  10. Avec Benoît Pelletier, il ne faut jamais oublier qu’il est dans le
    de tous les éléments liés à la Constitution au Canada:
    Changements possibles à la Cour suprême (les fameuses nominations),
    modifications au Sénat canadien etc… Et aujourd’hui le français au Québec!
    Je me demande souvent quelle est l’influence réelle de cet homme pour le
    chômeur qui s’apprête à aller voter? À mon sens le vote du 7 avril est cris-
    talisé en ce 31 mars… Le P.Q. passe du pays à la charte et de celle-ci à
    la langue française… Le 7 avril, le bon sens des québécois va trancher…
    Possiblement que les Lisée et Pelletier de ce monde continueront de
    multiplier les analyses… Quand allons-nous prendre acte des résultats
    référendaires de 1980 et 1995? Ailleurs un référendum vise à ratifier
    une volonté largement exprimée par le peuple (La Crimée en est un exemple …)
    AU Québec, LE RÉFÉRENDUM EST UN EXERCICE PRÉCÉDÉ DE LEVIERS
    VISANT À FAIRE PASSER LES RÉSULTATS À 50% plus un… ET, si tu
    ne comprends pas ça et bien tu es un………………..!!!!!!!!! Bref, pour un souverainiste: Il n’y a qu’une façon de lire les
    déclarations sur le possible référendum …. Et, si l’on transpose: Idem pour la
    charte, idem pour la langue et sa protection…. Attendez voir le vote du 7 au soir
    prochain et nos intellos des diverses mouvances souverainistes auront du matériel pour 4 ans… Car, eux, ils ont compris… sauf les opposants.
    Voilà ce que j’entends sur les trottoirs, dans les restos et dans le bus….
    Ça fait du bien de temps en temps de refléter le . ..Ceci étant,
    je suis un nationaliste québécois qui peut se développer dans le Canada.
    Je pardonne d’avance à Monsieur Couillard de ne pas articuler avec toutes
    les virgules la Loi 101… Il a d’autres qualités et un cerveau qui va nous surprendre dans plusieurs domaines… Enfin un gars brillant de chez-nous
    qui peut viser haut sans connaître comme un mantra toutes les pages de
    nos lois -comme un professeur ou un journaliste-. De grâce calmons nous
    le pompon….

  11. Pour une fois, les journalistes font leur travail. Ils ne critiquent pas que le PQ. Ça rassure un tout petit peu.

  12. A entendre Couillard, tout ce qui ne vient pas de lui, ce sont des niaiseries. Quel mépris il a pour l’intelligence des citoyens. Monsieur Couillard, lorsque vous parlez ainsi, vous ne faites que révéler que vous n’avez pas d’arguments intelligents. Vous cachez votre ignorance, votre incapacité rationnelle en dévalorisant les arguments de ceux qui ne pensent pas comme vous. Monsieur, je ne peux pas croire qu’une majorité de francophones pourrait vous choisir comme Premier ministre. La seule façon qui peut vous faire accéder à cette fonction, est de dévaloriser les francophones pour faire plaisir à la majorité des anglophones et allophones, ce que vous faites, tel votre prédécesseur au PLQ, de façon odieuse. Ce dont vous ne vous rendez pas compte, c’est que vous, comme tous les francophones de service de votre genre, êtes méprisés par ces mêmes anglophones et allophones qui n’en reviennent pas de constater que « le niaiseux » c’est vous: VOUYS COMPTEZ DANS VOTRE PROPRE FILET. Si votre intention est de travailler dans l’intérêt de tous les Québécois, comment se fait-il que ce ne sont pas les francophones qui vous appuient majoritairement mais plutôt les anglophones et allophones. Celui qui divise les Québécois, c’est vous, le traître.

    • Est ce que Jean Marie Aussant ancien chef ON devrait payer des taxes au Qc. ? Y a t’il des naifs qui croient vos fabulations, franchement!

  13. A entendre Couillard, tout ce qui ne vient pas de lui, ce sont des niaiseries. Quel mépris qu’il a pour l’intelligence des citoyens. Monsieur Couillard, lorsd

  14. en reprenant l’exemple de Couillard : je dis que je suis contre la peine de mort ici au Québec. Je vais travailler au Texas, j’amasse 600 000$ que je cache dans un paradis fiscal et jamais je ne dénonce la politique du Texas. C’est quoi la valeur qui me gouverne ?

    • Quand on va travailler en Arabie, en tant qu’expatrié, on double son salaire. Au moins. Un spécialiste de haut calibre, c’est son cas, gagnerait au Québec aujourd’hui au bas mot 4 à 500 mille dollars. En 90, cela devait être disons 300 mille dollars. Le double en Arabie, disons 600 mille, sans compter le logement fourni, le salaire libre d’impôts. Et autres bénéfices marginaux dont celui de se développer un réseau qui pourrait être mis en action plus tard, en développant les affaires d’une éventuelle compagnie de consultants internationaux. Mais déjà, à cette époque, faire de la consultation au plus haut niveau (à quelles fins déjà?). Tout ça ne doit payer des pinottes, à moins que ce ne soit du bénévolat. On connaît l’impressionnant passé missionnaire des québécois. Bien sûr, bien sûr.

      Sur 4 ans, cela au bas mot 2 à 3 millions, et il n’en restait que 600 mille… De quoi s’acheter un retour dans le grand confort, et rien d’autre, vraiment? peut-on croire qu’il n’y avait rien d’autre? C’est vrai qu’on dépense sans compter dans cette situation.

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