Métropole: Transfert de connaissances

Ce midi: lunch de travail avec trois anciens ministres de la Métropole. Serge Ménard, Robert Perreault et André Boisclair (Louise Harel était retenue).

Conseils, écueils et café. En arrière plan, mon chef cabinet François Ferland et son adjoint pour la Métropole, André Bouthillier.

Je les ai écoutés me parler structures, transport, électrification, étalement urbain, pacte fiscal, grands projets, lenteurs bureaucratiques et labyrinthes. Un point en commun: une passion pour Montréal.

Et, oui oui, j’ai demandé un rendez-vous à Raymond Bachand.

Ce contenu a été publié dans Le Journal du ministre, Métropole par Jean-François Lisée. Mettez-le en favori avec son permalien.

À propos de Jean-François Lisée

Il avait 14 ans, dans sa ville natale de Thetford Mines, quand Jean-François Lisée est devenu membre du Parti québécois, puis qu’il est devenu – écoutez-bien – adjoint à l’attaché de presse de l’exécutif du PQ du comté de Frontenac ! Son père était entrepreneur et il possédait une voiture Buick. Le détail est important car cela lui a valu de conduire les conférenciers fédéralistes à Thetford et dans la région lors du référendum de 1980. S’il mettait la radio locale dans la voiture, ses passagers pouvaient entendre la mère de Jean-François faire des publicités pour « les femmes de Thetford Mines pour le Oui » ! Il y avait une bonne ambiance dans la famille. Thetford mines est aussi un haut lieu du syndicalisme et, à cause de l’amiante, des luttes pour la santé des travailleurs. Ce que Jean-François a pu constater lorsque, un été, sa tâche était de balayer de la poussière d’amiante dans l’usine. La passion de Jean-François pour l’indépendance du Québec et pour la justice sociale ont pris racine là, dans son adolescence thetfordoise. Elle s’est déployée ensuite dans son travail de journalisme, puis de conseiller de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de ministre de la métropole et dans ses écrits pour une gauche efficace et contre une droite qu’il veut mettre KO. Élu député de Rosemont en 2012, il s'est battu pour les dossiers de l’Est de Montréal en transport, en santé, en habitation. Dans son rôle de critique de l’opposition, il a donné une voix aux Québécois les plus vulnérables, aux handicapés, aux itinérants, il a défendu les fugueuses, les familles d’accueil, tout le réseau communautaire. Il fut chef du Parti Québécois de l'automne 2016 à l'automne 2018. Il est à nouveau citoyen engagé, favorable à l'indépendance, à l'écologie, au français, à l'égalité des chances et à la bonne humeur !

9 avis sur « Métropole: Transfert de connaissances »

  1. N’oubliez pas dans vos prières le dossier fou de l’aéroport de Dorval (dit Trudeau). Il y a des milliers de citoyens (Ahuntsic, Saint-Laurent, Villeray, Lachine, Dorval – pour ne nommer que ces arrondissements-là) qui endurent les avions depuis qu’ADM nous a fait la joie de rapatrier tous les vols de Mirabel à Dorval. Il faut une vraie évaluation environnementale du bruit et de la pollution causée par cet aéroport et ces avions qui ne respectent même pas le couvre-feu de nuit. Et faites gaffe au gestionnaire.

  2. Moi qui suit de Québec et qui a longtemps parlé avec passion de la ville de Beauport, pendant que d’autres parlaient avec autant d’enthousiasme de leur Charlesbourg, Ste-Foy, Sillery, je peux vous dire qu’aujourd’hui, si Québec est ce qu’elle est, c’est qu’on nous forcément bousculés avec les fusions. Force est de constater, que tous assis à la même table, nous avions le choix de nous plaindre et de tirer sur la couverte ou de se relever les manches pour faire naître LA nouvelle capitale. Et est arrivé notre « Labeaume national » qui a su vendre cette fierté et ce dynamisme enviés de tous, au Québec. Alors si Québec est devenu un point de mire, c’est parce qu’il n’y a plus ou peu de guerres de clocher, les québécois (de la ville) sont fiers du résultat et travaille à la rendre encore plus dynamique, plus belle, plus efficace et plus invitante. Tout cela pour vous dire qu’à mon humble avis, tant qu’à Montréal, il aura ces guéguerres de quartier, qu’il y aura autant de chefs que de rues, cette pourtant belle métropole sera ingérable, invivable. S’unir (hé oui, ne faire qu’UNE ville) et travailler ensemble dans nos différences certes mais avec toutes nos forces, est LA seule et unique avenue pour la création d’une métropole dynamique, concertée et vivifiante. Québec, la capitale en est un brillant exemple!

  3. Franciser Montréal voilà ce qui est rentable car c’est ce que nous cherchons et ce que les touristes cherchent .
    MICHEL GUAY

  4. Il y a un problème à Montréal dont on ne parle peu je pense c’est le bruit.

    Et en particulier le bruit que font les ambulances. C’est insupportable. Il y a de quoi devenir fou.

    Ça n’arrête pas. C’est vrai que j’habite à égales distances de Notre-Dame, de l’ Hôtel-Dieu et de St-Luc (près du coin St-Denis-Sherbrooke) mais quand même je n’arrive pas à croire qu’il puisse y avoir autant d’urgences.

    Est-il toujours nécessaire de faire marcher les sirènes ? Et quelles sirènes! Il faut quasiment des bouchons dans les oreilles pour survivre.

    Suis-je le seul à voir là un gros problème?

  5. Et les ilôts de chaleur aussi à ne pas oublier…. Il fait chaud à Montréal, alors des toits blancs, verts ou même avec capteurs solaires, mais Ô joual vert (comme disait mon grand-père), rafraîchissez nous l’air!

  6. Je vous souhaite de trouver des solutions à la congestion routière = investissements majeurs dans transport en commun. Aussi les gens quittent Montréal à cause du bruit. Ex: couloir aérien de Dorval, près de 700 mouvements par jour et en hausse.

  7. Mon commentaire sera peut-être naïf, mais ma première réaction a été « Oh, merci pour ce beau geste. » Je veux dire, des anciens ministres se déplacent juste pour transmettre leur connaissance.
    Puis, ça m’a semblé évident. C’est naturel. Devenir ministre, moi aussi je prendrais le temps de parler des défis à venir avec ceux qui sont passés par là.
    Ce qui me semble tout aussi naturel, mais cependant très nouveau, c’est la modestie que cela suppose. Pas pour un ancien ministre de venir donner des conseils de « vieux » au tout nouveau ministre. Mais ce tout nouveau ministre qui a l’humilité de mettre sur le web, donc accessible à tous, qu’il demande conseil. C’est un genre de « chers électeurs et chers Québécois qui n’ont pas votés pour mon parti mais qui paient quand même notre salaires, voici l’une des choses que j’ai faites aujourd’hui et je pense que c’est représentatif de comment je veux faire les choses. » On aime ça. Beaucoup je pense.

  8. Et aussi ne pas oublier le dossier crucial pour Montréal : Exode des familles (voir dernières statistiques catastrophiques) . Merci !
    Elsie Lefebvre, conseillère municipale Villeray

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