Mais arrêtez d’inviter les extraterrestres !

166045-jimagine-quapres-avoir-vide-leur1-150x150Selon l’astrophysicien Stephen Hawking, les terriens sont très imprudents. Depuis des années, nous signalons notre existence à coup de signaux radio et de cartes et d’enregistrements envoyés sur nos sondes Pionner et Voyager.

Or, toute vie extraterrestre n’est pas nécessairement aimable, nous indique cet amant de science-fiction (il a déjà fait une apparition dans Star Trek) qui doit être un fan de la série V, où la leader extraterrestre Anna est bien jolie, mais cache un appétit de mante religieuse envers ses amants. (Le journaliste terrien qui la drague devrait se méfier). Voici ce qu’a dit Hawking — l’Einstein moderne  :

« J’imagine qu’après avoir vidé leur planète de leurs ressources, ils ont pu se mettre à voyager dans de grands vaisseaux. De tels extraterrestres évolués ont peut-être pu devenir des nomades à la recherche de planètes à conquérir et à coloniser. »

500x_V-International-images-v-on-abc-8902180-1450-984-150x150Et même aimables, imaginez les microbes qu’ils pourraient transporter ! Le choc fut dévastateur pour les populations amérindiennes quand les Européens sont arrivés. Et ils partageaient la même planète.

J’ai discuté de toute cette question avec Robert Lamontagne, prof de physique et directeur exécutif de l’observatoire du Mont-Mégantic, à Planète Terre. Très instructif.

Pendant les vacances, je vous suggère d’écouter certaines de mes entrevues favorites de la série Planète Terre, au cas où elles vous auraient échappées.

Ce contenu a été publié dans Sci-fi par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !