Ma liste de lecture

Quelle formidable idée du Devoir d’avoir demandé à chacun de ses chroniqueurs d’offrir aux lecteurs une liste de lecture. Les choix sont évidemment déchirants car il ne s’agit pas des lectures de l’année et que cela ne doit pas être non plus les meilleurs livres lus depuis l’enfance. Mais bon, voici ce que ça donne. On peut cliquer sur l’image ou sur le titre pour commander en ligne sur le site des libraires indépendants.

1 – Ta mort à moi, David Gaudreault

Le seul scandale, avec ce livre magnifique, ambitieux et pétillant, c’est qu’il n’ait pas reçu le prix Goncourt.

2. La petite fille qui aimait trop les allumettes,
Gaétan Soucy

Beau et triste à vous fendre le cœur.

3. Le rêve de Champlain, David Hackett Fisher

Remarquable fresque sur notre plus grand héros : Champlain

4. Histoire des Patriotes, Gérard Filteau

Colonialisme, espoir, rébellion, répression sanglante : une lecture indispensable

5. Camille Laurin : L’homme Debout,
Jean-Claude Picard

La vie d’un homme plus grand que nature, remarquablement racontée

6. Les rêves de mon père, Barack Obama

Fascinante discussion de la question raciale américaine à travers l’histoire personnelle d’Obama.

7.  La tache, Philip Roth

Roman prémonitoire sur les dérives de l’obsession racialiste, par un auteur chevronné

8.  Elon Musk, l’homme qui va changer le monde, Ashlee Vance

La question : qui de Steve Jobs ou d’Elon Musk est l’innovateur le plus important du dernier siècle ?

9. À quoi ça sert de grandir, Harold Gagné

Ces récits de vies à la DPJ sont bouleversants au point qu’on ne peut les lire d’un trait.

10 – Journal d’une humaniste, Sylvie Bergeron

Remarquable histoire d’une missionnaire québécoise en Algérie, racontée par une plume de qualité, celle de ma conjointe.

Ce contenu a été publié dans Choses lues, Sur le Blogue par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !